Pont du 18

 

 

dans les faits, le pont se trouve entre le 10 et le 18 – l’exposition ici présentée est installée côté 18

il y a un truc qui me dit « tu t’éparpilles » et c’est vrai (façon grenade à fragmentation dirait un acteur interprétant des dialogues d’audiard michel – lequel collabora au je suis partout de la première moitié des quarantièmes années du siècle dernier – de l’histoire ancienne incongrue oubliée – et se battre pour d’autres que les siens est-ce bien légitime ?) (l’opportunisme règne – je continue : un mois pratiquement sans maison, quelle horreur…! ) – il y a une exposition d’images photographiques sur le pont qui passe au dessus des voies de la gare du Nord Babylone – elles ont été réalisées dans les années soixante du siècle précédent alors je les pose ici, ce seront réminiscences remémorances mémoires ou simplement des images qui ne montrent, comme toutes, qu’une partie, infime partielle et partiale, d’une espèce de réalité d’alors (j’avais dix douze ans)

On la présente en deux épisodes

Ça commence par des explications lesquelles se retrouvent en bout de course – ça fait qu’il n’y a pas de début – et donc c’est sans fin – je n’aime pas la dénomination de ce pont qui m’apparaît un peu comme le changement pour le golfe par ces salopards de gougueule (usurper le nom d’un pont sur le Tibre est une attitude obscène, typiquement contemporaine, j’entends bien) – on en déduit logiquement qu’il s’agit d’une exposition sans queue ni tête – il s’agit de cette municipalité (on ne va pas cracher dans le cadre mais enfin…)

RAF* de la glose (on remarque, cependant, que de couleur, au titre, il n’en est qu’une…)

je la pose quand même par acquis de conscience disons – il y en a deux ou trois de loupées, je les reposerai peut-être – il y en quelques unes où on discerne l’opérateur en casquette arrosant l’arrosoir et l’arroseur tant pis – dans l’ensemble elles donnent un ton – c’est de la couleur, sauf peut-être celle du parc Montsouris – mais comme c’est la neige…

on commence – l’oiseau, le vélo, le pont suspendu : c’est juste là

prise du haut d’une des tours cathédraliques – je suppose – gauche cadre la librairie Shakespeare et compagnie ( on ne fait que l’imaginer)

(une image dédiée à Modiano je suppose)

la garde républicaine passe – la légende à peine visible dit « Saint Michel, Paris 5° » : très bof ça me semble plus le débouché de la rue de Bièvre (non, des Bernardins) – mais je n’aime pas qu’on ne prenne pas garde aux détails – dans ce genre-là (par l’automate)

le pont est celui de l’Archevêché il me semble .
Continuons sur la voie : Troka sur la rive droite

ou alors

70 ans plus tard – non mais ce ne sont pas comparaisons –

presque un autoportrait (je ne lis pas la légende- j’y retournerai je la referai je la reposerai) – j’ai vaguement le sentiment de distinguer la choucroute (le campanile surtout il me semble) à l’ignoble thiers – un profil

il est indiqué Paris au téléobjectif – ah – les toits en tout cas – voici celle en noir & blanc il me semble bien

je me rends compte qu’on ne lit pas les titres (assez truistiques d’ailleurs) – il est écrit  BERNARD PLOSSU | Parc Montsouris, Paris 14°, 1967 – 

 

Rue de Nevers Paris 6° laquelle indique un peu l’appartement des Modiano après guerre – ou à peu près

suivre poser ses pas dans les pas avancer et transmettre

Gare de Lyon, Paris 12° 1967 | Paris 1967  – le reflet, ce type de voiture (roue de secours – il y a là aussi une 4 chevaux je crois

Paris 1967 – pension occasion bois & charbons – 

On continuera.
On trouverait des images du photographe et de ses amitiés amours et autres de familles ici.

 

6 réflexions au sujet de « Pont du 18 »

  1. retour sur jeunesse (et il y a longtemps que je n’avais pas rencontré le nom de Plossu.. il est vrai que je ne fréquene plus les expos de photographie) – c’était gris notre monde, moins maquillé que nos jours de maintenant

  2. J’aime beaucoup (je découvre, je m’y connais autant en photographie qu’en chimie des particules), et aussi la sorte de tranquillité là-dedans à être concentré sur ce qui est vu, merci (Plossu, je garde le nom)

  3. @brigitte celerier : le traitement de l’image doit y être pour quelque chose – en vrai on a l’impression d’une exposition gros grain… Mais Plossu est un photographe aimé oui. Merci de votre passage Brigitte

    @cjeanney : oui je crois que c’est ce qu’il cherche – c’est un photographe de voyages surtout (sous le lien on en voit quelques unes). Merci à toi Christine

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