On va en mettre un peu partout, histoire de convaincre les futurs acheteurs ou locataires, qui peut bien savoir ?, de cette maison (serait-elle témoin) du bien fondé de la décoration contemporaine. Elle indique, en effet, un état des moeurs et des actes de ce pouvoir (comme on vote en fin de semaine – pendant le week-end, évidemment – voilà qui donne quelques pistes pour accomplir un devoir civique de plus en plus inepte (enfin, il me semble). Commençons par les fondamentaux (comme ils disent au foot)
c’est un bon début – viennent ensuite les tentatives d’éveil –
le point d’interrogation serait à proscrire – un remède à nos agacements
pour les plus jeunes, cette exhortation
un peu de rire pour nous détendre
le tout pourrait nous détendre, en effet, un tel pathétique provoque un sourire, mais le tragique, le drame l’horreur n’est jamais loin : c’est que la réalité nous rattrape
et ce sont les blessures (on n’a pas encore touché à la sacralité de la mort, mais on n’oublie pas Rémy Fraisse sur les lieux du barrage de Sivens, dont la construction inique a été abandonnée, ni Zineb Romdhane de Marseille, quatre vingts ans – et c’est bien une honte pour ce pays, non plus que l’ignoble saccage des cabanes de Notre-Dame-des-Landes)
et tant et tant de blessés, meurtris, handicapés aux vies déchirées, estropiés mutilés, pourquoi ?
pour rien, pour ne pas entendre, pour ne pas écouter et satisfaire des intérêts immondes – ne rien partager, ne rien donner –
garder la tête hors de l’eau, rire de l’enflure d’alors renouvelée aujourd’hui
continuer quand même à écouter de la musique, aller au cinéma ou au théâtre ou ailleurs, renouveler les émois et garder sa dignité
rire encore et malgré tout – image suivante : (c)Dominique Hasselmann)
et vivre, ce n’est qu’unis que nous gagnerons
que le printemps soit avec nous…
en entrée de billet, la lagune de Faro, au sud du Portugal – juste pour le plaisir