je ne sais pas bien pourquoi la musique et Doisneau ont été mis en exposition, sans doute parce que celui-ci aimait assez celle-là pour être engagé à aller couvrir comme on dit quelques concerts – son amitié avec le violoncelle et l’un des ses plus fervents adeptes, Maurice Baquet, a du faire le reste – j’imagine.
image trouvée, les rues de New York, la neige, le gag. Le lieu est le musée de la musique, dans la cité du même nom, dont on a changé le titre – mais ce lieu-là, je le préfère avec son titre ancien.
L’exposition montre des personnages que j’apprécie je pose mes photos ainsi que je les ai prises – j’en fais profiter un peu cette maison qui me semble de plus en plus vide – décorons, soignons nos effets, tentons d’habiller murs espoirs et esprits.
Il fait toujours beau quand on entend de la musique et des chansons… Désole du flou, ici c’est Germaine Montero – derrière elle Vladimir Cosma – elle sourit chante sans doute, il joue du piano quelque chose de la pause, pourquoi pas ?
Vient ensuite Jean-Roger Caussimon – à la Rose rouge – de près
puis de plus loin (ce sont ses manches courtes qui me plaisent – mais lui aussi que j’aime)
et dans le même cabaret (si je ne m’abuse) les frère Jacques
troublé comme La Calas (quel hommage mets-je ici, c’est pour ne pas oublier, Maria, seulement – pardon, pardonne-moi)
(on la reconnaît à peine, cette divine mais on devine un peu de sa grâce – je me souviens d’elle avec Pasolini à l’arrière du bateau – et de la fin de sa vie si triste dans ce Paris d’alors) (j’ai oublié je préfère j’ai oublié ces voiles ces tentures ce refus de la lumière – j’ai oublié) ici
adoré le costume de Vincent Scotto, l’homme aux quatre mille chanson –
vu Fréhel une dernière fois
(au bal des Tatoués – les Escarpes, place de la Contrescarpe) et j’ai sauvé ce cartel informatif
Viennent ensuite des plus contemporains (j’ai laissé Charles Aznavour, sur le tournage de « Tirez sur le pianiste », Juliette Gréco qui avait encore son nez comme disait la chanson et les Rita Mitsouko, comme Jacques Higelin dans le parc) ici le fils de Marc Chagall
David McNeil, cette image de Pierre Schaeffer qui évoque tellement le type qu’il était
cette autre de Thomas Fersen (c’est aux puces de la porte de Vanves)
et enfin celle-ci de Sapho
(on ne la reconnaît guère)
Enfin, tant pis, Robert Doisneau a tiré sa révérence à la fin du siècle dernier (1994) – la photographie comme on l’aime, un peu dans le genre de celle de Willy Ronnis.
merci pour leur passage éclair dans ma mémoire… un sourire
(et le souvenir d’un soir entre autres à la Contrescarpe, Dieu que j’étais jeune !)
Merci pour tout (le fils de Chagall, le bal des tatoués, ah…)