Je me suis éveillé au milieu de la nuit, en proie à une interrogation lancinante. Dans quelle pièce avais-je rangé la boite à outils ?
La logique – mais celle-là est souvent aux abonnés absents – aurait voulu que je la mette dans le cellier. Il est curieux, soit dit en passant, que la maison-témoin comporte un cellier, enfin c’est curieux pour moi, car dans mon esprit le mot cellier a des connotations rurales, or la maison-témoin est située en milieu urbain, c’est inévitable, elle se trouve dans un de ces lotissements auxquels les promoteurs donnent des noms bucoliques.
Tiens, qu’est-ce que je vous disais, l’ATILF, qui n’est pas un dictionnaire de pacotille, donne comme définition du cellier : « A. Pièce en forme de hangar attenante à une maison ou au rez-de-chaussée d’une maison et où se presse le raisin et se conserve le vin. B. Pièce fraîche, généralement non voûtée, située au rez-de-chaussée d’une habitation ou en contrebas ou attenante à celle-ci, servant à conserver du vin et des denrées alimentaires. » (Je vous passe les sens métaphoriques faisant référence au Cantique des Cantiques).
Tout ça est bien joli, mais ça ne me dit pas où j’ai laissé la boite à outils. Pourtant elle est indispensable et je sens que si je ne la retrouve pas, je vais me faire taper sur les doigts. Qu’est-ce qu’il y a dedans ? Mais tout ce que doit contenir la boite à outils témoin :
« clef plate de 6 à 19
clef mixte 8 à 19
clef à cliquet de 13 et 17
douille 6 a 32 + clef à cliquet
jeux de clef btr métrique et pouce
jeux de clefs torx
pince coupante
pince multi prise
petite clef à griffe
pince à bec
clefs à molette (petite moyenne grande)
tenaille russe
coupe boulons
mini marteau marteau moyen arrache-clou masette taraud + filière m8 à m12 métrique
boite de forets
petite perceuse
2 petits serre-joint
un mètre
un pied à coulisse
un niveau
une petite lampe de poche. »
Que faire ?