scène inaugurale
utiliser une goutte de sueur qui perle pour exprimer la tension ou l’effort physique, particulièrement lors de scènes où le personnage descend ou monte une volée de marches, son cœur battant la chamade dans un silence assourdissant, tandis que la pluie tambourine sur les fenêtres
tout à coup un cri déchire le silence
c’est une femme, à la silhouette élancée, aux jambes interminables et aux cheveux de braise
ses lèvres pulpeuses coupent le souffle
son regard transperce
un frisson lui parcourt l’échine
le temps est suspendu – un sourire illumine son visage
scène B (déplacement)
utiliser une goutte de sueur qui fabrique avec du sucre de petites dragées en forme de perle, particulièrement lors de scènes où le personnage descend ou monte une plumée de marches, bastonnant une sonnerie de trompette émise par des assiégés, dans un silence hurleur, tandis que la pluie taloche les fenêtres
tout à coup un cri carde le silence
c’est une femme, à la silhouette étique, aux jambes ennuyeuses, aux cheveux d’ignition
ses lèvres poupardes dépècent la respiration
son œil poinçonne
le temps se retrouve tenu de manière à ce qu’il pende
un sourire débroussaille sa face
scène C (apport de la science)
utiliser une substance sécrétée par les glandes sudoripares en forme de concrétion calcaire pour exprimer la pression artérielle systémique, particulièrement lors de scènes où le personnage descend ou monte marches et contremarches (dont la dimension verticale se nomme « hauteur de marche » et la profondeur, mesurée horizontalement entre deux nez, se nomme « giron », tandis que la largeur est appelée « emmarchement »), son cœur pris de tachycardie ventriculaire dans un silence qui perçoit insuffisamment les sons ou ne les perçoit pas, tandis que la pluie annonce quelque chose bruyamment sur un intervalle de temps, de fréquence, d’énergie, à limites abruptes, à l’intérieur duquel un émetteur ou un récepteur ont une efficacité maximale
tout à coup AHHHH
c’est Lilith
les secondes meurent
(à suivre)