Carte postale d’été (bis ou ter)

 

 

 

les deux semaines qui entourent le ferragosto – la fête d’Auguste (autopromo) avant d’être celle de Marie (mère du jésus comme on dit le bouddha) je crois bien – en vrai c’est sa mort qui processionne un peu partout chez les cathos – et reprise ensuite par l’ordure en chemise noire, ces deux semaines-là me sont les plus profondément anxiogènes de l’année (je reconnais ne pas non plus être complètement joyeux durant le mois qui précède) (après il y aurait à redire sur l’automne et ses feuilles mortes, les pelles, les souvenirs les regrets et tout le bazar toutim et consort) – c’est pourquoi il est bon, souvent de retrouver des âmes chères ou sœurs – les vacances sont aussi propices à quelque retrouvaille – cependant les lustres s’accumulant, les choses changent un peu (le monde, ici, a quelque chose de brutal et de froid – quand même par la grâce de ces très adulés (wtf) libertariens ou illibéraux il brûlerait un peu partout dans son hémisphère nord) – la fête des fêtes c’est le quinze août (après Pâques évidemment) (et peut-être bien Noël) (enfin j’en sais rien mais ce que je sais c’est qu’il m’est profondément antipathique – il est vrai aussi que plus le temps passe et plus je gagne en misanthropie) – je me souviens des défilés (sont-ce carnavals ?) pour Fatima, de ceux de Sao Paulo et Rio de Janeiro, des gens qui se flagellent et marchent à genoux, sanglants et repentants, du sang qui se liquéfie quelque part, et d’autres images spinaliennes  – mais cependant m’en sont parvenues d’autres par les ondes qui au cœur me font chaud (« c’est chaud » disait-elle sans s’en rendre complètement compte

sous le cerisier, entre le taboulé et le fromage les amis de vacances) (ici le cadeau gastronomique

un carré dans lequel s’inscrit un rond dans lequel se rangent non pas trois mais sept (comme autant de jours) petits cochons) (encore merci pour tout Kik, et surtout pour le livre bleu

) – il est vrai que nous ne pouvons que peu contre ces agissements, les Castel Gandolfo, les Brégançon, les Mar-a-lago ou encore les Alaska Anchorage Alakanuk et autres supercheries des grands de ce monde – passons et tenons-les en respect : nous sommes de la même espèce…- et donc c’est l’été – des images circulent par milliards, en voici quelques unes

celle-ci vient de Nantes, je crois bien et devrait figurer (comme la précédente) pendant le week-end (série en cours, comme elles le sont toutes (je m’entreglose, hein) – celle du cerf-volant du côté du débarcadère

c’était il y a longtemps – celle-ci aussi (devrait porter le quantième #476)

en l’honneur d’une nouvelle venue, Louise, Luisa, Louison, je ne sais pas exactement, mais elle a six jours aujourd’hui – et puis ces salons

(celui-ci se situe dans l’Eure, le village ville bourg du toponyme Le Fidelaire (ça ne peut guère s’inventer) (27190)) – ou celui-là plus ésotérique (le « centre du cheveu » (serait-il masculin) est peut-être difficile à trouver)

il y eut pleine lune, ici vue de la villa Deroze (ou non loin)

là d’Ixelles (ou non loin)

et puis et puis, ce ne sont pas grand’chose que ces attentions mais elles affermissent l’affection – on remercie

on continue sans rien jamais lâcher et et restant pour toujours votre très obligé

Une réflexion sur « Carte postale d’été (bis ou ter) »

  1. ah mince, tout est beau (je ne dis pas ça pour la photo3 qui est à part), c’est quoi l’expression, quand les petits cochons nous mangerons ou aurons des dents ? :-))) (merci+++)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *