(où sont les gogues ? ) (enfin, les cabinets ?) (enfin,je veux dire les commodités ?) (les chiottes, le petit coin, les vécés eaux-fermées à la turc ou j’en sais rien ? dans la salle d’eau ?) (c’est pas facile, la vie : voilà près d’un an que cette maison fait son témoin -notamment de cinéma mais aussi de bien d’autres lieux comme la littérature- et on n’y trouve point de toilettes -seraient-elles sèches…) (tout ça est d’un trivial, j’en ai peur) (et en même temps c’est le thème alors) (toujours est-il qu’il fait beau la nuit) (debout)
C’est venu à cause des sorties de cette semaine, j’ai regardé et je n’ai rien trouvé (on est dimanche quand même hein).
On dira d’aller voir autre chose, un ancien film comme celui de JC Chandor « Tout est perdu » (2013) (aka « All is lost« ), sans dialogue dit-on, mais avec le Robert
(il est un peu plus jeune que dans le film, si je ne m’abuse mais ça me va, je l’aime bien dans cette posture qui fait souvenir de « l’Arnaque » (Georges Roy Hill, 1973) et comme il y a dedans Paul Newman
(là c’est dans un autre film, sans doute dans « Butch Cassidy et Sundance Kid » (Georges Roy Hill, 1969) ça me fait penser à « l’Arnaqueur » (Robert Rossen, 1961) et donc à Martin Scorcese qui lui fait dire « I’m back » dans son « Les Couleurs de l’argent » (1986).
Je brode, donc, et laisse aller les choses parce que les sorties de la semaine me fatiguent, si j’avais été critique de cinéma, j’aurais détesté avoir été tiré au sort pour aller voir quelque chose cette semaine, ou la précédente je ne sais pas. Je déplore de ne pas avoir exercé ce métier (ou si peu). Mais on ne refait pas l’histoire (on fait seulement en sorte de la faire changer, et debout, la nuit).
Comme c’est assez peuplé de fantômes ici, c’est la vérité, on lui doit de dire qu’il y a un « Truth » (James Vanderbilt, 2015) avec le même et l’australienne Blanchett qui vient de sortir quand même et qu’on ira peut-être voir (dans la dimension de « Spotlight » sans doute (Thomas Mc Carthy, 2015) film de genre comme il en existe sans doute quelques centaines, et qui m’entraînerait plutôt vers « Le gouffre aux chimères« (alias « The big carnival » Billy Wilder, 1951) (c’est sa photo en haut, là), une vraie merveille celle-là…)
On en dira plus peut-être. En tout cas, j’ai placé en italique ce qui a donné lieu à ce billet, mais en fin d’icelui, histoire de faire tourner un peu la machine, je dois aussi à la vérité de dire aussi que ces italiques-là avaient pour destinée d’illustrer un autre billet, mais les choses étant ce qu’elles sont, je l’ai repoussé à une diffusion plus tardive disons si jamais elle se réalise
Mais il y a ce film à propos d’une grande maison que s’était fait construire à Porto un cinéaste et qu’il a filmée au moment de s’en séparer 40 ans plus tard, quand il ne pensait pas que la vie devant lui serait encore aussi longue… Vous voyez de qui je veux parler. Ce très beau film (surtout le champ de dahlias avec Maria Isabel au milieu) est sorti cette semaine.
(mais oui, elle manque cette pièce)
(ou alors ça veut dire qu’ici on ne peut pas se soulager ?)
(ah non, mais ça fait peur, je vote pour ouvrir les gogues, les chiottes, le petit coin, les vécés donc)
@l’Employée aux écritures : en effet, je ne l’ai pas remarqué (il y a aussi le film au fils d’Irène Théry qui a l’air de quelque chose, il me semble) mais c’était pour faire pièce aux gros trucs qui ne sont plus des films, plutôt étazuniens, voyez… (faire « pièce » c’est bien dit) (sans forfanterie, hein)
@cjeanney : la mère à Carlos (le chanteur) (Françoise Dolto donc) lui disait que s’il avait des choses à dire injurieuses, il fallait qu’il aille là-bas pour les dire… (c’est une idée) (il me semble apercevoir, bord cadre en bas, dans l’image « salle d’eau » de cette magnifique demeure une sorte de) :°)