dans l’actualité se bassinent les guerres – les forces se combattent, aux commandes les extrêmes droites – chez les malheureux russes, chez les pauvres israéliens – ces gens, comme les chemises brunes d’ici : avec des impôts qui devraient servir aux hôpitaux, aux écoles, aux universités, à la justice (j’en passe de pires sans doute), on rétribue des parlementaires, ils sont un peu moins de quatre-vingt-dix; des fonctionnaires : ils forment un aréopage de sages, lesquels viennent de nous annoncer que oui, la peste brune est bien une peste brune et oui, il s’agit en effet de la bête immonde… Cette couleur qu’arborent fièrement contre subsides éloquents ici ceux qui maintiennent l’ordre.
La légende est à lire avec attention.
« Le monde est tel qu’il est« chantait l’artiste (Higelin, je l’aime toujours)(comme ma grand–mère – d’ailleurs elles étaient deux). J’ai glané quelques images, comme dans un carnet, je les pose ici – sur les murs de la ville où j’étais (Gênes) des slogans anarchistes – la bourgeoisie (catholique, certes) du lieu en était outrée… Je me suis souvenu de ce « La liberté ou la mort »ou de cet autre « Never surrender ». Ces choses nous concernent, au plus près. Ici ne sont que des échos… Ici une rescapée – le type qui a ordonné la charge qui a manqué de tuer cette femme, un certain Rabah Souchi, a pris six mois avec sursis et une promotion dans son corps (et ses émoluments, évidemment : c’est aussi un fonctionnaire)
Déni de justice ? Procédure simplement, la loi est faite par ceux qui protègent ces actes.
Essai floral
Des monarques – des otages…
Plus tendres ?
(La productrice du film,un acteur, une réalisatrice, le producteur du film, le co-scénariste) oscar du meilleur scénario – je lisais l’entrefilet relatant que ledit film avait cumulé quatre-vingt-dix prix cinématographiques depuis la palme d’or qu’il reçut à Cannes – et au box-office (ce qui veut dire : la caisse, le retour sur investissement) quelque chose comme 22 millions de dollars (à titre de comparaison, un autre film (étazunien celui-là à la gloire d’une poupée blonde) a rapporté à ses producteurs un milliard et quatre cent millions… (soixante-dix fois plus…). Une autre, pour le verdict
(j’aime beaucoup le type derrière les deux récompensés qui singent un baiser, droite cadre : il fait quoi, à ton avis ?)
Des échos donc et retour sur terre ?
(est-il utile de préciser que le »PP » (parti populiste) (pardon populaire) est d’obédience droite (radicale comme on dit aujourd’hui – sinon d’extrême droite ?) (bah oui)
Grâce au ciel, on aura des jeux en été – ce sera magique – des milliards d’êtres humains meurent de soif de faim de guerres – tentent d’échapper à cette histoire – ça ne fait rien, jouons – participons c’est l’important comme disait l’autre.
Il n’est pas certain qu’elle accepte d’ailleurs de chanter pour la cérémonie d’ouverture – on verra ? (elle n’a pas confirmé et le minuscule du faubourg non plus). Vingt-huit ans.
Ici encore une image datant de loin
près de cinq ans : c’est à présent une vraie star (la preuve ? la droite radicale US s’en prend à elle) – trente trois ans – – il est encore cependant permis d’espérer…
Encore que
la droite radicale (raciste, homophobe, antisémite et j’en passe) (celle de la bête immonde et de la peste brune – celle-là même dont on nous rebat les oreilles qu’elle « va gagner » – cette pourriture-là qui revient) insulte la chanteuse, et nous resterions là, sans rien faire ? Non.
La chanteuse country Taylor Swift chante l'hymne national avant le match entre les Dodgers de Los Angeles et les Rockies du Colorado le jour de l'ouverture au Dodger Stadium le 9 avril 2007 à Los Angeles, Californie. Stephen Dunn/Getty Images/AFP == POUR LES JOURNAUX, INTERNET, TELCOS & UTILISATION DE LA TÉLÉVISION UNIQUEMENT == (Photo de STEPHEN DUNN / Getty Images Amérique du Nord / Getty Images via AFP)
add. du dimanche 4 février 24 vers 9h15 du : le rédacteur se rend compte que le titre de son billet a déjà utilisé (par lui-même d’ailleurs, ce qui prouve sa suite dans les (ou sa fixité des) idées) pour une autre humeur – qui explique bien d’autres choses en somme – c’est là
bah il y a là aussi cette recette (mais non, je préfère n’en garder que celle des confitures)
il y a eu cette chanson de Colette Magny (je l’aime bien – elle chantait aussi Melocoton que j’aimais aussi beaucoup, sur un même album, en 1965, vers mes douze ans bien que n’y comprenant que pouic) : j’ai pour cette femme, comme pour Mercedes Soza une affection particulière; j’adore aussi (et d’abord sans doute) leurs voix. Chanson qui est passée sur radio paris à la suite de quelque chose (sans doute avais-je trop bu pour me souvenir – ou autre chose pensé-je à mes amours d’antan (« c’était de la grisette » disait le poète) – et par ailleurs, je dispose dans un dossier de quelques images (seize pour tout dire) dont je voudrais illustrer les paroles – ça vient un peu comme un cheveu dans le potage, je sais bien, mais c’est comme au mitan (à part que tout est centré) (sur la page, veux-je exprimer) : pour voir si quelque chose se passe – la chanson donc étant composée de trente six (disons) vers (lesquels forment six couplets – c’est sans refrain : ça vient de chez Victor Hugo, certes : c’est écrit comme on aime, tu verras), je pose des images à intervalles assez réguliers – il s’agit d’images d’une chanteuse mondialement connue (crois-je croire : il y a quelques semaines, je ne la connaissais pas) (elle fut objet d’une étude de cas en atelier) – je ne suis pas non plus aficionado de ce type d’étoile – mais petit à petit je reconnais que je l’aime bien (notamment parce qu’elle pourrait bien foutre l’ordure à la poubelle) – cela (ma sympathie pour elle) n’a que peu d’importance – les images sont trouvées par un dispositif rôdé donc en atelier un an durant (la traduction des légendes (lorsqu’elles apparaissent) est effectuée automatiquement (artificiellement sinon intelligemment) par le robot et reproduite en l’état) – celles-ci illustrant celle-là (les images nous sont parfaitement contemporaines – TS à ses « débuts » puis le temps passant – le tout n’étant pas exactement chronologique)
Nous sommes deux drôles Aux larges épaules
Deux joyeux bandits Sachant rire et battre Mangeant comme quatre Buvant comme dix
Quand vidant des litres Nous cognons aux vitres De l’estaminet Le bourgeois difforme Tremble en uniforme Sous son gros bonnet
Nous vivons en somme On est honnête homme On n’est pas mouchard On va le dimanche Avec Lise ou Blanche Dîner chez Richard
Nous vivons sans gîte Goulûment et vite Comme le moineau Haussant nos caprices Jusqu’aux cantatrices De chez Bobino
La vie est diverse Nous bravons l’averse Qui mouille nos peaux Toujours en ribotes Ayant peu de bottes Et point de chapeau
Nous avons l’ivresse L’amour, la jeunesse L’éclair dans les yeux Des poings effroyables Nous sommes des diables Nous sommes des dieux
ça ne marche pas si mal
Ni dieu ni maître, certes.
Ici les autres vers de Victor
Nos deux seigneuries
Vont aux Tuileries
Flâner volontiers,
Et dire des choses
Aux servantes roses
Sous les marronniers.
Sous les ombres vertes
Des rampes désertes
Nous errons le soir,
L’eau fuit, les toits fument,
Les lustres s’allument,
Dans le château noir.
Notre âme recueille
Ce que dit la feuille
À la fin du jour,
L’air que chante un gnome.
Et, place Vendôme,
Le bruit du tambour.
Les blanches statues
Assez peu vêtues,
Découvrent leur sein,
Et nous font des signes
Dont rêvent les cygnes
Sur le grand bassin.
Ô Rome ! ô la Ville !
Hannibal, tranquille,
Sur nous, écoliers,
Fixant ses yeux vagues,
Nous montre les bagues
De ses chevaliers !
La terrasse est brune.
Pendant que la lune
L’emplit de clarté,
D’ombres et de mensonges,
Nous faisons des songes
Pour la liberté.