on se disperse (2)

 

 

on continue ici l’exploration d’un tas de journaux hebdomadaires – on les feuillette et on les regarde et lorsqu’une image dit quelque chose, on la prend. C’est un flagrant délit, je reconnais. C’est égal, ce sont les vacances en un sens – j’aurais aimé partir mais non – il y a la maison à garder, au loin sur le rond-point, il n’y a plus ni voiture ni camion – le lotissement est désert – même l’herbe des pelouses a décidé de s’en aller, l’hiver est là – le redoux – plus qu’un mois et ce sera le printemps calendrier – une vingtaine de visages, de poses, d’images pour qu’on reste sage sans doute (à l’intérieur, je t’assure que ça bout de colère et de détresse aussi, mais je reste sans crainte : à l’hôpital on continue de fermer des lits).  

 

il y aura trois numéros de ce genre de dispersion – « je sème à tous vents » proclamait le slogan dictionnarial, tandis que sur la couverture de la librairie qui était sise rue Médicis, entourant une espèce de rose des vents, les mots « rien de commun » édifiait une sorte d’élite nécrosée dont le gérant se vantait dans des mémoires à peu près écœurantes – passons, ne polémiquons point – ici ce ne sont qu’images – le temps se prête aux rangements et le printemps arrive ainsi qu’à sa suite son grand nettoyage – ici aussi nettoyer devrait être de mise (il n’y a toujours personne, l’agent patiente devant sa baie – ou derrière c’est selon) or donc

un danseur (William Forsythe) en survêtement (un peu comme une certaine mode qu’on voit dans la rue – j’ai vaguement adopté ces jours-ci la détestation de ceux (et celles) qui aux pieds portent des basketts) (non, j’arrête) (que de détestables sentiments produits par la détention) qui d’autre ?

un écrivain (serait-il) hongrois (je le connaissais un peu puis un article de MF Emery en son « pour le meilleur et pour le lire » me l’a remémoré – il y a de ça peut-être dix ans – en son Pausilippe napolitain, le vent les îles, les bougainvilliers…) (Sandor Marai)

couple formidable – on adore les galures, les manteaux, le clopo tige de 8, les voies de chemin de fer (Pierre Boileau et Pierre Ayraud – dits Boileau-Narcejac) –

(je l’aime beaucoup – me fait penser aussi à Michel Bouquet) c’est Michel Aumont (arraché à notre affection en août dernier…) (ceux qu’on appelle les seconds rôles) (je les aime beaucoup)

ah bah je ne les déteste pas (Marlène (Dietrich) et Gary (Cooper) dans Morocco) (Josef von Sterberg, à peine parlant – 1930)

une chanteuse (Jessie Norman) formidable

une actrice qui ne l’est pas moins (avec Claude Mann, dans la Baie des anges – Jeanne Moreau) (c’est ainsi, oui, je me souviens, qu’elle m’est revenue ce matin dans le commentaire du poème express de Lulu deuch’ nord) (quantième 830 -on va à mille)-la même (en châtain) avec Belmondo

dans le Moderato Cantabile (Peter Brook, 1962) (et Marguerite aussi, mais elle n’est pas là) galerie numéro deux – distribution – générique – à nouveau deuxièmes rôles

Jean Bouise et Paul Le Person dans le Coup de tête de Jean-Jacques Annaud (il yavait aussi Michel Aumont d’ailleurs) (1979) (Bouise dans les Choses de la vie aussi)

type magnifique que Fred Wiseman – sans doute merveille magnifique –

et cet homme de Rio (Bébel) et Françoise Dorléac – j’adore aussi les premiers rôles jte dis – oui les actrices les acteurs – ah Delphine…(ici avec Maria Schneider qu’on reconnaît à peine)et Carole Roussopoulos, et l’une des premières camera vidéo (la deuxième paraît-il en France, la première à Jean-Luc Godard) (toute ma jeunesse – leur film magnifique « Sois belle et tais-toi » (1975) – aimer le cinéma, c’est pour ça) et

Daphné Patakia, premier rôle de Djam (Tony Gatlife, formidable metteur en scène –  je me demande s’il ne serait pas dans cette maison, ce film – 2017) (si, il est là) (avec Simon Abkarian, qu’on entendait révolté aussi, contre le monde d’aujourd’hui, reclus, frileux, exigu – faut vivre disait Marcel Mouloudji, tu te souviens ?)

ah Bibi Anderson, cette merveille aussi (non mais c’est normal, il n’y a que ça ici…)

Panthéon, Olympe – Audrey Hepburn qu’on a tant aimé dans ce formidable « My Fair Lady » (avec ce Rex Harrison) (Georges Cukor, 1964) (évidemment qu’on l’aime toujours – ils et elles ne vivent plus pour la plupart, cependant – bah que fait-on d’autre, nous autres, que passer – tout comme eux…)

ne voit-on pas un peu la même pose ici que tenait tout à l’heure la Moreau – ici c’est la Girardot (dans Rocco et ses frères où Delon se trouve de dos souvent (c’est peut-être mieux… ? non) ici Anémone

peut-être bien dans « Le grand chemin » (Jean-Loup Hubert, 1987) – pas sûr – tellement drôle et forte et bien – hein… – puis une autre magnifique (dans « Sir »)

Tillotama Shome donc, bouleversante si vraie , sur les terrasses dominant Bombay/Mumbay, tu te souviens (son sourire sur la moto de son amie…) (« Sir » donc, Rohena Gera, 2018 – elles sont ici) – les hommes aussi, Boris et Henri deux fondus de jazz

et pour finir, cette image de Salvador Allende,ceintdeson écharpe, dans cette décapotable (on pense un peu à Kennedy non ?) qui salue qui passe qui sourit à peine

la suite et la fin au prochain numéro… (je le mets au début, tiens)

 

dispersion un feuilleton du salon avec beaucoup d’images dedans (restons sages) – ici le premier épisode

 

 

 

on se disperse

 

 

 

allons donc, voilà qu’on a retrouvé quelques journaux (des hebdomadaires) dans la cave ou le garage (je ne sais pas bien – il n’y a pas de cave tiens – ah si) (ce sera là, donc) (il y a même un cellier si tu veux voir – on s’emmerde pas dans cette maison finalement – enfin si mais personne pour visiter qu’est-ce que tu veux qu’on fasse ?) (on regarde, on trie, on jette ou on garde)

(j’en ai 22, y’a des doublons, c’est égal je continue la marche en avant) – il y a une éternité de ça (c’était en 78 je crois que je le sais) j’ai décidé d’un seul et commun accord avec moi-même de mettre à écrire –

une belle (elles le sont fréquemment) chanson de cette dame-là s’intitule Pierre (Barbara, alias Muriel Cerf) (non, Monique pardon, Muriel, c’est Delphine Seyrig) – dans le film de Resnais Alain – elles ne sont pas classées, elles viennent comme elles sont venues

(Jeremy Irons, ici dans Margin Call (J. C Chandlor, 2011) avec un Kevin Spacey non encore effacé) c’est que cet acteur jouait dans « Travail au noir » (Jeremy, pas Kevin) qu’on avait été voir un jour que le montage nous faisait braire (la monteuse avait une fille prénommée Isis il me semble) (il y avait alors beaucoup de cinéma)

il y en a toujours, comme on voit (là c’est à cause du type derrière, qui a écrit un texte pendant la première réclusion) (aujourd’hui on couvre le feu à six heures du soir jusque six heures du matin et on ne trouve rien à y redire) (chacun pour soi ?) (saloperie de prison qui arrange bien ce pouvoir jésuite de maçon)

quarante ans plus tôt

les cours de théâtre, les « pierre ta chanson », les « Amsterdam » ou « Jm’voyais déjà » – y croyais-je alors ?

non, elle (Florence Loiret-Caille) c’est pour ses rôles chez Solveig Anspach (je crois qu’elle a fait la FEMIS alors que j’y faisais l’assistant)

(je ne dis rien, Gloria, William, Erich et Nancy) au crépuscule sur le boulevard – la fin au début dans la piscine – le cinéma qui parle de lui – comme dans Dansons sous la pluie (Stanley et Gene, 1952) –

(celle-ci est du même, c’est Gloria – elle joue le rôle de Norma Desmond, magique – et bien plus que la Marilyn, Norma elle aussi)

Georges Gerschwin à son piano – sa rhapsodie en bleue… – mais voici JLB et MR, tandis que dans le fauteuil type Emmanuelle (hein) : Paul Claudel (on ne peut s’empêcher de penser à cette chanson (assez) gaillarde qui fait « à la fornication/ (…) /elle déclame du Claudel, du Claudel j’ai bien dit ») (« Misogynie à part »)

(je me souviens au Paris de la rue des Trois Cailloux sur la scène de ce cinéma, le Georges, j’avais seize ans et portais le manteau de mon père pour faire chic…) puis une photographe, Vivian Maier, autoportrait

inconnue (peut-être, mais de qui ?) de toute sa vie – comme moi ? – j’adore ces parallèles – et une autre photographe

Jane Evelyn Atwood (magnifique) (l’étude au parc – 92 ?)

as-tu pris garde à ta pochette, mon Momo (Echenoz, quand tu nous tiens) ? (qu’est-ce qu’il tient en main , de quelle manière, pourquoi faire ?) (l’élégance de ces moments, le boléro aussi) on le verrait bien partir en vacances sur la côte basque, non ? des images, justes

bizarre, à cause de son cercle et de craie et caucasien – une photo où il tape 18 (donc 1916 ou 17) – puis ce seront les frères

Phoenix (ici Joaquim), là River

la vie ne tient qu’à un fil, souvent – on est insubmersible, on tient bon, on avance on continue – ne pas abuser, tenter de garder sa liberté vivre –

le mieux, ce sont ses pantalons bermuda – assortis au foulard hermès – kestenpenses ? – on le vit en cours, il avait une attitude un peu infatuée, sans doute par une espèce de timidité – on l’aime cependant pour ses Chroniques (d’un été, 1961), Marceline (uniquement encore) Loridan (elle deviendra Ivens deux ans plus tard) (« êtes-vous heureux ? ») et son pote toujours parmi nous, Edgar Morin (et celui-ci pas tant par sa sociologie – chacun sa vie – mais pour son père qui vendait des chaussettes de Troyes dans un parapluie, pour le billet gagnant de loterie, on l’aime aussi, ce Vidal) –

ces deux-là pour la relation qu’ils incarnent (Un monde parfait, C. Eastwood, 93) (le môme, T.J. Lowther, magnifique d’amour; Kevin Kostner, loyal) – parfois la couleur aussi – ici Freddy sans moustache

il chantait et incarnait la Reine, la dérision et la vanité de toutes choses – la chanson, aussi oui, celle des champions, par exemple – allez salut l’artiste

on dit que le cinéma et la psychanalyse, ensemble, sur ce monde… (la République avait cent soixante ans, en était à sa quatrième mouture, on avait essuyé deux royautés plus deux empires plus un troisième, colonial ce dernier, augmentés de  deux guerres mondiales et puis…)

 

dispersion un feuilleton qui se trouve dans le salon avec beaucoup d’images (ici les autres épisodes)

t’attends quoi au juste ? (JPR1)

 

 

il s’agit d’un exercice difficile (et d’un travail en cours) – le livre dont il est question est profus; il traite par ailleurs de l’existence d’une personne décédée depuis plus de trente cinq ans; alors c’est pour ne pas oublier, c’est aussi pour se souvenir des contextes de ces années-là (les années 60 et 70) pour deux utilisations – l’une personnelle, autobio si tu veux, l’autre plus publique disons, en ce qu’elle me rapprocherait de la période des projets (deux) que je mène de front (celui sur Daniel Filipacchi, celui sur Aldo Moro) (ailleurs, autrement sans doute) . À la vérité je ne sais pas exactement où je vais. Ça ne m’importe pas trop, je verrai bien, sûrement – j’ai bon espoir que les choses s’agrègent, s’assemblent peut-être s’emboîtent. Tout participe d’une espèce de tentative (je la crois vaine aujourd’hui) d’élucidation de cette période (la jeunesse aussi sûrement que le retour et l’essai d’explications).
Décidément, c’est – ça m’est – difficile.
Revenir aux choses réelles : la lecture que je ne fais pas autrement qu’avec un crayon et un papier (quelque chose d’approchant). Une tendance à vouloir s’amuser aussi sous-tend l’expérience (les expériences) : retrouver des gens connus et croisés, rarement dl2V cependant (j’ai largué le cinéma comme profession à la fin des années quatre-vingts – sans regret). Ici donc, il ne s’agit pas (pas vraiment) d’un panégyrique : l’auteur (Mathias Rubin, producteur lui-même) a de l’estime pour son sujet, ou son objet, peut-être même plus mais ce sentiment ne m’anime pas. J’y vois les turpitudes auxquelles probablement j’ai voulu échapper…   

 

 

Épisode trois d’un périple (intitulé ici « mais qu’est-ce que t’attends ? »)  qui en compte au vrai un quatrième pour le moment (ici, épisode 1) (là épisode 2) (sur le métier, il est bon d’y remettre l’ouvroir, s’il le faut mille fois) (tant que cette maison est ouverte, profitons-en et feignons d’en être les locataires) (c’est que parfois, je crains qu’elle ne ferme (ainsi que l’œ) – je m’y sens un peu seul parfois pense l’agent devant la baie qui donne sur la petite butte laquelle descend doucement vers le rond point qui ne sert à rien mais constitue l’un des points de bascule du lotissement – on domine le site et le ciel est bleu dit la brochure – non il n’y a personne pour le moment, les gens ne visitent plus guère ces temps-ci (cette période est peu propice aux ventes sur plan, c’est vrai, mais elle laisse du temps libre – il se peut que jamais je n’aie entrepris une telle façon de lire si, un jour d’il y a moins de dix ans, mais bien longtemps quand même je n’avais entendu à la radio ce type (DF) parler de ces années-là (les gens n’étaient pas nés encore) (« les gens » j’entends par là les digital natives) (wtf ?) et puis vint quoi, déjà ? dé esse kâ achetague mitou – en tout cas, il y a comme quelque chose qui s’ébroue – on remet en place les vérités, on éteint aussi les pass navigo pour six heures (y’a pas de public, y’a pas de boulot) on lit un peu – ça a quelque chose à voir aussi avec cette idée d’individualité (qui suis-je d’où viens-je) j’explore – ici un livre qui traite d’un producteur de cinéma (l’imagerie du tycoon, du nabab, les amerloks à breloques en faux verre, le bois enchanté sur la colline en lettres blanches – voyous, profiteurs, menteurs hâbleurs : toutes les tares et tous les vices – la vie facile l’argent l’alcool la drogue le sexe (pas le rock’n roll, ou alors en parallèle) (on ne peut pas tout faire non plus – on liste) une recherche d’une espèce de vérité : on a droit à à peu près tout)) le titre : Rassam le magnifique (la seule majuscule au nom de famille) (dans la suite JPR) (anthropométrie : prénom Jean-Pierre, né un 14 octobre 1941 à Beyrouth (Liban), 1 mètre soixante-huit (j’invente), mort avenue de la Motte-Piquet (dans l’ex-garçonnière de crâne d’œuf – au six, dans la cour – maison de ville appartenant à la famille de la Rochefoucault) Paris 7, un 29 janvier 1985 – il venait d’avoir 43 ans et un fils qui en avait 3, né d’une femme (Carole Bouquet)

le couple d’alors (JPR et Carole Bouquet) ((c) Ginies/Villard/SIPA)

qu’on voit en contrôle psy ces temps-ci dans le poste (il faut dire qu’on regarde le poste par la grâce de dieu qui a fermé les salles de cinéma (elle est de 57) : vague envie de gerber, ça fait qu’on lit – avec un ordinateur pour garder une trace – ici elle est copieuse (féminin de copieux, non copieur) : une quinzaine de pages…  Peu sans doute iront lire in extenso – ce n’est pas fait exactement pour être lu (enfin, tout le monde/chacun.e fait ce qu’il veut, ce n’est pas la question) mais pour être consulté. Et puis, ce sont surtout des évocations.

JPR à gauche, avec Gérard Brach (ami de l’auteur, disparu trop tôt)
((c)Elisabeth Brach)

Ainsi donc, on/je dépose en trois ou quatre fois et ces lieux inhabités, inappropriés mais qui ont valeur d’exemple, la liste des noms (propres, souvent, surnoms parfois) cités dans le livre édité chez Flammarion, en 2007 – collection Pop culture dirigée par un certain Laurent Chollet (lequel est remercié en page 332 (c’est quand même le moins) laquelle (non paginée, sauf au sommaire (Table) en fin d’ouvrage) regroupe une cinquantaine de noms à qui sont adressés les remerciements de l’auteur). Au milieu physique du livre – entre les pages 174 et 175 se trouve ce qu’on nomme un cahier de photographies de huit pages (les images qui illustrent ici ce billet en sont taxées) – ce qui expliquerait peut-être le prix assez élevé de la publication – noir et blanc et couleurs – seize images plus un dessin (un portrait dû à Jean-Claude Carrière – disparu avant hier, je pose le dessin

((c)Mathias Rubin)

avec ma sympathie) – les crédits photographiques figurent en page 333 (je me suis procuré l’objet par l’entremise de l’entreprise momox (teutonne, je crois, adossée à l’immonde pour ce que j’en sais) pour une somme modique (de l’ordre de 3 euros je crois) (frais de port gratuits pour cause de ce qu’on sait).

Henri Langlois (ami des parents de DF) et JPR ((c) Alain Dejean Corbis Sygma)

De nombreux entretiens ont été menés par lui (l’auteur, Mathias Rubin), pas mal d’articles de journaux ont été consultés et sont cités (dans le corps du texte, ou en notes de bas de page) : un index (2) des titres des publications citées sera posé pendant le week-end – imprimé en octobre 2007, vendu 24,90 euros, 336 pages, auteur donc  Mathias Rubin producteur de cinéma/ audiovisuel/ télévision de son état (Éric Juhérian, son meilleur ami, et associé dans la société qu’ils ont fondée, Récifilms – il doit y avoir un frère (peut-être) Nicolas (c’est sûr) lequel est gérant de la société mais qui n’apparaît pas dans le livre – ni dans les remerciements). Tout ceci est (assez) public.
Un autre index (3) des films cités trouvera place aussi, un autre (4) des sociétés citées puis un dernier (5) des lieux (pour fixer les idées j’imagine) (un vrai travail de fourmi romaine) probablement aussi pendant le week-end (car il est bon de varier les plaisirs).

avec Marco Ferreri JPR dans sa station favorite : couché ((c) Tony Evans)

 

 

dans la pagination (R) : les remerciements de l’auteur en page 332

A
Abd-El-Kader (projet JPR) 181, 297
Isabelle ADJANI* 21, 156*, 202,
… AFNAN (ingénieur, ami de Thomas R) 31
Ajax (héros mythologique, cite par JC. Carrière) 302
Gianni AGNELLI (financier industrie Italie) 241
Toufik ALAQUIM (essayiste) 283
Jean-Gabriel ALBICOCO (réal. actif SRF) 236
Woody ALLEN (client Elaine’s) 103, 157,
Nestor ALMENDROS (chef op) 83
Joe AMORIN (garde du corps JPR) 286
(Jean-Jacques) ANNAUD (prod.Paul Rassam*) 81, 115*, 310
Annie (premier amour JPR) (Chardon) 22, 57(4), 61(4), 62, 63, 208-9, 321,
Antoine (chanteur) 287
Fanny ARDANT 323
Capitaine ARMAND (ami JPR) 183, 186, 195, 265
Raymond ARON (sociologue) 46
Antonin ARTAUD (écrivain) 72
Ascuncion (femme de ménage JPR) 17
André ASTOUX (directeur CNC) 130, 133, 154, 175,
Michel AUDIARD (scénar) 176
Jean AUREL (réal, scénar) 107
Charles AZNAVOUR* 22, 176*,

B
Lauren BACALL 318
Robert BADINTER (avocat Unifrance) 155,
Anne Caprile BAKS (comédienne, épouse du suivant) 228-9, 239, 279, 283, 289, 310, R
Claude BAKS (ingénieur, bras droit J. Riboud, ami JPR,
puis admin. Gaumont, « homme de Schlum ») 228-32, 249, 251, 254, 300, 310-11, 324
Brigitte BARDOT 224
Daniel BAREILLES (proche Thomas R.) 32, R
Marie-Christine BARRAULT (comédienne, épouse DTDP)231
Harry BAUR (carrure C.Baks) 309
Warren BEATTY (client Elaine’s*) 104*, 318
Georges BEAUME R
Robert BEAUVAIS (auteur) 141
(Jacques) BECKER (réal) 149
Étienne BECKER (cadreur) 151
(Samuel) BECKETT (écrivain) 329
Sucreries BEGIN-SAY (héritage famille Malle) 179
(Jean-Paul) BELMONDO 175, 178
Véra BELMONT (prod) 87, 106
Tarak BEN AMAR (prod) 137, 275, 302,
Jean-Jacques BENEIX (réal.) 98
Robert BENTON (scénar.) 90
Alain BERBERIAN (cinéaste) 31
Guy BERBERIAN (père du précédent, assureur) 31
Ingrid BERGMAN (présidente jury Cannes 73) 203, 205,
Alain BERNARD (publicitaire, adjoint Toscan – publicitaire) 131, 198, 231, R
Claude BERRI (beau-frère JPR – réal.prod) 17 (2), 21, 56, 57, 62, 66, 78, 87, 92,
93-97, 99, 105, 113-114, 116, 137,176-7, 198, 200, 245-6, 273-4-5, 288, 292, 300, 313-6, 318
Arlette BERRI (sœur du précédent, compagne M.Pialat) 176
Denis BERRY (acteur) 83
(Maurice) BESSY (dir. Festival de Cannes) 130, 205 (Claude),
(Gérard) BEYTOUT (avec A.Poiré et Goldschmidt) (prod) 246
Georges BIDAULT (politicien) 28
Jacqueline BISSET 82
(Marcel) BLEUSTEIN-BLANCHET (publicitaire Publicis) 88, 231,
Bertrand BLIER (réal) 311
Dominique BLOCH (scénar) 98
Blond blond (garde rapprochée) 73, 183, 186, 194-5, 199, 201,
Charlie BLUDHORN (dir. Paramount, 10% Gaumont) 240-2-3-4,
Yvette (épouse du précédent, amie de Mag Bodard) 241
Mag BODARD (prod. union Paramount) 87-88, 241, R
Peter BOGDANOVITCH (réal) 164
Richard BOHRINGER 21, 79, R
James BOND 309
(Sandrine) BONNAIRE 109
René BONNELL (Gaumont,distrib.) 272, R
Carole* (BOUQUET) 21*, 22, 132*, 207, 209 , 211-2, 215, 261, 271, 277*, 284*, 286*, 293 , 303*- 304*, 309, 317-22,
(Habib) BOURGUIBA (avocat, chef d’état) 302
Christian BOURGOIS (éditeur – juré festival de Cannes) 129
(Pierre-André) BOUTANG* (prod.télé) 102, 121, 132*, 135, 152, 177*, 180, 198, 237, R
Philippe BOUVARD (animateur télé) 255-6-7
Francis BOUYGUES 114 (3)
Bouzid (cuisinier maitre d’hôtel JPR) 15, 17, 22, 209, 286, 323

Gérard BRACH 12, 13, 18, 21 27, 50, 67, 68, 71-74, 81- 86, 91, 93, 140, 181-2, 197, 200, 202, 211, 252, 259, 261, 264, 269, 283, 294, 312-3, 315-6, 326
Elisabeth (son épouse) 13, 21, 229, 259, 302, 306-9, R
Éric (son fils) 326

(Pierre) BRAUNBEGER (prod.) 171, 134, 234, 300,
Andy BRAUNSBERG (prod. Polanski,ami JPR) 184, 274,
(Robert) BRESSON* 136-137*, 148-9, 182, 202, 235, 241, 246, 269,
(Jean-Claude) BRIALY* 111, 130*
famille BRICARD (serrures, prop.appart av. Montaigne) 257, 268,
Brigitte (compagne Rassam Montaigne) 195, 206, 215, 257, 261-2-3-4, 321
Bernard BROCHANT (plus tard maire de Cannes) 289
Luis BUNUEL 318-9

C
Anne-Marie CAHEN SALVADOR (épouse J. Seydoux) 233
Gérald CALDERON (financier (banque Worms),Eclair,
UFCA, Studios Billancourt) 213, 234, 236, R
Annette CALDUCCI (Ciné qua non) 212
Albert CAMUS (film Kanapa) 97
Truman CAPOTE 184
(Henri) CARTIER-BRESSON 68
Jean-Claude CARRIÈRE (scénar. Forman) 100-102, 104,160, 168, 256, 293, 302, R
Jean CASTEL 104, 204,
Jean CAU 130
Ingrid CAVEN (voir aussi JJ Schuhl) 271
Cécile (junkie,voleuse) 292,
Céline (wtf écrivain) 302
Marcel CERDAN (film de C . Lelouch) 296
CÉSAR (sculpteur ex de AM Berri) 78
(Claude) CHABROL 110, 296, 316
CHADLI (Benjedid, chef d’état) 264, 304
Yousef CHAHINE (réal.) 310
Marwan CHANDERLI (ami JPR) 16
Henry CHAPIER (journaliste, réal.) 154
Charles CHAPLIN* (Charlot) 68, 119, 175*, 318
René CHAR 321
les CHARLOTS 287
général CHARROY (militaire Matignon) 304
Alain CHENOT (« meilleur ami » sciences po JPR) 21, 29, 35, 45, 47, 58, 60, 62, 209, R
Bernard CHENOT (ministre De Gaulle – père du précédent) 54, 62
Jean-Pierre CHEVÈNEMENT 285
Chesterfield (canapé) 308
Jacques CHIRAC (1er ministre) 145
Laurent CHOLLET R (332)
Aurore CLÉMENT (marraine de Dimitri R.) 21, 202, 207-8, 285, 320, 326
Pierre CLÉMENTI 77
Alan CLORE (milliardaire UK) 70, 184-5, 189, 291, R
Bernard COHN R
Alain COIFFIER (dir.prod) 84, 92, 107-108, 148, 162, 180, 201, 246, 264, R
COLUCHE (Michel Colucci*) 95, 157, 277-8, 283, 285, 311*, 311-4
(Francis Ford) COPPOLA** (client Elaine’s*) 24, 103*, 131, 137, 202, 205, 235**, 261**, 280-1**, 285-6**, 289**, 292**, 310, 319*
Sofia COPPOLA (prod.Paul Rassam) 115, 131
Roger CORMAN 89
Edith COTTRELL (prof. Acteur) 17
Pierre COTTRELL (prod. Losange) 120, R
Mimi COUTELIER (compagne J. Yanne) 138
Maurice CRAVENNE (réal.télé, père L.Védrès) 67
(frère de Georges Cravenne, prod.)
société Georges Cravenne Conseil (relations publiques) 231
Georges CUKOR (réal) 155
Général CUSTER (Ferreri : Little big horn) 150

Carte postale sans titre (jeudi)

 

 

 

non mais il n’y a pas de cinéma (je lis une chronique d’un des participants du CLAN qui suggère d’inventer le mot « sousvivre » pour la période actuelle) (c’est assez exagéré – ça m’inspire un peu sous-homme de mémoire obscène et pourtant seulement du siècle dernier) il y a bien des écrans, ça ne convient pas et manquent les autres – alors des images (ici, on est sage : le titre du film documentaire de David Dufresnes, « Un pays qui se tient sage » qui reprend les mots immondes d’un fonctionnaire à Mantes-la-Jolie (pas inquiété du tout, ledit fonctionnaire, car l’inspection générale veille et c’est beau comme notre régime) ce titre donc nous va comme un gant huit à une main standard) images que je ne choisis pas (j’avais l’ambition – souvent remise au dessus des autres – de ne pas utiliser (je suis assez ambitieux, je reconnais) plusieurs fois la même image (j’en ai perdu un certain nombre, et elles me manquent, donc je réutilise) (désolé) (je continue, je ne suis pas bien sûr du terme, mais il me semble  faire office de bousier – un insecte qui devant lui pousse une boule – Sisyphe quand tu nous tiens, si tu préfères)

(sortie de Besses, indique le nom de fichier – en montagne sans doute) carte postale du front (maladie toujours en place, dix mois plus tard, les mots d’un salo-mon sur les masques alors, les personnels médicaux soignants : tu crois qu’on va oublier ?)

(environ de) Trieste porte du château de Miramare : il est des lieux où (c’est à peu près certain) on n’ira jamais – d’autres où (c’est presque sûr) nous nous rendrons: celui-là est de la seconde catégorie)

Les mariés de la tour Eiffel (Chagall qui mangeait un midi dans un bistrot (disons) refaisant le plafond de l’opéra disait qu’il était peintre en bâtiment) (amateur, professionnel ? l’idée de la passion et la fonction – je pratique mon métier en amateur, j’y mets de l’art) (je ne travaille plus qu’ici – je continue comme tu vois)

je ne me lasse pas (gauche cadre, la Salute) (crois-tu que, lorsque cette maladie sera passée, nous édifierons quelque tours pour saluer le dieu qui nous en aura débarrassé (pasteur sanofi astrazeneca motorola bezos comme un mantra)

on nomme ce type de photo un « fond d’écran » (l’écran a besoin de fond) quand on sort de la salle, il ne nous reste rien de tangible du film – on val’oublier,on allume une cigarette, « qu’est-ce qu’on fait ? » on marche « c’était bien, hein » – attend que je regarde, je ne sais plus – il y a chez nous, en notre temps, des êtres qui indiquent en parlant de quelqu’un qu’ils abhorrent « non mais lui il sert à rien » (on dit ça aussi, de nos jours, des personnes à la retraite – c’est l’idéologie qui sourd, qui transpire, que vomit jour après jour, phrases après phrases, ceux qui nous gouvernent) j’en suis assez blessé

ah une automobile étazunienne – hello Guy ! – (c’était une parenthèse, je disais) et je me dis, pansant un peu ces écorchures de mes contemporains « servir ? » et je vois le personnel des domestiques, après six heures du soir, sur des vélos sacs disproportionnés sur le dos, aller livrer quelque paresseux ou trop pris par un télétravail de merde (lapalissade) – quelque fois, la honte me prend

(composition du Modern jazz Quartet) (on l’entend presque, cette composition) je pose une galette sur la platine (métaphore) et j’entends des paroles qui me calment (« tellement peu, presque rien » par exemple)

(place Félix Éboué Paris 12) (un des lieux du tournage) bientôt je cesse,il est tard, j’ai rendez-vous

(Aliano, Basilicate) je me souviens de Gian-Maria, je me souviens de Carlo Levi – avance,medis-je, avance et surtout, ne te retourne pas – je m’arrête, à mes poches sont mes mains, je tiens des clés, un billet nommé pass qui porte une puce électronique, sur le boulevard, il y a peut-être un peu de vent, je traverse et vers l’est

j’aime assez Paris (au mois de mai, sans doute, oui) (à bientôt) – tenir.

Hein.

(add. du soir) ici en passant ce matin sur le boulevard (février -bientôt le printemps, allez)

 

 

Elles deux

 

 

 

 

 

qu’est-ce qu’on devient ? je me souviens que lors de la séance de cinéma (une séance de cinéma, tu te souviens ?) il y a au début un souvenir – quelqu’un, une amie, qui disparaît – et je me disais ce mail (une espèce de jardin, je crois vers, Mulhouse quelque chose je ne sais plus) (pas un courrier, un genre d’avenue ou de promenade) il faudra que je le retrouve aujourd’hui puis dans les années passées, ou les saisons autres – il n’apparaît pas dans le film annonce, mais l’histoire a quelque résonance avec cette disparition – on nous conte l’histoire de deux amies, l’une (Madeleine, interprétée par Martine Chevallier)

est grand-mère et mère de deux enfants

mais elle n’arrive pas à parler avec eux de la relation d’amour qui l’unit à l’autre (Nina, c’est Barbara Sukova)

laquelle ne comprend pas pourquoi ces atermoiements, il suffit de dire c’est pourtant simple –  Nina n’a pas d’enfant, c’est pour ça – ça a l’air simpliste (et ça l’est) mais c’est aussi vrai que simple – elle se fâche, s’en va

(elles doivent partir toutes les deux, si on ne dit rien aux enfants ça risque de compliquer le bazar, Madeleine ne comprend rien, combien de temps encore va durer la mascarade ?)

et puis et puis

rien d’autre que la vie, finalement, peut-être

une attaque comme on disait dans le temps – des péripéties (des immondes salopards aussi) – ici Nina arrive à l’hôpital

une sorte de drame, peut-être que l’amour seul

et puis revenir quand même (le film donne de l’espoir)

si on en manquait, on en retrouvera

les préjugés des enfants n’importent pas, on danse

et encore et encore

et pour le reste… (dans les couleurs chaudes)

 

Deux, un film de Filippo Meneghetti

 

 

Carte postale de Babylone (2)

 

 

 

 

il y a un moment où je me disais qu’il serait utile au monde de supprimer je ne sais quel potentat (l’embarras du choix, certes) pour profiter d’une retraite privée de liberté mais aux frais de la princesse comme on disait (à l’heure où les indemnités de retraite se réduisent et où l’âge d’y parvenir s’éloigne dans une brume épaisse et épidémique) (ça aurait donné un bon moteur à une action) et puis j’ai cessé d’y penser – j’ai regardé des images

le beau Danube avant qu’il ne se jette, bleu, dans la mer, Noire – Bulgarie, Roumanie, ces contrées lointaines et inconnues (de moi) (ma mère avec son frère y furent  voilà plus de quarante ans, ah j’ai oublié)

au loin, l’île de San Giorgio Maggiore – le scintillement du soleil et la bâche au premier plan intitulée – des voyages, partir, « fuir là-bas fuir » disait le poète

ici le bac qui rallie les deux rives de la Volga à Nijni-Novgorod (c’est en Russie)

là une officine qui vend des sandwiches au sud ouest de Londres (UK) (STGME2 s’est fait vacciner, t’inquiète) (son prince consort de mari aussi) (pour le pape, pareil), Portslade Road, une rue normale d’une ville immense, peut-être mais aujourd’hui, où en sommes-nous ? avec nos maxs, nos gels, nos distances sociales (qualificatif de maçon) nos vaccins nos maladies estampillées en anglais, masculin féminin et après ? – laisse, allez ça va passer –

une femme fume à sa fenêtre (nord de Londres, Blockwill road) sans volonté de faire paraître des officines de cuisine (mais je les aime, les turques ou les grecques d’ici – et d’ailleurs, d’ailleurs) (c’est que j’aime à manger dans la rue (il y avait cette chanson de Brassens qui faisait « qu’ce soit en grandes pompes comme les gens bien/ou bien dans la rue comme les pauvres et les chiens ») et les cornets de frites de la porte de Charenton achetés par Francis Lemarque qui à pieds venait en ville)

Istanbul et son Bosphore vu de haut de la rive asiatique, la porte de Léandre, la chaîne qui empêchait les bateaux de passer du temps où elle s’appelait Constantinople, ou Byzance – partir oui

pour finir cette enclave chèrement acquise et gardée par des jardiniers bruxellois qu’on salue (nous aussi, passionnément) (on ferme à six, on rouvre à six, on végète en appartement, en maison, en prison, en asile, on se repose on pète des câbles, des durites, des plombs – on aime à nous savoir inquiets et on nous abreuve de chiffres – on tient le coup,oui, certes, mais jusqu’à quand ?)

 

 

les cigognes de Mikhaïl Kalatozov

 

 

 

 

 

Parler de cinéma (soviétique c’est vrai) – une palme d’or en 1958 à Cannes – plus de soixante ans de ça, président du jury : Marcel Achard – la fin de la guerre date de treize ans – le lyrisme : par exemple ce plan, elle court

elle court encore

elle cherche son amoureux

c’est que la guerre commence (il y part, il y est parti)

l’armée qu’on dit rouge et ses chars (travelling bas haut – à la grue sûrement)

elle court encore

elle est sous le titre du film (au dessus du « d » de quand) (c’est une surimpression d’un film annonce – sans doute à la faveur d’une sortie en dvd, un marketing de maçon – lapalissade – en temps de réclusion inique) cependant le plan : une prouesse de mise en scène et en place – les figurants, les chars, la poussière l’héroïne : une merveille, du cinéma tout bonnement – une histoire d’amour

ils s’aiment (mais ne) et se promettent (pas encore) leur vie (presque : un billet qui n’arrive pas à destination (un peu comme dans Cinéma Paradiso (Guiseppe Tornatore, 1988) et le fil se rompt) (une tragédie – une tragédie que la vie, que la guerre…)

pourtant

il la raccompagne chez elle

elle s’en va

mais elle ne le retrouvera plus – noir et blanc sublime (elle épousera un couard (le cousin du précédent), mais c’est elle le centre du film et de la narration)

la guerre

où la mort rôde, la guerre et l’horreur – puis reviendra la paix

sans lui, sans doute… Une vraie merveille

Elle c’est « Tatiana Samoïlova (qui) sublimée par les trouvailles visuelles de Sergueï Ouroussevski (le chef op, formidable) , crève l’écran » (je cite quelques mots trouvés je ne sais plus où).

Quand passent les cigognes, un film de Mikhaïl Kalatozov (son image en entrée de billet) 1958

à voir du même (avec le même chef op) Soy Cuba (l’arrivée au pouvoir du Lider Maximo, en pays frère…)

dans le même registre (la guerre et ses horreurs, comment tenter d’en rendre compte) au lyrisme sublime aussi (mais en couleurs) « Le temps d’aimer, le temps de mourir », Douglas Sirk 1958 (même année…)

 

 

 

mais qu’attends-je ?

 

 

 

On va revenir(retourner) au cinéma (quand on y retournera (reviendra), ou avant) (c’est extrêmement déplaisant de regarder des films dans l’étrange lucarne (de maçon) où on perd les trois quarts de la qualité des images – pour le son, c’est moins problématique, c’est parce que je suis plus tourné vers la vue que l’ouïe je suppose) mais on n’en sort pas vraiment : il s’agit encore d’un livre, ce sont des souvenirs – l’auteure y raconte quelque chose comme sa vie (elle a déjà raconté celle de sa famille, semble-t-il mais je n’ai pas été regarder).
C’est que le texte est censé raconter la vie de sa cousine.
Donc, et bien que cette actrice-là ne soit pas, non plus que Bulle Ogier, dans l’ordre de mes amours (car nous aimons les actrices, comme nous aimons aussi les acteurs – ces amours-là sont d’un type un peu spécial (de l’ordre du fantasme disons)) (encore que je haïsse particulièrement l’attitude « fan » – le fanatisme je déteste) un autre index des noms cités dans ce livre (au livre de poche*, quelque chose comme 230 pages (mal paginé – économie d’encre je suppose), sept euros quarante achevé d’imprimer en août 2020 – première édition 2018, grasset & fasquelle) (ça appartient à lagardère – une nébuleuse d’affaire : ça va assez mal pour le pdg si j’en crois les gazettes – les éditions semblent un bon filon pour les affairistes en quête de belle image) (fuck) (pardon, je m’égare mais ce n’est pas innocent, jamais, le lieu de fabrication et de production) (pardon je passe) ici donc ça se nomme « Tu t’appelais Maria Schneider » (dans la suite MS), et c’est dû à la cousine de l’actrice, prénommée Vanessa (elle porte le même patronyme, c’est celui de son père lequel est l’oncle de l’actrice : on suit ?) . Bulle Ogier en parle (page 81) (c’est fait pour ça, les index) dans son livre (l’épisode 1 de qu’est-ce que t’attends ?) et ici on retrouve (un peu de) Bulle Ogier (en page 31 et 195 dit-il). C’est que le cinéma (français déjà) duquel elles participent a quelque chose de commun (BO est plus avant-garde que MS; plus âgée; plus à gauche peut-être ? (et blonde) – et BO a eu la chance (bien que violée deux fois) de ne pas tomber sur des gens qui l’abusèrent et une famille sans doute moins perverse – on peut facilement attribuer au réalisateur le rôle d’ordure dans cette histoire (« ton bourreau » dit l’auteure) (pour Marlon Brando, il en va aussi de ses frasques : en tout cas, dans le livre, il semble assez absous par MS elle-même). Il y a aussi sans doute aussi l’attitude parfaitement déplorable des parents biologiques de MS (comme disait Jean Renoir « tout le monde a ses raisons » sans préciser, mais en le sous entendant, qu’elles sont aussi bonnes – ou mauvaises – pour les un.es que pour les autres…)

On prend la peine de ne pas citer dans cette présentation le titre du film autour duquel tourne toute cette histoire (est-ce vraiment la réalité, on ne sait – on en doute pour tout dire mais le filon semble indémodable) on en a cité déjà le réalisateur, l’acteur principal – dès qu’on parle de MS on entend son titre (une danse… une ville) lequel est cité durant toute la narration, du début à la fin (je crois que c’est trop) – tout le monde alors était complice (à l’image Vittorio Storaro…)

À propos des comptes, on peut y trouver un ordre des choses : les citations uniques sont de l’ordre du contexte; de deux à cinq (mettons) citations, du proche; plus nombreuses, de celui de l’intime (on pourra théoriser plus tard, si l’envie le temps ou la nécessité l’indiquent). On trouvera certains paragraphes dans cet index qui sont pour marquer les importances accordées dans la narration aux personnes citées.  

Je préfère le taire, ce titre (je n’ai pas vu ce film, par pudeur sans doute, déjà, par respect pour le genre humain (au même titre que je ne verrais jamais le genre (si c’en est un) de film dit « snuff movie » ou d’autres genres (qui me sont) tout aussi insupportables) puis pour ne pas accorder mes fantasmes à cette mise en scène – un peu comme je n’ai pas lu (et ne lirai jamais) certains livres) : il s’agit certainement d’un reflet de ce monde-là (1972), de cette époque-là (et suivantes), de ces mœurs-là – tout est permis puisque c’est de l’art et que dieu est mort – et autres fadaises propres à l’époque. Je n’avais pas vingt ans (j’ai un an de moins que MS, disparue en 2011)

Je poserai pendant le week-end la liste des films (c’est fait) et des lieux (communs ou non) (je m’aperçois qu’il y en a déjà ici) qui sont cités dans le livre – on a une assez bonne idée de la vie de l’actrice, de ses amitiés et sans doute de son univers (on a une meilleure vue de la famille de l’auteure, mais l’actrice en fait partie).

 

Index des noms cités

A.
A. (compagne de MS) 163 -4 186 207 225(2) 226-7 228(2)
Isabelle ADJANI 139 208
Marc ALLÉGRET 120
Ursula ANDRESS 27
Michelangelo ANTONIONI 33 66 209 210 217-8

B.
(Jean-Sébastien) BACH 11
Madly BAMY (ex-clodette) 36
Brigitte BARDOT 11-12 31 38-39 54 117 195 222 (2) 223 (5) 225 (2)
Guy BÉART 170
Jean-Paul BELMONDO 43 53
(Roberto) BENIGNI 209

Bernardo BERTOLUCCI 42-45 47 48(3) 49 50 52 53 59 167(2) 198 203-4-5-6 209 210 217
ton bourreau 198

Jean-Louis BIANCO 160
(Georges) BIZET 185
Christine BOISSON 12
Michel BOUJUT 119
Marie-Laure BOULY (journaliste Elle) 62 66
Carole BOUQUET 139

Marlon BRANDO 38 41-45 (4) 46-47(2) 48(3) 49 50 52 53 57 59(2) 69 72 88 121 166-167 (6) 188 (2) 198 203-4 206 209 217
sa femme Anna, son fils Christian sa fille Cheyenne 166

Jacques BREL 36
Robert BRESSON 26

C.
(Maria) la CALLAS 33 185
Jimmy CARTER 142
Jean CAU 142
Célia (meilleure amie de l’auteure) 96-99
Géraldine CHAPLIN 145
Jessica CHASTAIN 204
Jacques CHIRAC 161
Maggie CHEUNG 186
René CLÉMENT 58 181-182 (3)
(Jean) COCTEAU 28
COLUCHE 157
Luigi* COMENCINI 40* 209
Francis Ford COPPOLA 43
famille COSTES (restaurant) 219

D.
Joe DALESSANDRO 195
Mireille DARC 36
Régine DEFORGES 86
Charles DE GAULLE (la chienlit) 161
Maria DE MEDEIROS 186
Alain DELON 11 36-37 38 43 176
Nathalie DELON 83
Danielle DELORME (belle-mère) 20 27 38
Catherine DENEUVE 31
Françoise DOLTO 189
Bernard D’ORMAL (mari de BB) 222-3-4
Daniel DUVAL 134
Bob DYLAN 33 91 (2) 214

F.
Marco FERRERI 227
Andréa FÉRRÉOL 227
Jane FONDA 145

G.
(Serge) GAINSBOURG (et BIRKIN) 170
Nicole GARCIA 169
(Philippe) GARREL 209
Maurice GARREL 195
Romain GARY 53
(Antoni) GAUDI 216

famille GÉLIN 12
Daniel GÉLIN (père) 20 27-28 38 55 65 68 100 168(2) 171-172 (4) 175 212
Fiona (GÉLIN) 27 28 168 (4) 172 175-176 (9) 177-180
Manuel (GÉLIN) 27 55
Maria GÉLIN (MS à ses débuts) 36
oncle Georges (les Georges*) 40 136 191*(2)
Xavier GÉLIN 65

(Alberto) GIACOMETTI 87
Valéry GISCARD D’ESTAING 142-143 (9) 159
Sacha GUITRY 27
(Jean-Luc) GODARD 45 52-53
Nan GOLDIN 185-186 (3) 226
Predrag GOLUBOVIC (cinéaste) 210

H.
Patty HEARST 170
Jimi HENDRIX 31
David HAMILTON 203
Daniel HECHTER (ex-mari Fiona) 178
Sylvie HIRSCH (mannequin) 27 175
(Alfred ) HITCHCOCK 27 210
Jimmy HOFFA (mafia) 214
Isabelle HUPPERT 140-141 (4)

I.
Eva IONESCO 31 83

J.
Quincy JONES (trompettiste-sic) 144
Janis JOPLIN 31
Judith (amie de l’auteure journaliste libération) 132

K.
Roger KAHANE 36
Jackie KENNEDY 142
Sylvia KRISTEL 145 (2) Arthur (son fils) 145

L.
LADY GAGA 205
Catherine LAPORTE(journaliste Elle) 69
Laure (MARSAC probablement) 169
Jean-Pierre LÉAUD 31 45 47
Jean-Marie LE PEN 222
montres LIP 110

M.
MADONA 205
Robert MAPPLETHORPE 173
Madame MARUANI 99
Marie (amie del’auteure) 213
Ian McSHANE (acteur) 145
Christian MARQUAND 42
Laetitia MASSON 206
Ta mère 12 17 20-26 44 101 131 193
Miou-Miou 134
(François) MITTERRAND 157 161
Frédéric MITTERRAND 80-81 195 196
(Amadeo) MODIGLIANI 87
Angela MOLINA 139
Jeanne MOREAU 45
(Nanni) MORETTI 209
Ornella MUTI 170
Jim MORRISON 31

N.
Jack NICHOLSON 69 121 216-7-8
Dragan NIKOLOVIC 210
Richard NIXON 214
Philippe NOIRET 168

O.
Michelle OBAMA 203
Bulle OGIER 31 195

P.
Anne PARILLAUD 145
PINK FLOYD (musique de Zanbriskie point) 66
Michel PLATINI 142
Joana PREISS 185

Q.
Paul QUILÈS 159

R.
Vanessa REDGRAVE 32
Carol REED 210
RENAUD (Séchan, chanteur) 96-97 (4)
Jacques RIVETTE 121 195 (4)
Jean-Marc ROBERTS (éditeur Stock) 132 (3)
Dominique ROCHETEAU 142
Sydne ROME 182 209
Romy (sans précision) SCHNEIDER 120
Robert ROSSEN 53
Tim ROTH 205

S.
Gunter SACHS (ex de BB) 223
Dominique SANDA 12 42 44 186

Henri SCHNEIDER (oncle) 103
Éric SCHNEIDER (frère de Maria) 105 (3)
Jean SCHNEIDER (oncle) 187 189
les SCHNEIDER 108

Jean SEBERG 52
Thierry SÉCHAN 97
Delphine SEYRIG 120
Patti SMITH 173 (2) 200-1 214
Jimmy SOMMERVILLE 185
Sylvester STALLONE 170

T.
Guiseppe TORNATORE 209
Joan TOWNSEND (compagne) 70
Jean-Louis TRINTIGNANT 42 223
Donald TRUMP 203

V.
Roger VADIM 38 223
Alida VALLI 210
Simone VEIL 170
Claude VENTURA 119
le Velvet Underground 31 185
Luchino VISCONTI 210

W.
Harvey WEINSTEIN 205

Z.
(Franco) ZEFFIRELLI 209

 

 

* : le livre de poche (qui appartient aussi à Hachette, soit au même groupe Lagardère que grasset & fasquelle) est un format éditorial (il l’a ramené plus ou moins des États Unis) créé par Henri Filipacchi (en février 1953), le père de Daniel lequel est l’objet d’un projet pendant le week-end (homme de presse magazine à qui la communauté française doit l’existence des titres tels que « Lui » (le pendant d' »Elle » stuveux) ou encore « Union » et d’autres à la libido masculine sans doute moins exubérante : il a par exemple repris dans les années 60 le magazine Paris-Match (lequel est cité de nombreuses fois dans le livre dont on a parcouru ici (j’ose l’espérer) l’index. On pose ici l’index des titres cités :

Index des journaux cités (par ordre d’apparition)

Libération (journal) 14 85 132 207
Les cahiers du cinéma 25 195
Elle 60-61(4) 62 66 69 176 203
Elle (édition américaine) 203-4 (3)
Paris Match (1978) 140 141 142 (3) 145 (2) 167 170 (2)
Playboy (Fiona) 176 180
Vogue 185-186
New Yorker 204
Guardian 204
Vanity Fair 204
Le Parisien 204

mais qu’est-ce que t’attends ?

 

 

Un index qui commence par Chantal Akerman ne peut pas être complètement inutile (vu qu’il s’agit d’une des cinéastes préférées du rédacteur, tous genres confondus). Je m’aperçois d’ailleurs écrivant cette italique que n’y figure pas la mère de l’auteure/trice (à moins qu’elle ait dicté les choses et qu’ensuite elles aient été mises en forme, scénarisées, mises en pages montées juxtaposées ajustées par l’amie journaliste) – je pallierai sans doute ce manque à la prochaine relecture (s’il y a lieu) du livre. Il s’agit sans doute d’un TEC (travail en cours) qui évoluera peut-être (notamment en l’explicitation des noms des personnes citées) (et aussi par une image probablement du pont du Nord, film de Jacques Rivette, qui réunissait et la mère et la fille – en l’espèce, la mère c’est la Bulle) : un paysage d’un certain cinéma – français, particulier, spécial.

 

Un livre de (mémoire) (du) (d’un certain) cinéma titré « j’ai oublié » écrit par Bulle Ogier (actrice) et Anne Diatkine (journaliste) – je n’aime pas « à quatre mains » mais c’est égal – de très nombreux paragraphes qui commencent par « j’ai oublié… » pour continuer par « mais je me souviens… » – d’autres par « je me souviens », parfois un « j’ai oublié » ici ou là – primé deux fois (au moins) une fois dans la catégorie « essai » : très étrange, on se dit que le jury voulait donner un prix au livre, que le prix était déjà pris (hein) et qu’il en a donné un autre – ça n’a rien d’un « essai » – on n’est pas non plus au rugby tu me diras – je préfère encore en sourire si tu veux – il s’agit d’une période de la vie de cette actrice (quelque chose qui irait de la naissance de sa fille (cinquante-huit) à la fin du siècle – mais elle mourut, elle se prénommait Pascale – en quatre-vingt-quatre – d’une angine de poitrine provoquée par une surdose probablement – ces trucs-là devraient se taire, par principe ou par honneur décence dignité – non dit – la personne publique est un peu comme la fille de la même disposition qualifiante : elle appartient à tout le monde… (on peut en dire autant de l’homme, mais avec une dimension libidinale moindre cependant)

un livre de poche à 6point6 euros; deux cent seize pages; collection points sous titre non point « essai » mais « récit » ; éditeur Le Seuil, 2019 (ici dépôt légal septembre 2020 pour le poche)

le texte se compose de chapitres non numérotés, assez brefs une, deux trois ou quatre pages, rarement plus – à la fin du texte ainsi monté l’auteure (l’objet et le sujet du texte, celui qui dit « je ») remercie la rédactrice, laquelle remercie l’auteure ensuite; elles se lient ensuite pour remercier chaleureusement l’éditrice, Michèle Paolini

après couverture un et deux, une feuille blanche, puis un J’AI OUBLIE, puis les noms Bulle Ogier avec Anne Diatkine J’AI OUBLIE plus bas Editions du Seuil, sur la page suivante la dédicace « à Barbet »

Ici donc le répertoire des entrées dans le texte – c’est bien long tu vas me dire : oui, mais c’est pour me souvenir (et pour en faire profiter la maison et ses fantômes) (il y a quelque chose dans cette façon de raconter sa vie probablement : on peut la voir traverser la rue de l’Estrapade avec une douzaine de poireaux; acheter un scooter à sa fille; découvrir les lettres d’amour de sa mère) – il y a quelque chose d’un peu abruti dans cette manière de faire : elle donne à la réalité  le sentiment de ne pas exister – de quoi s’agit-il, me suis-je demandé et puis j’ai cessé, j’ai répertorié – je me suis saisi du carnet cadeau d’anniversaire de J. (répertoire déjà des personnages illustrant les poèmes express de Lulu deuch’nord) et j’ai écrit

au début puis à même le fichier que je dépose ici (malgré la mort du disque dur de mon ordinateur – la deuxième en moins de trois ans – est-ce un aspect des choses qui importe ?) – une espèce de témoignage de ce qui (me) reste du livre –

la photo de couverture de l’actrice est due à Roswita Hecke, c’est celle qu’elle préfère d’elle (l’actrice d’elle-même) – on devrait compter (toujours compter : le tropisme de la science et des faits établis sur du sable…) le nombre d’occurrences (en premier, Pascale (Ogier, sa fille) et Barbet (Schroeder, son mari)), puis les autres – cités de 2 à 5 fois (proximité amicale), plus de 5 (proximité intime), une seule fois – établir une carte – construire donc une… bulle) qui déterminerait une image plus contrastée de ce livre – on y découvre aussi les titres des films cités (ce sera pour une autre fois, sans doute pendant le week-end – voilà) et des pièces jouées (je suppose que ce sera la même) (d’ici qu’il s’agisse d’un cadeau de Noël il n’y a qu’un pas que je laisse franchir aux divers.es (cette plaie de l’inclusive) passant.es en cette maison (je flanque la liste au salon, c’est la pièce de réception)

(les numéros des pages  suivent les noms propres classés par ordre alphabétique) (lorsque les noms ou les prénoms sont entre parenthèses c’est qu’ils ont été ajoutés par le rédacteur)
(si quelqu’un.e découvre une faute, une erreur, une coquille, quelque chose – s’il (elle) a la patience de lire, évidemment, merci de la signaler – on risquera la correction, si elle convient)

 

 

A
Chantal AKERMAN                                     71
Nestor ALMENDROS                                  62-65  115
Yann ANDREA                                             132  143
Christine ANGOT                                        49  50 107
(Michelangelo) ANTONIONI                     93
Françoise ARNOUL                                     74
(Antonin) ARTAUD                                     89
Olivier ASSAYAS                                          164
Stéphane AUDRAN                                     94

B
(Andreas) BAADER                                     100
Steve (BAES) (scénariste cousin)             166-170
Tania BALACHOVA                                     89
Jeanne BALIBAR                                          154
Humbert BALSAN  (prod)                          12
Benjamin BALTIMORE (ex PO)                 42  141
(Honoré de) BALZAC                                  87
Banks                                                            35
François-Marie BANNIER                          45
Barbet (SCHROEDER)                                 11  12  27  35  49  55  59  61-67 73 75 86  98  101  105-6  111  122  126  141  143  147  157-164  185  204  207 -210  213-214
Jean-Louis BARRAULT                                108  130  204
Guy BEART                                                   15
Xavier BEAUVOIS                                        195
(Samuel) BECKETT                                      150
(Alexandre) BENALLA                                122
(Ingmar) BERGMAN                                   98
Renato BERTA (image)                              70  140
Juliet BERTO                                                57  88
Bernardo BERTOLUCCI                              81-83
BIBA (magasin couture Londres)             24
Jean-Luc BIDEAU                                        69
Toto BISSAINTHE (chanteuse)                 44  45
Dominique BLANC                                      175
William BLAKE                                             24
Edward BOND                                             112
Luc BONDY                                                   26  170  179 183  185  204
Pascal BONITZER                                        164
Axel BOUGOUSSLAVSKI                             194
(Pierre) BOULEZ                                          21
Christian BOURGOIS                                  46
Charles BOYER                                            11
Paulo BRANCO                                            169  193-195
Marlon BRANDO                                         82
Claude BRASSEUR                                       188
Marie-Hélène BREILLAT                           75
(Robert) BRESSON                                      98
Louise BROOKS (perruque)                      194
Charles BUKOWSKI                                     157  160  164
(Luis) BUNUEL                                             77  94  117  193  195
Carlos BUGATTI (décorateur)                  11

C
(Maria) la CALLAS                                       82  105
Ingrid CAVEN                                               122  141  204  207
Caroline CHAMPETIER  (image)              137  145
CHANEL (Coco) (couture)                          16  (Mademoiselle) 15  (Maison) 17
COROMANDEL (paravents)                      16
Charles CHAPLIN                                        214
Patrice CHEREAU                                        170  173  179  183  185  187  197
Pierre CLEMENTI                                        21  43  45  46 81  103
Maurice CLOCHE                                        37
Eddie CONSTANTINE                                  99
Laurence CÔTE                                            197  199
Sylvie CREUZEVAUX  (m.e.s)                     46
Emmanuelle CUAU                                     196

D
Georges DE BEAUREGARD                        73-74
Eduardo DE GREGORIO (scénariste)      177  184
Inès DE MEDEIROS                                     199
Maria DE MEDEIROS                                  107
Stéphanie DE MONACO                             207
Robert DE NIRO                                           113
Marie-Laure DE NOAILLES                       45
(Vittorio) DE SICA                                        83
Léonard DE VINCI                                       164
Manoel DE OLIVEIRA                                 193
Marpessa DAWN                                          43
Fejria DELIBA                                               199
Guy DEBORD                                                46
Alain DELON                                                73
Jacques DEMY                                              158 (et Mathieu son fils)
Jacques DENIS                                              69
Gérard DEPARDIEU                                     111  113   135
Jacques DERRIDA                                        109
Madeleine DE RAUCH (couture)               29
Arnaud DESPLECHIN                                  20
(Christian) DIOR (couture)                         61-62
Marcel DUPRE (organiste)                         36
Maguerite DURAS                                       14  22  25  41  127  131-135  143-145  150 196  204  209
Outa (fils de M.Duras)                               145
Jacques DUTRONC                                     169
Bob DYLAN (sosie)                                     158

E
Jean EUSTACHE                                           19  55

F
Françoise FABIAN                                        89
Rainer Werner FASSBINDER                     98  141
Andréa FERREOL                                         85
Jane FONDA                                                  128  155
Dian FOSSEY (primatologue)                    128
Michel FOUCAULT                                       116
Marie FRANCE   (chanteuse)                     133
Martine FRANCK                                         144
Antoinette FOUQUE                                    47
Sami FREY                                                    129  135  188

G
(Serge) GAINSBOURG                                110
France GALL                                                 15
Philippe GARREL                                         81
Jean GENET                                                  46  150
GERICAULT                                                   188
Bernadette GIRAULT                                  199
Maurice GIRODIAS (boite de nuit)          42
Jean-Luc GODARD                                      12  26  45  100  160  176
Pierre-William GLENN (image)                 88
Lilian GISH                                                    69
Chantal GOYA                                             45
(Francisco de) GOYA (peintre)                 45
Jean-Marc GRANGER (dr. Ct Ferrand)    177
Félix GUATTARI                                           46
Hervé GUIBERT                                           20  75
Jerzy GROTOWSKI                                      89

H
Peter HANDKE                                             135
Jimi HENDRIX                                               73 (sosie) 158
Roswitha HECKEL (photographe)            105
(martin) HEIDEGGER                                  191
(voiture de) HITLER                                    181
Dustin HOFFMANN                                    111
(Edward) HOPPER (peintre)                     45
Isabelle HUPPERT                                       197

I
Dominique ISSERMANN                          47  81  145

J
Gilles JACOB                                                139
Benoît (JACQUOT)                                      131
Louis JOUVET                                              200
(James) JOYCE                                             191
Brian JONES                                                 15

K
Juliette KAHANE (fille M. Girodias)         42
Jean-Pierre KALFON                                   21  44  57  62  63
Hermine KARAGHEUZ                                89
Anna KARINA                                               188
Nick KAZAN                                                  213
John F. KENNEDY                                        21
KOKO la gorille                                            127  211
Lotte KOTTE                                                 136

L
Dominique LABOURIER                             57
Karl LAGERFELD (costumes)                     113
Bernadette LAFONT                                   19  22  50  51  55  89  130  165
Hélène LAZAREFF                                        15
Pierre LAZAREFF                                          44
Jean-Pierre LEAUD                                     87  130
John LENNON (sosie)                                 158
Marcel L’HERBIER                                       11
Valérie LAGRANGE                                     63
Jack LANG                                                     170
Jessica LANGE                                              141
Christine LAURENT                                     199
Jean-Jacques LEBEL                                    46
Gérad LEBOVICI (agent)                             184
Alain LIBOLT                                                175
Mona LISA                                                    189
Michael LONSDALE                                     88-89  133 135
Marceline LORIDAN                                   41
Tom LUDDY (dr. Cinémathèque)             129
Noémie LVOVSKY                                       197
David LYNCH                                                43

M
MADONNA                                                   155
MARIVAUX                                                   174
Martine MARIGNAC (prod)                      101  199
Tonie MARSHALL                                        121
(Karl) MARX                                                 191
François MASPERO                                     46
Ulrike MEINHOF                                          100
Margaret MENEGOZ                                  12
Anne-Marie MIEVILLE                               12  26  176
Henry MILLER                                              21  42
Frédéric MITTERAND                                 30 170
MOLIERE (récompense)                             188
Magdalena MONTEZUMA                        85
Sarah MOON                                               119
Jeanne MOREAU                                        20  135  163  199
Michèle MORETTI                                       43  44  89
(Edvard) MUNCH (Le cri)                           204

N
Vladimir NABOKOV                                    37
Jack NICHOLSON                                         128  141
Emeraude NICOLAS (sœur de Pascale)  208
KIra NIJINSKI                                                141
Rudolf NOUREEV                                        46

O
Marc’O                                                         14  15  17  21  22  42-47 80-81  120  191
(les) OBAMA                                                129
Bulle OGIER (THIELLAND)                         33
(grand père)                                                36

P
Frédéric PARDO                                          51  81  209
Pascale (OGIER)                                          10  13  21  22  26  33  38  41  46  50  56  70  74  86  101  119  122  141 144  147  160  165  179  186  200  203  207-209
Marilù PAROLINI                                       79  81
Jean PATOU (couture)                               23
Pauline (amie BO)                                       186
Célie PAUTHE (m.e.s théâtre)                  107
Richard PEDUZZI (scénographe)            174
Roberto PLATE (scénographe)                 137
Michel PICCOLI                                          78  175  181  187
Jean-Noël PICQ                                           55
Marie-France PISIER                                 30  177  184
Daniel POMMEREULLE                            44
Elvis PRESLEY                                            105  214
(Marcel) PROUST                                        107

R
Jean-Pierre RASSAM                                  112
(Robert) RAUSCHENBERG                         21
Satyagit RAY                                                 95
Claude REGY                                                112  133
Madame REMY (gardienne)                     10  51
Madeleine RENAUD                                   22  108 132-133  149  196  200  204
Jean RENO                                                   176
Jean RENOIR                                               74  80
Francis REUSSER                                         100
Fernando REY                                              94
Nathalie RICHARD                                      199
Emmanuelle RIVA                                      154
Jacques RIVETTE                                         73  79-80  86  100 101  144  184  195  197  199
Véronique (RIVETTE)                                 100-101
Glauber ROCHA                                           81
Eric ROHMER                                               11  44  86  144  148  179  208
Pierre ROMANS (dr. école Nanterre)      175  182
(Roberto) ROSSELLINI                               83
Maggy ROUFF (couture)                            29
Carole ROUSSOPOULOS                            165
Jean-Pierre RUH (ingé son)                       62

S
Yves SAINT LAURENT (mode turban)    114  (chapeau)133
Sam (voyou berrichon)                             73-74  95
Dominique SANDA                                     143
Didier SANDRE                                            175
(Jean-Paul) SARTRE                                    55
Nathalie SARRAUTE                                   150
Claude SAUTET                                           112
Céline SCIAMMA                                        120
Daniel SCHMID                                           10  51  122  139-142  209
Maria SCHNEIDER                                      81
Romy SCHNEIDER                                      166
Arthur SCHNITZLER                                  169-170
Werner SCHROETER                                  10  55  82  85-86  105  112  197
Jean-Jacques SCHUHL (mari I.Caven)    55  81  164  204  207
Arnold SCHWARZENEGGER                      159
Delphine SEYRIG                                         72  77  93  129  135  165
(William) SHAKESPEARE                          179
Louis SKORECKI                                          200
Steven SPIELBERG                                       142
Phil SPECTOR (un air de)                           73  95
Jean-François STEVENIN                           102  112  115
Botho STRAUSS                                           136  197

T
Alain TANNER                                              59  69
Bertrand TAVERNIER                                 69
Stéphane TCHALGADJEFF                         12
André TECHINE                                           46  95  200
Famille THIELLAND                                   32-33  grand-mère VELTER 151
(Jean) TINGUELY                                         21
Serge TOUBIANA                                        164
Jean-Louis TRINTIGNANT                          154
Ted TURNER                                                155
Rudolf VALENTINO                                    214
Agnès VARDA                                              136  158
TIXIER-VIGNANCOURT                               33
Boris VIAN                                                    42
Gene TIERNEY                                             163
François TRUFFAUT                                    11
Donald TRUMP                                           122

V
Jean VIGO (prix)                                         20

W
Alice WATERS (slow-food)                        129
Elisabeth WIENER                                       21  43
Erich WONDER (décorateur)                    175
Esther WILLIAMS                                        214
William WYLER                                            37

d’un voyage à l’autre #8

 

 

c’est un genre de tribune, images et texte, tous les mercredis ou les vendredis – ça pourrait aussi bien faire une carte postale de réclusion – on en est encore à la réclusion (pourquoi cinq mille et pas huit ou trois ?) (cinémas bars théâtres musées expos restaurants dance floor et autres music hall sont fermés pour combien de temps encore ? pour combien de temps encore ?) (noël sera dissemblable : tous les ans, on essaye d’y échapper – pourquoi ne pas prendre le pli ? – pourquoi aller faire des courses, des achats, des cadeaux dis moi, pourquoi ? pour qu’on nous aime ? )

quelques éléments de mobilier urbain en entrée de billet (quelque part à La Salle, Québec)

les images qui sont ici posées sont déjà médiatisées (la plupart d’entre elles apparaissent sur un rézosocio, en commentaires de signalements sur le tour du monde virtuel – tour je ne sais pas, virtuel donc deux fois plus – au carré dirait un matheux idiot – ce n’est pas qu’une lapalissade) (des images induites par d’autres qui existent donc ailleurs) dans les enceintes, Georges Harisson et son « isn’t it a pity  » – il y a sur le bureau un dossier marqué « dreamland + » lequel contient deux cent quatre vingt quatre éléments (un par jour peut-être, 5 jours par semaine, un ou deux ans de suite – marque de fabrique – ici huit occurrences) (maison[s]témoin des élucubrations – des images  n’en plus finir)

 

aux états, marques de pneumatiques dont l’une licencie à tour de bras ici (près de neuf cents – japonaise – les Conti les Goodyear les autres : les équipementiers automobiles – la crise ?)

quelque part au royaume uni (plus pour longtemps) (l’unité, je veux dire, de ce royaume – parfois je me dis que la disparition de la souveraine aux quatre vingt quatorze balais (sa mère mourut à cent un) (on ne le lui souhaite certes pas) marquera un pas dans cette désunion – que nous apportait ce royaume ? qu’a-t-il fait de ses esclaves  et de ses livres sterling ?

à nouveau aux états, un petit môme sur un banc bleu (l’image précédente le voyait choir de ce banc – un petit enfant noir) –

ici on travaille la couleur (étude en vert), encore aux états – un tropisme sans doute du réalisateur – les jeunes gens qui courent en ville (parfois ils se déplacent en meute – à d’autres moments ils glissent sur des patins à roulettes investissent les rues à la nuit tombée – les jeunes gens à qui appartient l’avenir comme à nous) et de l’autre voyage, quelques images retrouvées dans le dossier « récents » créé sans que j’en sache rien (six cent quatre-vingt documents)

ici c’est à Tandil, cinquante kilomètres au sud est de Buenos Aires (Argentine) (en cette ville se réfugia après guerre et trois années de prison, je crois, Robert le Vigan (acteur de cinéma français, pro-nazi) (il y mourut, à soixante-douze ans : la vie n’est pas chienne) (je regardais et cherchais ici la gare, et une maison bleue)

du côté de Vera-Cruz, un chien qui cherche de l’ombre – et le rose et le bleu – et le regard –

puis une plage à Dunkerque ( les couleurs qui reviennent, la voile blanche comme la peau du type- le nord) – la mer loin, la bâche –

je crois que c’est en Inde, à l’occasion de la recherche inaboutie que j’avais entreprise après relecture – durant les cent cinquante jours de l’inter-réclusion – de Nocturne indien (Antonio Tabucchi, 1984 et 87 en français traduit par Lise Chapuis, Christian Bourgois 10_18 1976)

probablement le contrechamp – c’est à Goa – le royaume était uni alors et le  Commonwealth (le même élan commun, quelque chose dans ce genre, la couronne, le kricket le golf et le polo) – nous disposons aussi de ce genre de folklore (Un barrage contre le pacifique tu te souviens ? ah Marguerite…) – alors les images

ici c’est en  France la construction de l’Iter (réacteur thermonucléaire expérimental et international) à Cadarache – le monde comme il tourne : budget initial : 5 milliards d’euros, le truc n’est pas fini mais le budget a été multiplié par 4 : sur Terre meurent de faim quelques centaines de millions de pauvres… –

deux mômes sur une mobylette à Hanoï (encore que pour les âges, je ne saurais pas te dire) – il faut illustrer, faire en sorte que quelques images de cette maison permettent aux passants de s’enhardir à poser quelques questions, à s’intéresser à ce lotissement – les temps sont durs pour tous – l’atout, c’est qu’elle se situe en banlieue , un jardin, une étendue libre, un air plutôt pur –

elles sont toutes vraies, mais celle-ci plus que les autres sans doute – « comme un petit coquelicot mon âme » quelque chose de ce genre –