D’un voyage à l’autre #4 : espèce de série inspirée disons des voyages effectués par O.Hodasava sur son site Dreamlands virtual tour.
Douchanbé, c’est une localité du Tadjikistan – c’en est même la capitale – (ou Dushanbé) – Asie centrale, ex-union des républiques socialistes soviétiques – en gros c’est là
c’est pour qu’on se repère (en vert) – les billets de Dreamlands virtual tour sont, depuis quelque jours, orientés Asie Douchanbé pourquoi pas – on parle aujourd’hui de ce que d’autres pourraient voir là-bas – je suis coutumier du fait (il s’agit de la quatrième recension des diverses recherches que j’entreprends le matin, vers sept heures trente quelque chose) (en semaine) – on aura ici, là ou là les 3 premiers billets de cette affaire – en vrai c’est donc la capitale (je croyais que c’était Tachkent mais je me trompais – c’est celle du voisin, l’Ouzbékistan) (il s’agit d’un pays sans mer) l’hiver il y fait froid – la voiture robot n’y passe évidemment pas – le capitalisme a ses propres fantasmes comme on sait – ce sont donc des images réalisées par quelques personnes j’imagine – je ne sais pas lire l’alphabet tadjik (j’imagine qu’elles et ils parlent tadjik) (un peu comme le russe je suppose – j’en sais rien) – il y en a du reste un bon paquet de ces images réalisées par un gonze qui va en vélo (ou une gonzesse, j’en sais rien non plus) (quoique le vélo, comme on le voit là, gauche cadre, soit plutôt marqué masculin – bof mais quand même)
quatorze images donc de ce lieu (ici réparer son vélo), de ce que j’en ai plus ou moins retenu – il y a des couleurs surtout – et peut-être comme toujours, je n’irais jamais là-bas – le peut-être est quasiment certain – qui peut dire ? je n’ai pas le temps, j’ai des trucs à faire – on ne va pas non plus mourir tout de suite – avançons, voulez-vous ? ce qui est sur le mur d’une salle de sport (pas mal de salle de sports muscu truc à la con mais peu importe – l’âme slave le corps quelque chose ? peut-être bien – en tout cas ceci
un mec un vrai (à pleurer ? peut-être, qui sait ?) – se faire couper les cheveux (traitement d’image du coiffeur et non de l’auteur du billet)
(c’est moi, ou ça vous a quelque chose de semblable ?) ( c’est moi, certes) c’était l’intérieur, passons au patio
(je ne connais pas signification de ce signe droite cadre, petit doigt levé (tant que ce n’est pas le majeur) quelque chose de la couleur – entrez, par ici (ils’agit d’un autre restaurant)
une espèce de carnet de voyage, un passage dans le temps et l’espace – je passe, je m’en vais – c’est imaginaire, c’est collaboratif, c’est enrichissant – j’avance, je mets un disque d’Amalia et puis je continue –
remarquable, sans doute – jardins, rues, chemins, je ne m’attarde pas, je me suis donné une heure avant de reprendre la saisie – j’aime voyager
locomotive à vapeur, char d’assaut pour la victoire finale de l’étoile rouge
il y a une flopée d’images de machin (le chef, le leader maximo, le fürher, que sais-je ? mais j’en mets pas, tu m’excuseras), il y a de la neige et des enfants des jeunes gens
le monde comme il va, mais surtout des couleurs, j’ai aimé, à Duchanbé, les couleurs, les verts de ces murs des arbres de la haie de l’auto
(sous son drap on ne la reconnaît pas, l’arbre cache l’écusson) (une Lada peut-être bien) – les couleurs, ce vert pastel, cet or, ce bleu
celles de cet homme assis en gris comme s’il ne voulait pas être dans l’image, le rouge du mur, la porte dans les jaunes, la veste et le vert derrière la rampe blanche- qui sait ce qu’on prend en photo ? – le soleil sur le pavé bicolore
il en reste une, je ne sais plus, où se cache-t-elle ?
Ici la sculpture devant l’aéroport international – voici la dernière, au revoir, adieu à bientôt (c’est l’opéra Ayni et presque le monde est déjà parti…) (dans les rouges, fatalement