souvenirs

 

 

 

il y a certainement des endroits où on aimerait tant aller – j’avais à l’idée cette chanson (Gérard Manset, La mer Rouge) qui me faisait souvenir de cet aventurier, et  de ses trafics d’armes ou d’êtres humains – c’était l’époque, le début dit-on parfois de la fin qui nous échoit ces temps-ci avec cette joyeuse maladie qui nous emprisonne dans nos propres errements (la planète n’en a juste rien à faire, tsais) (les océans s’acidifient, et alors ? les températures montent ici, descendent là, et après ?) – et puis comme on sait, elle n’empêche rien, cette maladie – les affaires sont les affaires, on enrichit l’uranium afin de se doter du graal – l’imbécillité humaine est sans fond – là-bas on emprisonne des savantes (c’est pour ça, ce billet, tu vas voir) (mais je ne vais pas la nommer, elle est assignée à résidence, à son poignet un bracelet comme en portent les repris de justice) et samedi dernier, un certain François Nicoullaud (oui, c’est dans la vraie vie, me dis-je) (sous le lien, un article de Libé), ancien ambassadeur de notre beau pays en Iran il y a quelques années, est décédé. Ici, à Paris (ici, c’est à Paris, pardon). Alors ces quelques images que j’ai trouvées grâce à lui (car c’est à Suez qu’il est né, alors me dit-on, Port Tewfik – il est né en Égypte, et sa vie (pas que professionnelle) durant il a œuvré pour qu’advienne la paix). Ça ne fait rien, je me permets de poser ces images dans la maison, elles indiquent des réponses (l’envie de partir sans doute) à la question « c’est comment par là-bas ? » même si elles ne montrent que des plans – on y sent la chaleur, c’est déjà ça de pris…

souvent ce genre d’image m’indique que je ne prends que ce qui ressemble à ce que j’imaginais * – mais tant pis, un porte-conteneurs…

– elles viennent aussi des bords du canal – mais très souvent (ce sont des images posées là par des gens et pas le robot) elles vantent des hôtels

j’aime le bateau droite cadre, et devant la petite silhouette –

est-on le matin, est-ce le soir ? – est-ce quelque chose de la merveille de l’enfance – les bateaux surtout

lesquels croisent à longueur d’année

n’importe encore – non, juste pour dire aussi que samedi dernier, c’était le nouvel an en Iran, Norouz ils appellent ça (elles aussi) ça veut dire le printemps – et celle pour laquelle ce billet tente de garder souvenir – tente et y parvient – a posté à son comité de soutient cette merveille de pierres turquoises – c’est l’an nouveau 1400, soit un nouveau siècle… Des choses changeront-elles ?

*add. du 25 mars vers trois et demie :
j’avais oublié, mais il y a cette image (un dessin, sans doute, mais du point de vue du bateau) du canal de Suez, dans le cahier de mon père (7 ans jour pour jour – ça me donne de l’espoir, tu vois) (j’en manque tant)