Delphine, Jane, Maria et les autres (1)

 

 

(je pose ça dans le bureau, afin que cette pièce serve à quelque hose – la fiction dans laquelle se meut cette maison  (mais se meut-elle vraiment ?) a quelque chose de réjouissant – la position (la situation) cependant du rédacteur (agent de liaison contrôle sécurité) est assez inconfortable : est-ce un travail ? mais quel travail ? et le voilà qui continue…) (l’image est celle de la couverture du livre Delphine Seyrig, Une vie de Mireille Grangé, paru au nouveau monde – ©Jack Nisberg/Roger Viollet)

(je ne vais pas avoir fini tout de suite, mais il faut bien faire vivre et entretenir cette maison[s]témoin – le truc c’est où poser toutes ces affaires… : je me renseigne, parce que je suis coutumier du fait des index et autres génériques – j’aime avoir des idées précises et le cinéma (il s’agit (entre bien d’autres) de lui, ici) a toujours quelque chose de fugace et d’éphémère – on ne se souvient plus bien, qui est qui et dans quelles circonstances ? comment cela arrive-t-il ? etc. Pour  le moment, comme il y a deux génériques, je commence par celui de la fin (vous saurez tout) –

(les images proviennent d’une restauration du film réalisée par la bibliothèque nationale, placée en accès libre sur son site Gallica)

elles en terminent  du film dont le titre n’est pas précisé (par écrit, nulle part -par la voix de Delphine Seyrig, au début, par deux fois)

d’une durée de près de deux heures (une heure 52 minutes et quelques secondes) – on remarque cependant que dans ce générique ne figure (sans doute, j’ai quelques doutes, notamment ici

) que des femmes (on s’en fout, c’est vrai – dans le film lui-même d’ailleurs, on ne voit que des femmes*) – ici

il s’agit de la photographe qui a réalisé les images qu’on verra ensuite du générique de début (on pourrait mettre des guillemets à « générique » si on entendait par là des inscriptions en lettres sur une image de ce genre

(Toby et Vicky Gilbert : je vais chercher)

une actrice qui réalise – très bien – des plans fixes, des femmes qui parlent de leur métier, face camera – des actrices, des metteuses en scène – dans le cinéma qui est un monde d’hommes… Ici un carton collector

Comme il est dit au générique de fin (la première image ici), le film a été tourné entre 1975 et 1976 – distribué cinq ans plus tard – on ne trouvait pas d’argent sans doute pour le monter, le mixer, finir de le produire…

Il commence par cette image

et en voix off (puisque on ne voit rien d’autre que cette espèce de mur, peut-être) en voix off (celle de la réalisatrice) donc, par deux fois, « Sois belle… et tais-toi ! » (après, les guillemets et la ponctuation sont de la maison) et commence alors

le générique constitué d’images fixes de visages qui passent tandis que la voix off indique le nom (le patronyme, le prénom puis le nom) – qui identifie les visages. Elles seront vingt-trois à prendre la parole.
Dans l’épisode suivant, elles seront identifiées et présentées (probablement en lien avec leurs fiches wiki).
Dans un troisième temps, on reviendra sur la narration qu’elles proposent (une espèce de découpage plan à plan peut-être bien avec une image par plan comme il m’est arrivé de le pratiquer pour l’avant-scène cinéma (voilà cinquante ans…)

 

* : en vrai non, il y a Michel Drucker, mais c’est comme tout le monde dans le film, dans son propre rôle, lequel est cependant muet comme aucune…