ce billet est dédié à Ambroise Croizat (je pose ça là, trouvé sur un site (qui ne s’ouvre pas) du pcf 14)
je dispose d’un tel sentiment de dispersion qu’il (me) faut (crois-je dans ma candeur factice) le rendre cathartique afin de parvenir à me mettre au travail – au vrai travail je veux dire (comme si celui-ci était faux mais non, ce n’en est juste pas un) (je cède à mon penchant peuple) – il y a tout juste un an (le 4 soit demain) un type encapuché (photo de droite)
abattait de trois balles dans le dos (les douilles de ces balles étaient tatouées des mots deny (refuser) delay (faire traîner) depose (refuser) : en trois mots,les agissements de l’assurance-maladie privée étazunienne). Puis il prenait la fuite (photo de gauche) sur un vélo de location. Cinq jours plus tard, la police d’une petite ville, Altoona (Pennsylvanie), lui mettait le grappin dessus (il avait été reconnu par une caissière de macdo – la ville en dispose de 3 (ah oui quand même), je pose ici cette image pour fixer les idées – puisque toutes les enseignes de cette marques sont semblables,ça ne fixe rien, je sais aussi)
qu’est-ce qui ressemble le plus
à un restaurant rapide qu’un autre ?
je me le demande – en tout cas dans les mêmes lieux se prépare à manger la même nourriture – c’est un peu loin du sujet, mais l’état de santé des autochtones nous en rapproche. Le tireur donc fut interpellé ici ou là :son forfait, cinq jours plus tôt : avoir assassiné (il nie tout en bloc) le CEO (chief executive officer – en français plutôt dg – directeur général) de la première entreprise d’assurances-maladie du pays. Ici, les images illustrant le lieu du crime ce matin du 4 décembre 2024
un autre point de vue de la même crois-je déceler
puis les atermoiements des personnes en charge de l’enquête
et aussi, le même genre de fait étazunien, lorsque ce tireur-là
a manqué de tuer le peroxydé dt 45/47 (lui aussi avait tatoué les douilles des balles censées débarrasser la planète de cette engeance (il a failli, c’est vrai) – cette image-là aussi, où la superbe manque à l’ordure
puis celle-ci, conférence de presse,recherche de preuves etc…
le même mode opératoire donc – sauf que Luigi a tué le CEO (un homme d’une cinquantaine d’années, blanc certes, qui devait gagner quelques centaines de milliers de dollars par an, sur le dos des assurés corporate) – en septembre dernier, Luigi passait devant une cour de justice et à cette occasion, une foule de gens (en noir et blanc) lui apportèrent leur soutien
non coupable lit-on – Luigi est devenu une espèce de héros
le juge en charge du dossier a déqualifié la préméditation
Luigi jouit d’une grande affection de la part notamment de la jeunesse étazunienne
qui voit en lui un sauveur, une espèce de Robin des Bois, défenseur des veuves et des orphelins : ici
L’influenceuse Abril Rios, supportrice de Luigi Mangione, devant le palais de justice de Manhattan, à New York, le 16 septembre. 
de une – et voici de deux (enmasqué d’un ectoplasme du jeu vidéo mario ai-je cru découvrir)
















