au fond il ne faudrait poser que des images, ce serait suffisant, on en aurait fini – ce ne serait plus de la fiction – se pose-t-on la question de la fiction qu’elle s’évade d’elle-même – il y a les accidents d’avion, une certaine marque est touchée ces temps-ci mais est-ce série noire ou malfaçon ou catastrophe systémique comme pour cette autre marque (étazunienne elle aussi : est-ce à cause de ces capitaux et de l’avidité de ceux, milliardaires déjà, qui y investissent ?) de pneumatiques – ici même j’en avais pris une partie – j’en avais été employé – prolo quelques années, quelques mois pour quelque désir de motocyclette – et voilà que ce bateau… il y a ici aussi quelque chose sur ces montagnes des mer qu’on ne cesse de construire alors que le monde des humains court à sa perte et sa fusion planétaire – ce serait trop simple: tout y passe… Ici un transport mégalomane; là des batteries qui s’enflamment; ces avions dont on avait eu l’espoir que la fabrication et l’usage seraient tempérés par temps d’épidémie et puis non; ce serait trop simple : on s’arrête on prend un pause – on en serait presque à regretter ces moments où, par la grâce de l’éruption d’un volcan, les avions ne rayaient plus le ciel, ça n’a duré que quelques jours, il n’y avait plus ces bruits vers 4 et toute la veille… mais voilà qu’une panne électrique a empêché le navigateur de redresser son petit rafiot – une bagatelle de dix mille conteneurs immobilisée – comme personne (sinon ceux qui les affrètent) ne sait ce qu’ils contiennent on est bien embêtés hein… C’est un monde merveilleux, et sur la mer bleue – toute la vie toute la vie – on navigue doucement… ce monde…
je dispose de neuf images, les voici.
Il était une fois un pont lancé au dessus d’un bras de mer
merveille de la technologie moderne, une prouesse
(j’aime ces nuages au fond de l’espace, là-bas où le temps reste calme et tranquille) cela se passe aux États-Unis (fédération d’Amérique du Nord) – et puis
un jour (je laisse la place aux commentaires)
boum – l’immense chose a détruit une des piles du pont –
on déplore une demi-douzaine de morts – il semble que les voitures aient été empêchées d’emprunter le pont –
le pavillon de Singapour est de complaisance évidemment – les assureurs espère-t-on assureront – on se mettra au travail
un accident industriel comme il y en a tant –
on découpe, on soude – on y travaille – le port lui reste à l’arrêt
ce pont porte le nom d’un avocat (Francis Scott Key – édifiante biographie…) (on s’en fout (encore que…), c’est certain mais enfin pour info) – ça n’a pas d’incidence – ça ne veut rien dire, le nom d’un pont, fut-il détruit par un navire du nom de Dali (c’est un peintre mais probablement homonyme – les héritiers dudit Avida Dollar devraient intenter un procès pour avilissement d’image) (ce que j’en dis) – non mais non
Quelques jours plus tard, une grue énorme a été dépêchée, on a pratiqué une espèce de chenal où peuvent passer des embarcations plus proportionnées – pendant ce temps-là, restons sans crainte, les affaires et les guerres continuent – les armes parlent – les pauvres meurent de faim…
oh vous que je crois deviner (même si cette fois vous ne signez pas) vous êtes tel une résonance du monde et de ce qui se cache derrière les événements visibles ! salubre
et ça nous vaut de belles images mais qui ne suffiraient pas
Un jour, un jour…j arriverais à démontrer sci-en-tifik-ment que tout cela, et tout ceci, dépasse simultanément qu els les bordent les limites de perception humaine de ce que l on appelle pompeusement Nature…ou pas.