J’ai mal dormi. La maison s’était écroulée dans un torrent en crue, ou bien elle avait disparu dans une ekpurosis (mot que je persiste à vouloir écrire ekpyrosis, comme il devrait l’être) rituelle. Je ne me retrouvais plus moi-même. L’appartement, lui, étend ses tentacules vers le haut (un grenier inexistant, une chambre de bonne réaménagée en buro bobo) et vers le bas (une cave qui ne contient aucune bouteille, bues qu’elles sont dès leur entrée dans le logis). Le mot logis me fait penser au logis du loup, je croyais me souvenir d’un village appelé ainsi, mais je ne retrouve qu’un bâtiment, la Maison Calcat à Blois, aussi dite Logis du Loup, inscrite aux monuments historiques le 28 mars 1997. Le nom de Blois renvoie lui aussi au loup par le chemin (suivi à la queue leu leu) de termes celtes ou gaulois.
(La Loire à Blois, photo Diliff)
D’ailleurs Augustin Thierry, auteur des Récits des temps mérovingiens, était né à Blois : la boucle est bouclée, il devait bien y avoir force loups dans les temps mérovingiens. Et voilà que je découvre qu’il a écrit aussi une Vie et mort de Thomas Beckett…