9 dispersion

 

 

 

 

 

amie lectrice, ami lecteur ces images, posées sans autre forme de procès que la joliesse des évocations (on reconnaît les gens : ce « on » pour le rédacteur, l’opérateur, le tourneur de pages et d’autres métiers encore comme dactylographe ou blogueur (dactylographe est un métier cité dans la charge de l’ami Léo Ferré qu’on trouvera  en lien), d’autres encore peut-être laissés à l’appréciation du lectorat) (ce ne sont aussi que des portraits) : elles sont cependant toutes appréciées de moi à un titre ou un autre (par exemple j’aime la sincérité de Janis Joplin, et les larmes de Doris Day) – un petit lexique en fin de billet vous indiquera les patronymes de ces acteurs de la maison, prenez-le comme un petit jeu – j’ai numéroté les diverses représentations à ce simple effet – bienvenue en cette énième galerie.

 

je me disais allant mon erre (sénatoriale, j’eusse aimé, je ne serais plus en proie à ces suées nocturnes concernant l’état financier de mon maigre budget) je me disais « des images c’est bien joli, mais à quoi ça peut bien servir, sinon au souvenir ? » Je me souviens de la Moreau (1)

je me souviens de ces temps passés (2)

– lui s’est jeté en bas de sa tour – quelle terrible fin – je me souviens (3)

du palais des Congrès (Paris, place de la porte Maillot, grand amphithéâtre de plus de 3700 places) où il dirigeait sa musique (et on entendait aussi, au loin dans les souvenirs encore neufs : (texte de Préface) : « Ravel avait dans la tête une tumeur qui lui suça d’un coup toute sa musique/Beethoven était sourd/Il fallut quêter pour enterrer Bela Bartok/Rutebeuf avait faim/Villon volait pour manger/Tout le monde s’en fout » – et aussi le « je t’aimais bien tu sais » qu’on peut lui adresser) (je me souviens d’Aznavour dans cette salle aussi bien) (4)

beaucoup le cinéma surtout (il n’y a pas que la couture, la peinture ou la musique dans la maison) – et le théâtre (5)

formidable Ariane (Alexandre et sa maison de production) (il y a des gens admirables, et durant ces mois passés, heureusement qu’on les entendît) (6)

formidable David Graeber trop tôt disparu – des goules, des fantômes, des spectres, des ombres qui reviennent (7)

Doris Day appelle son fils (dans L’homme qui en savait trop (Sir Alfred, 1952), on y voyait Daniel Gélin grimé en arabe et poignardé dans le dos) on rêve, on oublie (8)

casquette, lunettes, trompette (bouchée) – (9)

même flou on te reconnaît Idir, ton sourire (chapeau bas) (10)

songes, esprits, illusions – ces choses qui ne passent pas, ces êtres ces images ces plans – et pour finir Paris où toujours passe le 86 (11)

sur la rue des Écoles – ici sans doute en 1952, le film de René Clair (un petit rôle pour une de la famille Casadesus, Maryse) où Gérard Philipe jouait un malheureux musicien fauché – le joli monde

 

 

dispersion  une série des couloirs de la maison{s]témoin, pour ne pas oublier

 

1.Pierre Cardin, couturier; 2. Nicolas de Staël, peintre; 3. Léo Ferré musicien; 4. Henri Alekan, chef opérateur de cinéma, René Clément réalisateur de cinéma; 5. Ariane Mnouchkine, reine du théâtre; 6. David Graeber économiste; 7. Doris Day actrice de cinéma et chanteuse; (8) Miles Davis trompettiste bouché et musicien; (9) Idir chanteur magnifique;  (10) Giulietta Massina (formidable) actrice de cinéma; (11) carrefour rue des Écoles/rue Champollion, Paris 5 : un autre image, à peu près semblable (certes, le populaire y est maxé) mais en couleurs, prise de nos jours

 

 

Album (dispersion,… ) (7)

 

 

 

 

sait-on jamais ce qu’on est en train de faire ? je regardais ces images, un jour, j’ai continué (j’ai dû découvrir – si ça se trouve – une pile de magazines dans un coin (se fut-il agi de « Lui » ou autre joyeuseté plus libidinale, y aurais-je attaché (tant d’) importance ?) (je veux dire 7 billets, ça commence à faire) (je vais te créer un lien, t’en fais pas) (les visiteurs, les futurs acquéreurs, les passants, les oisifs (qu’ils – ou elles – soient femelles ou mâles) (on s’y perd, hein) les intéressés, les habitués et autres ectoplasmes planant dans les parages du lotissement ne m’en voudront pas, j’espère : je ne garde que ceux (et celles) que j’aime) (quoique parfois, je cède à l’actualité mienne) il y avait le goût du décor (comme au cinéma : longtemps ici, je parlerai encore de cinéma – notamment « Mon cher enfant », sans doute la semaine prochaine – on posera le billet quelque part entre la cuisine (où la famille s’alimente) et la chambre – dans le salon, le père consulte internet et facebook – mais nous verrons) – je récapitule, sur les oreilles je porte casque diffusant une musique que j’aime (rien ne peut, jamais, se passer sans musique) (je veux dire au cinéma – le film sans musique, c’est presque une honte – par exemple les frères Dardenne (qui produisent pour partie ce « cher enfant ») n’en posent guère dans leurs réalisations) – « Shine on you, crazy diamond » chante le groupe – et c’est ainsi que je commence

 

la légende est inutile (quoi que je ne sache pas qu’on reconnaisse ici le garçon) (je pose une étoile (*) laquelle renvoie à l’énoncé du nom de l’artiste – je ne vois pas qu’on le reconnaisse sur l’image)

je n’ai lu que peu de choses sur cet Anthony-là (je l’ai adoré, pratiquement, dans la Strada (Federico Fellini, 1954) ( la verve et la grâce de Zorba le grec (Michael Cacoyannis 1964))

les images viennent dans un ordre que je connais pas (il n’y en a pas) – ici, je reconnais que l’affaire est tremblée (ils sont sept et mercenaires (John Sturges, 1960) toute ma jeunesse sans doute (je l’ai vu au Pax) (la musique magique) – en numéro 2, Steve McQueen, avant dernier en noir Robert Vaughn – en premier le chauve Yul Brynner (et les autres, Charles Bronson, James Coburn (sans doute le dernier, là), Brad Dexter et Horst Buchholz) (c’était à A., rue des Otages, l’immeuble a été détruit, remplacé par un commissariat de police (partout et justice nulle part) (je dis ça pour aujourd’hui, 19 mai où ça défile dans la rue, envie de gerber) ici un chanteur

le premier (*) chanteur (ils font le même métier) était Julien Clerc – ici on a droit à Gérard Manset – (son Manteau Rouge) ah bah

Jacques Audiard (on vient de voir Dheepan, palme d’or à Cannes en 2015 – c’est pour ça – mais cette conjonction qui me fait frémir : le carnage de Charlie hebdo, de l’Allée verte Nicolas Appert en janvier : où en était-il, en montage ?) (entendu parler avec Michel Ciment) (et non, je ne l’aime guère – tant pis) un autre chanteur, Rachid Taha

(on aura remarqué que : 1. la nappe de la table de la salle à manger de la maison[s]témoin est jaune (il s’agit d’une toile cirée); 2. il n’y a encore que des représentations mâles)

hasard objectif, voici Simon Abkarian (qu’on avait aimé dans Djam) (Tony Gatlif, 2017) (un film gréco-turc…)  (un de mes héros que je croisais au tabac qui fait le coin de la petite rue (en impasse donc) où on trouverait un musée de la poupée – vers Rambuteau (impasse Berthaud) – s’il venait à l’idée saugrenue d’en rechercher un) un type extra – et voici, extra aussi, une réalisatrice, dessinatrice

on l’aime beaucoup, Marjane Satrapi (Persepolis, entre autres – prix du jury, Cannes 2007)

Léo et sa musique – je croyais que c’était à Monte-Carlo (où il naquit) mais non – c’est à Montreux – de la même manière je confonds : pour Marjane je pensait qu’elle était l’auteure (elle en aurait été tout à fait capable)  des Hirondelles de Kaboul (mais c’est Yasminha Khadra) (réalisé ciné d’animation par Zabou Breitman)

ah la la Maria Casarès… (après ça va être difficile, hein Mélanie…pfff)


ici dans le rôle de Marguerite (alors Antelme) Duras dans « la Douleur » (faut que je le lise, ça fait partie des  obligations) porté à l’écran (comme on dit) par Emmanuel Finkiel, (2017) mais je ne l’ai point vu – dommage ? je ne sais…

un chanteur, Christophe, « les mots bleus » et les autos de sport – salut l’artiste

et puis Blaise Cendras (cette image, ce visage qu’on ne connait que peu) (si tu veux que je te dise, c’est surtout pour ça, ces images, pour les reconnaître si par hasard on les croise) (dans la rue, ou au cinéma) (juste pour savoir que ce sont elles et eux)

quelque chose de la Révolution incarnée (on l’aime assez, encore, Adèle croisée aussi au bar-tabac de Jourdain, un jour – qu’est-ce que ça peut faire ?)

c’est Ingmar Bergman photographié par Irving Penn (merveilleuse image hein) (fait penser à ce matin où j’écoutai, avec le café, une photographe qui disait que « les stars n’aiment pas la photo » – elle les traque – comment aimer un prédateur ? comment vivre sans image de soi, aussi, quand on est actrice (ou teur) chanteur (ou teuse) – il faut fermer le poste avant sept heures moins cinq en vrai) – et puis

Marceline (Loridan Ivens) qu’on a déjà vue ici (ça ne fait rien) – et pour finir, l’une de mes héroïnes (il en est d’autres, mais elle, Anna Magnani…) (dans la Voix humaine, texte de Cocteau pour le théâtre – mise en scène Roberto Rosselini, 1948, première partie de L’amore)

magique

 

la photo d’entrée de billet est de Denis Pasquier.

 

Les divers billets (au nombre de six) qui constituent cette dispersion se trouvent ici.

 

L’attente

 

 

Même si je tiens par devers moi les divers documents qui servent à l’élaboration de ces billets (des livres ces listes, celles des individu.es les plus riches du monde; les femmes du nouvel Hollywood; les index travaux en cours cinéma) déposés ici pour qu’elle vive, cette sacrée maison (je ne vois pas tellement pourquoi, par ailleurs, mais ce métabolisme-là, je l’évacue de ma table), il m’arrive de me dire que je ferais mieux de tout copier ailleurs, sauvegarder pour en faire autre chose (mais quoi, évidemment) que de les laisser s’empoussiérer dans un grenier, un lieu destiné au seul usage de représentation – ici, si les gens viennent (moins avec l’opérette de cette dernière année, c’est vrai mais ils viennent), c’est maxés c’est vrai aussi; on leur intime de se nettoyer les mains (car ils les ont évidemment – et par construction – sales) au gel; on leur demandera assez vite (dans les prochaines semaines, tu verras) une preuve de leur vaxination (il n’est pas certain qu’on exige d’eux une certaine marque, en provenance d’un certain pays) – la plaie ouverte, la ville dégorge de ses habitants dans la province (en région), un pus s’exhale par le « télétravail » – ni télé ni travail – et les soignants sont exsangues (ils sont très forts, on ne se méfie jamais assez de l’opportunisme qui prend les « décideurs » – ils sont plutôt mâles, ils sont plutôt cravatés, ils font attention à ne pas se laisser reconnaître – je me souviens de Léo qui leur disait « vous faites mentir les miroirs«  ils sont toujours à la manœuvre, immondes, je me souviens de Virginie Despentes qui en parlait parfaitement : juste une phrase : « Quand tu confies un budget de plus de 25 millions à un mec pour faire un téléfilm, le message est dans le budget« ). Il y a eu cette affiche collée quelque part

Le hic (le problème, l’ennui, le malaise) c’est que DF est justement de ce camp-là (comme disait l’autre,

tu te souviens de la place d’Italie), ainsi sans doute que JMP – et donc sur ce travail, quelque chose plane et c’est probablement la raison qui fait que je voudrais en faire autre chose. Une critique, peut-être, sans doute, probablement. Je l’entrepose pour partie ici sans doute aussi parce que le fardeau est trop lourd, j’imagine mais c’est vrai aussi que c’est égal et inutile (en rêve parfois, la grande panne engloutit tout, l’électricité n’existe plus et les écrans restent au noir). J’ai le souvenir d’une nuit, il devait être onze trente et je m’apprêtai à me coucher lorsque je reçus un appel téléphonique qui m’informa que l’entièreté de mon petit intérieur était en train de brûler – plus rien, juste un disque dur, et tout ce qui restait sur le « rézo », le ouèbe ou la toile, quelque chose d’évanescent composé d’un tulle insaisissable et mortifère… Allons, ne nous laissons pas envahir et gardons hors de cette eau et le regard et les sens. Ouverts.

L’image d’entrée de billet représente le chanteur Christophe décédé il y a  tout juste un an et grand ami de DF – pour ses mots bleus, disons, une espèce d’hommage

 

Il s’agit d’un livre achevé d’imprimer en mars 2008, paru aux éditions XO*, (19 euros 90, acquis chez momox pour 3.90), il comporte 270 pages et est illustré de nombreuses images photographiques en noir et blanc, ainsi que celle de couverture (probablement de JMP) et de quatrième (laquelle est dues à un certain D.R) (ou une) (ici, en date de 1965)

– (on ne trouve pas de D.R dans la liste des personnes citées au premier index) on en a tenu liste publiée probablement pendant le week-end (index 5).
La lecture de ce livre a occasionné la constitution de trois (plus un) index :
– le premier, (479 entrées, ci-dessous) en forme de glossaire, est celui des noms (propres, plutôt) cités dans l’ouvrage augmentés des fonctions des personnes citées et des pages où ils sont imprimés (le compte de ces occurrences apporterait probablement une compréhension rapide de l’univers ainsi décrit); on pourrait par exemple créer des groupes particuliers celui des : jazzmen, ou chanteurs.chanteuses, ou encore acteurs/actrices, ou encore de photographes ou des personnes proches par profession de l’idole sujet du livre; deux paragraphes isolent la famille de DF et celle de JMP;
– le deuxième est en forme d’index en ce qu’il n’indique rien d’autre que des lieux (et les pages correspondantes), (quelque deux cents entrées) – sans autre information : le nombre d’occurrences le plus important, New-York (23), plus États-Unis (15), augmenté d’Amérique (12) pointe un tropisme, par exemple, particulier;
– un troisième index est constitué des médias (et les pages où ils apparaissent) :
1. les publications et magazines (une bonne cinquantaine (53), dont en premier lieu Paris-Match (une vingtaine de fois), Marie Claire (une dizaine) etc.);
2. les titres de chansons ou de morceaux de musique (une vingtaine);
3. les titres de livres (14);
4. les titres de films (une douzaine) (l’auteur du livre a exercé la profession de réalisateur de films de cinéma (trois longs métrages, deux avec Jacques Dutronc, un autre (documentaire) au sujet du groupe Téléphone) et de films publicitaires (non répertoriés mais) nombreux)

C’est cette dernière profession spécialisée (réalisateur de films publicitaires) qui a fondé un index supplémentaire des marques citées (une cinquantaine, et numéros de pages) (4 occurrences pour Leica, Rolleiflex et Ford T-Bird; deux pour Ferrari; les autres une seule fois) : on peut certainement déceler là un habitus particulier du bonhomme (il faudrait vérifier, mais je ne crois pas que DF pratique de la même façon, sinon sur la marque de ses bateaux) .

L’ambiance générale du livre est à l’image de son auteur : gentille (ainsi qu’il se décrit lui-même à quelques reprises) ou cool, si on préfère ce mot entré dans le lexique. On ne va pas se fâcher pour si peu – la littérature disons – ce n’est pas grave, et d’ailleurs rien ne l’est (sinon la vieillesse mais enfin, elle est (très probablement) inéluctable – on dispose (aussi, certainement, (et pas seulement par répartition) d’une bonne retraite). On trouve un sous-titre à « Oncle Dan » en caractères de police inférieure « souvenirs » (sans majuscules), et dans la narration, la forme passe d’un temps éloigné (la couverture vous dira (caractères blancs sur fond bleu du bandeau imprimé : « Lorsque j’ai rencontré DF, j’avais seize ans (DF en a douze de plus, et c’était en 1956) . Il m’a immédiatement adopté. Depuis cette histoire n’a jamais cessé... ») à un contemporain plus amer (qui reste doux).
On nous indique qu’il s’agit (4° de couverture, lettres rouges sur fond blanc) là d' »Une biographie intime, rythmée et cocasse sur un homme qui a vécu à cent à l’heure sans jamais se confier ». En réalité la biographie est plutôt celle de JMP (qualifiée donc trois fois) (on ne voit pas bien en quoi elle pourrait être « sur » quelqu’un, peut-être au sujet ou doublée)  et elle raconte la relation qui unit l’auteur à DF « l’homme qui ne s’est jamais confié« .
Les livres sont choses éphémères et périssables, destinés à marquer dates et sentiments : quatre ans plus tard, le DF en question écrirait (puis ferait relire par ses conseils juridiques) une autobiographie intitulée « Ceci n’est pas une autobiographie » et « se confiera(it) » donc plus profondément. C’est à l’occasion de la sortie de cet autre livre qu’il sera invité dans une émission de France Culture intitulée « À voix nue » qui est retranscrite dans les 5 épisodes du projet DF, paru ces derniers pendant le week-end.

 

*: cette maison d’édition a vingt ans, elle est la création d’un certain Bernard Fixot (de 43 – éditeur commercial de longue date – époux d’une des filles de crâne d’œuf (qui avait la main leste, on s’en souvient un peu) duquel, sans doute (je n’ai pas vérifié mais ça ne fait pas de doute) il est l’éditeur), qui se trouve être l’éditeur de l’autobio de DF. Car même si le monde n’est pas si petit, les affaires sont et restent ce qu’elles sont.

 

Ainsi qu’à chaque publication de ces index (ça commence à faire lourd quand même), le rédacteur n’est ici ni omniscient ni dépourvu de fantaisie : il se peut que des erreurs se glissent, malgré un sérieux affirmé, dans ces listes. Si le lectorat en découvre, merci d’en informer en commentaire ou toute autre moyen à convenance. En fin de billet, un récapitulatif de ce travail illustré de liens idoines.
Merci de votre attention.

 

 

 

Oncle Dan

(12/01/28 à Paris) (JMP 1°/02/40)
(DF 26 juin 1957 rencontre Sondra Peterson et Nesuhi Ertegun)
JMP sa sœur Anne-Marie, son fils Paul

« méta » pour métaphore, l’auteur en est friand; CO : chef d’orchestre

A(21)
Guy ABITAN (rédac chef Melle Âge Tendre) 215-6
Claude ACAEI (secrétaire assistante DF) 186-7
Frank ALAMO (chanteur concert Nation*) 202*
Alexandre ALEXEIEFF (graveur repro. DF) 55
Ali Baba (invention de Shéhérazade – 1001 nuits) 260
Aimé ALLARD (ami DF) 82
Thierry AMSALLEM (Montreux jazz festival – C.Nobs) 97, 102, 104
Jacques ANGELVIN (anim. télé) 162
Paul ANKA (chanteur) 180
Antoine (chanteur) 229
Richard ANTONY (chanteur concert Nation*) 202*
Thierry ARDISSON (anim. télé) 265
Louis ARMSTRONG (jazzman trompette chant) 37, 112
Francois ARNOUL (distribution jazz, ami DF) 115
Antonin ARTAUD (écrivain) 74
Jacques AUDIBERTI (journaliste dramaturge) 87
Benjamin AUGER (photog.MAT) 217
(Ernest) AULARD (imprimerie) 77
Vincent AURIOL (homme d’état) 105-6
Richard AVEDON (photographe) 129
Claude AZOULAY (photog. paparazzo) 30

B(50)
Lauren BACALL (actrice) 21
(Harold) Shorty BAKER (jazzman trompette) 113
(Cristobal) BALENCIAGA (couturier) 150
Pierre BALMAIN (couturier) 106
(Eddie) BARCLAY (disques) 124, 193
Nicole BARCLAY (dir.Jazz Magazine) 125, 136, 151
Brigitte BARDOT (actrice) 91
Jacques BARRY-DELONGCHAMPS (amant Didi) 73
Sylvia BEACH (libraire – en face A. Monnier) 57
Pierre BÉARN (libraire, poète) 62-3
les Beatles (groupe) 203, 206, 211, 225, 249, 266
Gilbert BÉCAUD (chanteur) 120, 165
Sidney BECHET (jazzman clarinette) 85, 127
(Ludwig van) BEETHOVEN (musicien méta Gégauff) 233
Bix BEIDERBECKE (jazzman trompette compo) 78, 123
Bix (bateau DF) 186
(Jean-Paul) BELMONDO (méta) 32, 231
Pierre BÉNICHOU (habitué Castel) 31
André BERG (photo. MAT) 217
Sarah BERNHARDT (actrice) 21
Chuck BERRY (chanteur r’n’r) 166
Albert BESNARD (peintre, grand-père DF) 49
Lita BESNARD (grand-mère DF) 78
Marie BESNARD (affaire Loudun) 93
Bibliobus (HF) 55-6, 57(p)
Ronie BIRD (chanteur) 194
the Bird (aka Charlie Parker) 111
Art BLAKEY (jazzman batterie) 26,109, 111
Gérard BLITZ (associé Edith F. Calvi) 113
Lucky BLONDO (chanteur) 194
Sonika BÔ (ciné-club pour enfants Marignan) 59, 264
Philippe BOEGNER (journaliste Match) 90,93,95
Humphrey BOGART (acteur) 22
James BOND (espion, méta) 186
Gaston BONHEUR (journaliste Match) 87, 117
Honoré BOSTEL (habitué Castel) 31, 87
Tarass BOULBA (méta moustache « à la » de R. Mouly) 182
(André) BOURVIL (acteur, méta) 195
(Marcel) BOUSSAC (homme d’affaires lainier) 12
Anne BRAILLARD (courrier lectrices MAT) 217
(Marlon) BRANDO (acteur, méta) 200
Pierre BRASSEUR (acteur) 22
Victor BRAUNER (peintre) 251
Jacques BREL (chanteur) 177
André BRETON* (chez H et EF) (poète) 58, 250, 252*
Billy BRIDGE (chanteur) 194
Dominique BROMBERGER (journaliste Figaro) 93
Cifford BROWN (jazzman trompette) 27
James BROWN (chanteur r’n’b/r) 166
Andréa BUREAU (maquettiste DF) 126, 182

C(40)
Catherine (marchande, femme de chambre) 75
les CAMARD (famille commissaires priseurs Drouot) 209 (fils Jean-Michel, fille
Marcelline)
Daniel CAMUS (photog. Guerre) 30
Candide (méta) 161
Walter CARONE (journaliste paparazzo) 29, 32
Raymond CARTIER (journaliste Match) 87
Raymond CASTANS (rédac. Photo Match) 34, 87, 118
Fidel CASTRO (homme d’état) 249
Jean-Pierre CASSEL (acteur) 80
Jacques CHABANNES (prod.émission télé Paris Club) 162
(Claude) CHABROL (réal) 231, 265
(Coco) CHANEL (couturière) 91
René CHAR (poète) 252
Ray CHARLES (chanteur r’n’r/b) 166, 182
Pierre CHARPY (journaliste droite) 202
Les Chats Sauvages (groupe concert Nation*) 202*
les Chaussettes Noires (groupe concert Nation*) 202*
Maurice CHEVALIER (chanteur) (méta J. Dutronc*) 112, 229*
Alix CHEVASSUS (jh fortuné Melle Âge tendre) 217
Chez Poupoule (maison DF 78 ex La Pastorale) 240
Long CHRIS (chanteur) 194
Christophe (chanteur) 265
Éric CLAPTON (musicien chanteur) 101
André CLAVEAU (méta, chanteur) 120
Clo-Clo (aka Claude François – chanteur) 199
Henri-Georges CLOUZOT (réal) 91
Club Olympique (puis Méditerranée : Edith F.) 113, 185
Jean COCTEAU (chez H et EF*) 48, 58*, 190
Pierre COLLE (marchand d’art) 77
Harry COLOMBY (producteur jazz T. Monk) 144
Columbia (prod. Hollywood) pictures 101, 104
le Concorde (avion supersonique) 255
Condé Nast (société de presse US) 213
Eddie CONSTANTINE (acteur, chanteur) 194
Bruno COQUATRIX (dir. Olympia) 127
Annie CORDY (chanteuse) 195
Max CORRE (rédac. Match) 34
José CORTY (libraire) 62
Charles COURRIÈRE (photog. Guerre) 30
disques CRESCENT (compagnie N. Ertegun) 151
Israël CROSBY (jazzman basse) 142

D(51)
le DALAÏ-LAMA (autorité spirituelle) 249
Salvador DALI* (peintre) 49, 251*
Gala (DALI) (épouse du précédent) 251
Dani (chanteuse, actrice) 238
Louis DAQUIN (Flore*) 74
Eddie DAVIS (jazzman banjo) 139
Miles DAVIS (jazzman trompette) 23
James DEAN (acteur, méta) 200
les fils DEBARGE (fortunés Melle Âge tendre) 217
John DE ANDREA (sculpteur peintre) 258
Georges DE CAUNES (journaliste télé) 171
Pierre DE COUBERTIN (olympiste méta) 54
Michelle DE BROCA (prod.) 237
(Charles) DE GAULLE (militaire, homme d’état) 247
Olivia DE HAVILLAND (actrice) 30
Wilbur DE PARIS (jazzman trombone) 51
Jacques DE POTIER (photog. Guerre) 30
Gérald DE ROQUEMAUREL(président Hachette-F) 11
Hubert DE SEGONZAC (photog. artiste) 30
Sandra DEE (actrice) 180
Claude DEFF(E) (habitué Castel) 31
Titan DEFF(E) (habitué Castel) 31
Pierre DELANOË (parolier, dir.musical à E.n°1) 121
Charles DELAUNAY (fis du suivant, dir. Jazz hot) 115
Robert DELAUNAY (Peintre, repro. HF) 55
Alain DELON (acteur) 157
Alain DEMACHY (?) 236
Claude DEMACHY (journaliste enfance Marie Claire) 35, 130
Jean DEMACHY (dir.art.Marie Claire puis Lui) 35, 118, 221
les DEMACHY 266
maison DENOËL (distribution livres) 243
Virginie DESARNAUTS (amie JMP) 10
Noël DESCHAMPS (chanteur) 194
Olivier DESPAX (chanteur) 223
Robert DESNOS (chez Het EF) 58
Yvonne DEUTSCH (rédac cheffe Marie Claire) 27
Marlène DIETRICH (actrice) 80
Sacha DISTEL (chanteur jazzman guitare) 161
(Jacques) DONIOL-VALCROZE (réal) 265
Tommy DORSEY (jazzman trombone CO) 119
Bill DOGGETT (jazzman piano orgue) 140
(Robert) DOISNEAU (photographe,méta) 194
Fats DOMINO (jazzman pianiste CO) 142, 182
Paul DOUMER (homme d’État) 9
Dranem (chanteur comique, méta J. Dutronc) 229
Michel DRUCKER (anim. télé) 163
André-Louis DUBOIS (ancien préfet Match homo) 35
(Alain) DUCASSE (cuisinier, méta) 187
Marcel DUHAMEL (chez H et EF)(Flore*) 58, 74*
Alexandre DUMAS (écrivain) 107
Jacques** DUTRONC* (chanteur) 195, 227, 237*, 238*, 266**

E(12)
École Alsacienne 75
Eldorado (méta, pour Smyrne) 39
Bob ELIA (photog. réal) 226
Duke (of*) ELLINGTON (jazzman piano, CO) 37, 108*, 112, 113, 135, 137
Roy ELRIDGE (jazzman trompette) 144
Paul ELUARD (chez H et EF) (poète) 58, 77, 252
Brian EPSTEIN (manager Beatles) 203
Ernest (chauffeur DF) 240
Max ERNST (peintre photographe) 251
les frères ERTEGUN (pdg Atlantic Records) 151
Ahmet ERTEGUN 225
Nesuhi ERTEGUN (ami DF) 151, 250

F(26)
Federico FELLINI* (réal) 21, 23*
Mary FENWICK(rédac.chef. Marie Claire) 35
Léo FERRÉ (chanteur) 216
André FRÉDÉRIQUE (journaliste Paris Match, poète) 87
les Frères Jacques (méta, chanteurs) 120

DF (oncle Dan du titre) 9, 24 —–
(1° épouse DF) (Elisabeth) 51, 265
Mimi (leur fille – 10/47) 84, 265
(2° épouse DF)(aka S.Peterson) 51
oncle Dan (sobriquet) 100
famille Filipacchi 39
Charles FILIPACCHI (oncle DF, frère Henri) 40
Edith BESNARD (mère DF – dite Didi*) 49, 55*, 57, 59-60-1, 69-75, 85, 113
Mme FILIPACCHI (grand-mère DF) 40-4,
Henri FILIPACCHI (père DF) 39-40-4, 113
(société) HACHETTE*-FILIPPACHI 10, 12*, 57*, 215, 219, 226, 257

Leonor FINI (peintre) 252
Ella FITZGERALD (chanteuse, méta*) 155,190*
Bernard FIXOT (éditeur) 243
Eileen FORD (agence mannequins) 149
Larry FLINT (homme de presse) 244
Sylvain FLOIRAT * (patron En°1) 178, 188-9, 221, 246, 247*
Simone FLOIRAT (fille du précédent) 191, 246
Claude FRANÇOIS (aka Cloclo) 223
Tony FRANK (photog. SLC) 217
Jean FRYDMAN (liquidateur Barclay) 124, 189

G(32)
Jean GABIN (acteur) 80
Pierre GALANTE (photog. mondain,époux O. de Havilland) 30
France GALL (chanteuse, fils Debarge) 217
Les Gam’s (groupe chanteuses concert Nation*) 194, 202*
Jacques GAROFALO (photog. Poly) 30
Gégé (chef comptable DF) 219
Clémence GÉGAUFF (actrice, fille de Paul et Danielle) 231, 234
Paul GÉGAUFF (scénariste) 231-2-5 (sa femme Danielle, leur fils Frédéric)
Jean GENET (écrivain, photo truquée DF de une Samedi soir) 83
Georgel (coiffeur) 106
Danyel GÉRARD (chanteur concert Nation*) 202*
Gérard GÉRY (photg. Paparazzo) 30, 34
Francis GIACOBETTI (journaliste Télé7j puis Lui) 171, 221
Dizzy GILLESPIE (jazzman trompette) 110, 136, 155
Jean-Louis GINIBRE (dir. rédac Georges et HFM) 249
Billy Gluboh (lecteur imaginaire) 218
(Jean-Luc) GODARD (réal) 231, 265
Marielle GOITSCHEL (skieuse méta) 54
Evelyne GOLDMAN (amie DF) 75
Babs GONZALES (jazzman chanteur ami DF) 136, 139, 166
Dexter GORDON (jazzman saxophone) 155
Jean-Paul GOUDE (graphiste illustrateur) 226
François GRAGNON (photog.paparazzo) 30
Cary GRANT (acteur, méta) 36
Norman GRANZ (producteur de spectacles US) 127
Benno* GRAZIANI (photographe) 24-5, 26*
Freddie GREEN (jazzman guitare) 144
Julien GREEN (écrivain, méta) 9
(Ernesto) Che GUEVARA (homme d’état, méta) 53
Jimmy GUIFFRE (jazzman saxophone) 149
Sacha GUITRY* (réf. F. Périer) 22, 35*
Guiguite ((ouvreuse boite St-Germain) 80

H(13)
Patrice HABANS (photog.paparazzo) 30
Hachette (groupe de presse aka La Pieuvre verte) 241, 245
Johnny* HALLYDAY (chanteur) 183, 194,199,202*, 208*, 247
Lionel HAMPTON (jazzman piano CO) 136
Guillaume HANOTEAU (photog. Match) 87
Duane HANSON (sculpteur) 259
Françoise* HARDY (chanteuse) 195-6-7, (la Grande)198 , 199*, 207*, 211, 218,225*, 227*, 266*
Pierre HEBEY (avocat DF – JMP, sa femme Geneviève) 209
Hugh HEFNER (homme de presse proprio Playboy…) 242
Marcel HERRAND (acteur) 130
Billie HOLYDAY (chanteuse) 111, 162, 164
Jacqueline HUET (speakrine télé) 178
Saddam HUSSEIN (chef d’état, méta) 12

I(2)
Île-de-France (paquebot 1951) 105
IZIS (photog. Artiste) 30,91

J(13)
J3 (groupe ados – pièce de théâtre) 185
Max JACOB (écrivain poète) 77
Just JAECKIN (photog débuts MAT puis réal) 217
Mick JAGGER* (chanteur) 225, 238*
Jamie (épouse Pagniez) 182
Maurice JARNOUX (photog.artiste) 30
Jésus Christ 243
Jeux Olympiques 1948 113
Léo JOANNON (réal.) 149
Jay Jay JOHNSON (jazzman trombone) 127
Philly Joe JONES (jazzman batterie) 140
Frankie JORDAN (chanteur) 194
Louis JOUVET (réf. F. Périer) 22-3, 35*

K(9)
Frida KAHLO (peintre) 250
Harold KAY (animateur radio) 27
Grace KELLY (actrice) 30
John John KENNEDY (fils de JFK, homme de presse) 248 (héritier des Kennedy)
Jack KEROUAC (méta)(écrivain) 137
Patrick KESSEL (journaliste Match – neveu de Joseph) 87
Rina KETTY (chanteuse, méta) 120
Al KILLIAN (jazzman trompette) 113
Jean-Claude KILLY (sportif ski,méta) 54
Pannonica (de) KOENIGSWARTER (photographe) 111 (mécène jazz), 119

L(25)
André LACAZE (dir. Rédac Paris Match) 32, 34
Lady Di (ana Spencer) (ex-princesse) 213
Jean-Luc LAGARDÈRE (homme d’affaires) 191, 245-6
Wilfredo LAM (peintre) 251
Catherine LANGEAIS (speakrine animatrice télé) 171
Henri LANGLOIS (critique cinéma) 264-5
Dominique LANZMANN (docteure santé) 10
Jacques LANZMANN (journaliste Lui) 221, 227
Lawrence d’ARABIE (méta) 97
Hélène LAZAREFF (épouse du suivant) 106
Pierre LAZAREFF (homme de presse) 88-9, 106, 222
José LE DIELOU (cousin DF) 81
Albert LEBRUN (homme d’État) 9
Jacques LEBODO (journaliste télé7j) 178
Claude LELOUCH (réal) 224
Bernard LELOUP (photog. SLC) 217
John LENNON (chanteur) 265
Stanislao LEPRI (peintre) 252
Pierre LESCURE (homme de télé) 210
Manuel LITRAN (photog. Artiste) 30
Julie LONDON (chanteuse) 136
Albert LONDRES (journaliste, méta) 34
LOSFELD (maison d’édition) 243
Jimmie LUNCEFORD (jazzman saxo CO) 72
Claude LUTER (jazzman clarinette CO) 80, 116

M(42)
Dora MAAR (photographe) (Flore*) 74
(René) MAGRITTE (peintre) 251-2
Mai 68 (méta Libération*) 79*, 264
Liliane MAIGNÉ (actrice)
Astrid* MAILLET-CONTOZ (compagne D.Lanzmann)(ouDF**) 10, 17*, 97**, 99*, 104*
Léo MALET (et Nestor Burma, méta) 83
André MALRAUX (homme politique) 265
Jean MANZON (photog. Guerre) 30
Lionel MARCU (associé Edith F.) 113
Marignan (salle de cinéma Champs-Elysées) 59
Marino MARINI (auteur,chanteur) 23
Pee Wee MARQUETTE (portier-nain du Birdland NYC) 108
Jane MARTINI (animatrice club avec Evelyn Robinson) 143-4-5
Henri MATISSE (repro. HF) 55
Charles MATTON (photog. peintre) 226
Charles MAURRAS (DF paparazzo sous le lit de mort) 92
Georges MÉNAGER (photog. Paparazzo) 30
Louis MERLIN (dégé E. n°1) 121
Jean MERMOZ (aviateur métaphore) 33
Robert MEUNIER DU HOUSSOYE (pédégé Hachette) 182
Mezz MEZZROW (jazzman clarinette) 85
Michaël (ami Henri F) 47-8, 55
Gérard MILLE (décorateur, frère du suivant) 91
Hervé MILLE (rédac. Match) 34, 88, 90, 91,189, 216
Charlie MINGUS (jazzman contrebasse) 110, 151
Eddy* MITCHELL(chanteur r’n’r) 172, 182, 199*
Modern Jazz Quartet (4 jazzmen) 140
Molière (réf.F. Périer) 36
Thelonious MONK (jazzman piano) 144
Gaston MONNERVILLE (homme politique) 107
Adrienne MONNIER (libraire rue de l’Odéon) 57
Yves MONTAND (chanteur, méta) 201
Monty (chanteur) 194
Gilbert MOREAU (assistant JMP) 188
Edgar MORIN (sociologue écrivain) 167
Lucien MORISSE (dir.musical E. n°1 – époux de Dalida*) 122, 165, 167, 201*
Jacky MOULIÈRE (chanteur) 194
Raymond MOULY (rédac chef SLC) 182
MOUSTACHE (jazzman batterie, Simone, sa femme) 80
(Wolfgang) MOZART (musicien, méta) 231
Gerry MULLIGAN (jazzman saxo CO) 149
Rupert MURDOCH (homme de presse/médias) 245

N(5)

Ray NANCE (jazzman trompette) 113
Natali (escort girl, Ukrainienne) 98
Ricky NELSON (acteur chanteur) 180
(Loring) Red NICHOLS (jazzman trompette) 78
Claude NOBS (agent spectacle suisse) 97, 102, 104

O(2)
patronage OLIER (club de foot religieux, rue d’Assas) 63
Kid ORY (jazzman trombone CO) 106

P(34)
Wolfgang PAALEN (peintre) 250
Michel PAJE (chanteur) 194
Régis* PAGNIEZ (sa fille, Anne*) 10, 14, 180-1-2, 197*, 215, 221, 226*, 266*
La Pastorale (maison 78 propriété DF) 240
François PATRICE (acteur, directeur Club St-Hilaire) 193
Charlie PARKER (jazzman saxo) 27, 110-1, 119-121, 151
Suzy PARKER (mannequin) 129
Gordon PARKS (journaliste Life) 93
(Louis) PASTEUR (lycée Neuilly) 129
(Jean-Michel) PEDRAZZINI (journaliste guerre Match) 34, 90
Marie-Charlotte PEDRAZZINI (journaliste Paris Match) 87
Irving PENN (photographe) 129
Sondra PETERSON (mannequin, épouse DF) 149
James C. PETRILLO (syndic musiciens) 141

Anne-Marie (PÉRIER) (sœur JMP) 211, 213-4-5, 238-9 (dir.pub.Lui), 243
Colette (femme du suivant) et sa mère Madeleine 213
François PÉRIER (fils de*) 14, 159*, 201(mon père), 237
Jean-Pierre PÉRIER (fils du précédent) 213
Pillu (nom de famille et surnom JMP) 14, 181, 185
Jacques POREL (grand-père JMP) 48
Jacqueline POREL (actice, mère JMP) 21
Marc POREL(acteur, frère JMP) 238

(Philippe) Pétain (maréchal) 93, 120, 247
André François PETIT (marchand d’art) 119
Edith PIAF (chanteuse) 190
(Pablo) PICASSO (Flore*) 74*, 77
Roger PIERRE (humoriste acteur) 127
POUCETTE (artiste peintre) 119
(Raymond) POULIDOR (méta) 255
Bud POWELL (jazzman piano) 110
Jacques PRÉVERT (chez H et EF)(Flore*) 58, 74*
Elvis PRESLEY (chanteur,méta) 200
Marcel PROUST (mort, 1922) 47, 56
(Jean) PROUVOST (homme de presse, lainier) 12, 32, 34, 85, 87-90, 93, 171, 178, 187-9, 222, 241

R(23)
Rainier (prince) 30
Ram RAMIREZ (jazzman piano) 142
Man RAY (peintre photographe) 251
Django REINHARDT (jazzman guitare) 58, 127
Réjane (comédienne, grand-mère JMP) 21
Arthur RIMBAUD (poète) 152
Jean RIGADE (journaliste Match) 85
(Jacques) RIVETTE (réal) 265
Willy RIZZO (photog. Mondain) 30
Max ROACH (jazzman batterie) 110, 111
Éric ROHMER* (réal) 231, 265*
Evelyn ROBINSON (animatrice club avec Jane Martini) 143-4-5-67
Ray Sugar ROBINSON (boxeur, frère de la précédente) 143, 147
Norman ROCKWELL (illustrateur) 137
Joelle ROLLAND (journalitse mode MAT) 217
les Rolling Stones (groupe) 225
Marcel ROMANO (intermédiaire musique) 141
Tino ROSSI(chanteur) 58, 112, 244
Ambroise ROUX (fils du suivant) 91
Monsieur ROUX (comptable Match) 91-2
Jean ROY (journaliste guerre Match) 34, 90, 93
Ernie ROYAL (jazzman trompette) 113
Pee Wee RUSSELL (jazzman clarinette) 11, 123

S(30)
Pierre SABBAGH (journaliste télé) 171
Jean SABLON (chanteur) 112
Collège Sainte-Barbe 77
Josette SAINTE MARIE (assistante DF E.n°1) 26
Yves SALGUES (écrivain parolier) 127
(Henri) SALVADOR*(chanteur) (sa femme Jacqueline) 23*, 26, 127, 159
Satan ou maudit Malin 182
Jean-Claude SAUER (photog. Mondain) 30
Jean-Paul SARTRE (philosophe écrivain) 9
Jacques SCHIFFRIN (éditeur) 58
Barbet SCHROEDER (réal) 231
Robert SCHUMAN (homme politique) 106
Pierre SECHET (publiciste DF) 126
Sergine (assisitante DF E.n°1) 33
Robert SERROU (journaliste spécial Pape Paris Match) 87
Nicolas SEYDOUX (rachat de Le Point, pédégé Gaumont) 248
Maurice SIEGEL (journaliste France Dimanche puis dir. E.n°1) 93, 119, 188-9
Simone SIGNORET (Flore*) 74*
Michou SIMON (photog. Mondain) 30
Franck SINATRA (chanteur) 224
Horace SILVER (jazzman piano) 139
Slip (surnom du bureau de DF dessiné par R.Pagniez) 215
Jimmy SMITH (jazzman orgue Hammond) 140
(Stephen) SPIELBERG (réal, méta) 187
Stella (chanteuse) 194
Bert STERN (réal. photog.) 137
les Stones (groupe) 225
la Sucrette (photographe Match) 175
Suzy (anim. radio E. n°1 avec chat) 165, 167
Sybille (mannequin) 132

T(18)
Maurice TABARD (photographe) 28, 130
Michel TAITTINGER (fortuné, critique SLC) 217
Nadine TALLIER (mannequin, future Nadine de Rotschild) 91
Rufino TAMAYO (peintre) 250
(Yves) TANGUY (peintre) 251
Dorothea TANNING (peintre) 251
Vince TAYLOR (chanteur, méta) 218
Téléphone (groupe) 238
Frank* TÉNOT (chronik Jazz hot, puis ami DF co-anim En°1) 10-11, 90,115, 122, 144*, 161*, 166*, 167*, 177*, 184*, 189*, 221*, 223*, 227*, 238*, 245*
Hervé TERANNE (journaliste Mademoiselle) 213
Roger THÉROND (rédac puis rédac chef Match) 33-4, 89, 91, 238, 241
Jean-Marc THIBAULT (humoriste acteur) 127
le TOUT-PARIS (méta) 87, 88, 217
(Charles) TRENET (chanteur) 9, 112
(François) TRUFFAUT (réal) 265
(Harry) TRUMAN (homme d’État) 108
Mao TSÉ-TOUNG (homme d’état) 242
Mike TYSON (boxeur) 249

U(3)
Georges ULMER (méta, chanteur) 120
Vanna URBINO (amie DF 1944) 79
René URTREGER (jazzman piano) 161

V(14)
Roger VADIM* (réal, méta) 88, 231*
Pierre VALS (photog. Artiste) 30
Vick VANCE (journaliste mondain Match) 3497-8
Sylvie* (VARTAN) (chanteuse) 182, 202*, 211*
groupe VENTILLARD (imprimeur) 83
Ray VENTURA (musicien, ami Henri F) 41
Marc VEYRAT (cuisinier) 51
Alexandre VIALATTE (journaliste écrivain) 87
Boris VIAN (écrivain, jazzman trompette) 116
René VITAL (photog.paparazzo) 30, 34
Saint Vincent (de Paul, méta) 266
Éric VINCENT (photog. SLC) 217
Hans VOGEL (ami Didi) 69
Voltaire (écrivain méta Gégauff) 233

W(10)
Dianah WASHINGTON (chanteuse) 144
Bruce WEBER (photog.)(méta) 137
Georges WALLACE (homme politique) 249
Georges WASHINGTON (homme d’état) 248
Frank WESS (jazzman saxophone) 144
Barney WILEN (jazzman saxophone) 156
Cootie WILLIAMS (jazzman trompette) 136
Nelson WILLIAMS (jazzman trompette) 113
Kai WINDING (jazzman trombone) 127
Jacques WOLFSOHN (da disques Vogue) 193, 194, 227

Y(2)
Yana (escort girl, Uktrainienne) 98
Tiny YOUNG (chanteuse) 194

Z(2)
Franco ZEFFIRELLI (réal) 243
Zizi (amie de la mère de JMP)(Monique Prunier) 157-8

 

Le feuilleton de l’attente :

ici
1. avec Bulle Ogier
2. avec Maria Schneider
3. avec Jean-Pierre Rassam
4. avec Raoul Jet Lévy

sur pendant le week-end :
sous TEC Cinéma on trouvera
– un index Bulle Ogier,
– un index Maria Schneider,
– trois index Jean-Pierre Rassam,
– deux index Raoul Lévy

Album (dispersion continue) (6)

 

 

 

 

 

non, la colère, non – même si ça servait à quelque chose, c’est impossible, c’est sûrement trop tard – mais on reste en prison – on regarde quand même les choses qui passent (les images sont des choses) – elles me rappellent ce que je suis, de quoi je suis fait – il y a eu cet entretien que j’ai écouté, avec Allain Leprest

c’est un chanteur, un poète aussi bien qui disait « une chanson, c’est cinquante pour cent les mains » – c’est plus que d’avoir quelque chose avec les chansons (ou avec la chanson) – je regardais aussi cet entretien de Jacques Higelin (gaffe : lien vers facebook) (merci à Laurent Peyronnet) au sujet de Léo Ferré – mais oui, l’âme – j’aime assez les chansons comme j’aime les images –

(des tonnes : requiem pour un fou) les stars et les espions –

là elle joue dans « madame la juge » (une ex-avocate qui devient juge – série de 4 ou 6 je ne sais plus épisodes télé fin du siècle dernier années soixante-dix – elle nous a quitté en 85; au Père Lachaise avec son Montand à côté d’elle)

je lis un truc sur Marguerite (un truc, c’est petit de dire ça) sa biographie par Laure Adler (un folio (3417) acheté 3 euros chez momox) – le Jouvet avec cette actrice Asie du sud-est, Foun Sen (l’épouse de Léo Joannon (dont on tait les frasques avec la Continental – on ne les oublie pas cependant ) que j’ai croisé(e) dans le « Oncle Dan » dont je rapporte l’index, la semaine prochaine ici même) (elle tient de le rôle de l’assistante du télépathe Winckler (ainsi que l’un des personnages de « La vie mode d’emploi » (Georges Perec, Paris Hachette, 1978) et pseudonyme vivant)

incarné par Erich von Stroheim – puis avec Jany Holt (laquelle est, si je ne m’abuse, l’une des grand-mères de l’auteur, Jean-Marie Périer) (ça se passe dans « L’Alibi » (Pierre Chenal, 1937) – ce ne sont que des images et tous ces gens sont morts (ça ne change rien, ils sont là) – une image du Joli Mai

de Chris Marker (1962-3) (lion d’or vénitien, on peut le regarder comme le « Chronique d’un été » (Jean Rouch et Edgar Morin, 1961) des images de ces années-là) – j’avance tu sais mais pour quoi en faire et vers où, je ne sais pas bien – je repose celles-ci (je les aime tant) : attendre l’autobus sur les hauts de Lisbonne (il en est des tas, des hauts de cette ville)

discuter avec un voisin 

on ne le voit que mal, mais il est là – ici avec probablement sa femme

dans « Le tramway de la ligne 28 » (Denis Pasquier, chez l’auteur, 2020) – cette vie-là, dehors et riante – bien d’autres choses sans doute mais que j’oublie – il faudrait garder ces choses, les inscrire dans un album pour tenter de se rassurer sur son existence – et la leur –

on a presque oublié qu’on allait lire le journal en terrasse, café verre d’eau – ici le trottoir de la droite de la rue de Verneuil – et puis encore trois images

de ces nuages

plutôt merveilleux (du côté de l’Alaska)

sans doute reviens-je de (ou vais-je) loin pour ne pas regarder ce qui se passe ici et maintenant – cette honte et ce décharnement de l’hôpital pour aboutir à celui de la sécurité sociale, les avancées dues à l’issue de deux guerres mondiales – la résistance, et son conseil national – poubelle de l’histoire capitaliste – se battre et mourir – la publicité et le marketing – l’ordure – j’en finis avec cette image rézosocio – on s’y rappelle souvent à votre bon souvenir (des images pour vous y aider, quelque chose de tellement beau (le souvenir) utilisé pour quelque chose d’abject – (on peut remarquer le genre des photographes saisi par cette image) cette charmante Varda, M veste rouge fils (de Louis) et petit fils (d’Andrée) et l’artiste de rue JR (Cannes hors compétition, présentation de « Visages, villages » voilà non pas 2 mais 4 ans) (quoi qu’il puisse arriver, la publicité comme le marketing et leurs avatars (dont le rézosocio est le parangon immonde) (mais une immondice d’un organisme immonde devient-elle autre chose ?), quoi qu’il puisse en être de ces forces, rien n’attentera jamais à l’amour qu’on a pour ces gens)

#10 – rester calme

 

Résister
(dernière carte postale de sconfinication-réclusion)

 

il y a pas mal de choses qui semblent évoluer – la relation qu’on entretient avec les avions;  celle qu’on nous oblige à adopter vis à vis du travail (sa version -l’aversion qu’on peut en avoir – virtuelle, distancielle, présentielle – logicielle progicielle et tout ce que tu veux – entre présence et distanciation (immondice technocratique) on a vite choisi ? je veux dire les collègues qu’on agonit, ne plus les voir, quelle  bénédiction… ne plus les entendre, quelle aubaine – oui, les autres qui faisaient avancer la barque aussi dans le même sens que vous ? on les oublie, on les appelle, on les joint ?) ; les vacances (où est-ce qu’on va ???); le monde d’ici : qui où quand ? ; les chroniques, les épisodes, les billets; les connexions, les consommations, les évaluations, les entretiens annuels, les comparaisons, les autres, les uns, les âges ? qui, les salariés ? les prestataires ? les auto-entrepreneurs? les ubérisés à quatre sur une 508 ?

(j’apprends à ce moment la mort, la disparition, l’envol de Jean-Loup Dabadie scénariste dialoguiste qui me faisait l’effet de Jean-Claude Carrière, quelque chose de Claude Sautet et une certaine vraie qualité française) – ah le monde, la vie, les gens…  – ses/les chansons (« attends je sais des histoires… »)

 

c’est un peu ce genre de choses qui aurait tendance à occulter ce à quoi on était en train de penser : la mort rôde, d’un certain sens – un texto tout à l’heure de l’ami apap qui m’informe de la disparition d’un être connu de lui (on en avait parlé il y a quelques semaines, ainsi les choses se délitent-elles – un coma prolongé, la maladie épidémique) de moi aussi de plus loin – l’homme ainsi que moi était asthmatique – à risque, la cinquantaine je crois – pour JLD quatre vingt un balais le rire la joie en un sens et Romy Schneider – il a fallu que ça tombe sur cette maison au moment où j’y écris une autre histoire de l’agent

juste après voilà que j’apprends la mort d’Albert Memmi, quatre vingt dix neuf ans, mais je n’ai rien lu de lui – cependant tellement proche…- la paix sur son âme

on ferait mieux de boire un verre à sa santé peut-être – c’est fait –
« alors on boit un verre/ en regardant loin/ derrière la glace du comptoir/ et on se dit qu’il est bien tard/ il est bien tard… »

 

dans la cuisine à côté cuit doucement la sauce tomate des pâtes du soir – on avait été se promener quelque part où il y a des milliers de ce genre de plantes qui fleurit en mai

on ne sait jamais comment ça va tourner (par exemple, tout à l’heure – raconté ailleurs, mais on s’en fout) – on frappe à la porte on me tend un paquet (oui, c’est moi, oui) on s’en va (on était une femme qui conduisait un fourgon banalisé et blanc et qui livrait avec icelui des colis chronopost) j’ouvre le petit livre Les oloés de madame Savelli (merci) dans lequel je retrouve (outre un certain nombre d’ami.e.s) Maryse Hache (à laquelle le livre est dédié, de même que ce billet – et d’ailleurs tous les billets de cette maison[serait-elle]témoin)

c’est chez publie.net – une bonne maison – je ne me perds pas vraiment, mais entre ici, là et là-bas sans compter ailleurs et ici même, j’ai des difficultés – la mémoire qui flanche (je ne me souviens plus très bien) (c’est une chanson) (non, je n’ai pas oublié…)

je parlais du travail, mais c’en est fini, mon petit – non, en effet, je n’ai jamais grandi, je me souviens encore de mes premières années, un autre continent, de l’autre côté de la mer, je cherche à me souvenir mais longtemps (parce que j’avais à l’âme cette image de France – un peu comme le Fossoyeur du poète « avec à l’âme un grand courage/il s’en allait trimer aux champs« ) longtemps j’ai conservé cette image de ce pays comme quelque chose d’incivilisé (étais-je rapatrié ?), une partie de moi-même était sauvage (elle l’est toujours) (par exemple, laisse-moi deux jours au soleil, je deviens noir), elle n’avait pas droit de cité – ces idées-là qu’on ne disait pas, à l’école de A. où le directeur faisait violence à ses élèves (le monde n’était pas si différent, des choses étaient permises, d’autres sans doute moins – aujourd’hui, on interdit une claque, alors c’était bénin) – les moments d’incompréhension (ça valait mieux) les moments de rigolade (dieu merci (ah ! ma grand-mère…) ma famille m’aimait de la même eau que j’avais pour elle) ceux de la panique – la neige, les pleurs, les attentes – non, tous les jours disparaissent ceux qu’on aime et puis, va le monde, coure la jeunesse, sourient les jeunes femmes – il fait beau aussi parfois – « c’est fini, la mer, c’est fini…« 

Le Grand bal

 

Toi qui entres en cette maison(s)témoin, abandonne toute idée de vitesse, rapidité ou performance et prends ton temps, celui de regarder cette foule d’images et de personnes – cette maison est le témoin de mes errements mais pas seulement heureusement : j’aime le cinéma (ce qu’on nomme la fiction n’est que la vie réelle tout autant que celle du documentaire) et j’y vais (j’aime les salles de cinéma – moins les affamés ou les gourmands avec leurs papiers sonores comme leurs déglutitions – , celles de Pantin (le ciné 104) ou du coin Magenta Villette – Louxor – bien que la nouvelle idée de ce cinéma municipal soit de donner à voir des publicités quand même elles seraient du coin – ou de l’avenue de Clichy – celui dit « des cinéastes ») (et d’autres évidemment, tant d’autres…). Il me souvient de la fin des années soixante dix, où je tenais pour cette radio-libre une émission du mardi soir (j’allais aux projections de presse sans carte, on me laissait entrer souvent, et je m’en allais en parler ou pas), ici donc j’imagine faire le même travail (je ne suis rémunéré par rien, je paye même ma place, c’est pour dire l’abnégation). Et donc ce film-ci, dans le jardin d’ici, bien que documentaire (je ne goûte guère ce « genre » – mais c’est un principe idiot, et comme on sait c’est en s’appuyant sur les principes qu’ils finissent par céder). Je m’appuie, donc… avec l’aide de nombre d’images fixes (et de deux ou trois chansons).

 

On excusera les cadrages légèrement approximatifs (liserés noirs parfois), je suis trahi par la technique…

 

C’est une affaire (qu’il m’est) difficile à comprendre parce qu’il s’agit surtout d’une espèce de pratique sportive (c’est peut-être le « surtout » qui grince, mais je ne sais pas exactement). La danse.

Il s’agit en tous les cas d’un film documentaire : une (ou deux) semaine(s) par an semble-t-il, on se réunit dans l’Allier afin de la pratiquer, cette danse, à deux, trois, cinq ou cent et plus (« C’était à Gennetines, faubourg de Moulins« ). Disant danse on dit musique et corps, il me semble. Il me semble aussi (mais je n’y suis pas tellement sensible) qu’il s’y joue une esthétique. Passons. Il s’y joue surtout, il me semble encore, quand on parle de bal, un avenir proche et connexe à la sexualité. Si on y tient vraiment, tels étaient mes présupposés.

Cela se passe la nuit, mais dans la journée on apprend avec des artistes qui savent ce qu’ils vous enseignent. « Raconter comment et combien c’est différent quand on ose enfin se toucher ». Ici un Italien

un autre ici (disons catalan, hein – espagnole, ibérique, quelque chose on s’en fout)

une autre là

on apprend dans la journée (la polka, la mazurka, la valse, d’autres tant d’autres sans doute), le soir on danse

on s’invite sans se connaître (parfois) paraît-il mais je crois qu’on y vient surtout se connaissant déjà (ici le trio qui se repose m’a fait penser à ce « Jules et Jim » (François Truffaut, 1962 – pas d’empathie cependant)

on danse tant qu’on se repose aussi (ces sourires sont contrefaits, mais n’importe)

je te dis il s’agit d’un sport (comment ne pas perdre la tête)

où l’on s’embrasse (serré.e par des bras audacieux)

on s’embrasse (car on croit toujours)

et l’on s’aime (aux doux mots d’amour)

et encore (quand ils sont dits avec les yeux)

on se sourit, on se serre

on s’adore

et on danse

pour moi surtout, vraiment surtout, la musique

(attention série) la musique (ils peuvent aussi danser)

celles et ceux qui la jouent

je crois jamais seul

en effet

mais toujours cette grâce : la musique

encore elle

(la chanson de Léo « Le piano du pauvre »  j’y pense, il est là), je l’entends encore

(ce moment-là du film, repris sur cette photo-là, la magie de l’ensemble, les humains, c’est quoi ? ça danse au son de la musique et quand elle s’arrête, ça danse encore et ça chante… une merveille) la chance de le capter, de le revoir, alors la musique chantée (« vous chantiez ? j’en suis fort aise, eh bien dansez maintenant » tu te rappelles)

et puis la musique (pour changer)

la musique

et encore la musique

alors on danse de nuit

et puis encore de jour

et puis à nouveau de nuit

sept jours huit nuits, on danse à perdre la raison ou à la trouver

pour l’amour des autres comme pour l’amour de soi (je ne me souviens pas de lui, mais le voilà seul qui marque le tempo)

et puis la musique et la danse dont on parle

mais peut-être surtout qu’on fait

on tourne encore

et encore et encore

et encore

et encore

… Il fait beau, c’est l’été, on danse, la musique nous charme, il fait beau il fait doux – allez dansez encore

et encore et encore… (on oublie, on laisse la musette à Nogent, on se souvient que l’autre, c’est en sept jours qu’il a fait, bâti créé réalisé construit dit-on ce monde-là, on se souvient de cette chanson qui faisait « et puis y’a l’bal qui vous  flanque des frissons partout/y’a les étoiles qui sont plus belles que les bijoux/y’a les beaux mâles qui vous embrassent dans le cou/l’reste après tout/jm’en fous« )

 

Le Grand bal, un film de Laetitia Carton.

Geneviève, Delphine, Lola, Jacques et les autres

 

 

 

Il y a cette émission de télévision (je crois, je ne sais plus, je ne sais  pas et c’est égale) si, c’est sur arte (association relative à la télévision européenne dit l’acronymie : post-titre, certainement, il doit y avoir un bureau de crânes bouillants qui élaborent ce genre de titres, sans doute avaient-ils pondu la sept – société d’édition de programmes télévisuels si je ne m’abuse – de noms comme ceux des ouragans ou des tempêtes du désert – il y a bien un bureau des temps dans notre bonne municipalité – ou il y avait mais je m’égare) , cette émission diffusée sur le réseau hertzien donc crois-je croire, réalisée conçue pensée et proposée par Luc Lagier qui l’a intitulée « blow up » (ça peut se traduire par agrandissement) qui a passé les huit cents numéros dit la chronique et dont l’un parle de ce réalisateur dont la moitié est madame Agnès Varda (on l’aime bien, celle-ci, bien qu’elle nous agace aussi, mais enfin on l’aime bien) (et qui ne nous agace pas ? c’est une question grave et indiscutablement insoluble).

Ce numéro m’a été signalé (pas qu’à moi, mais quand même) par Anne Savelli (dont on connaît la proximité – comment dire – idéelle ? – livresque entretenue avec la réalisatrice, moitié donc du sujet de ce billet, on a nommé Jacques Demy, ou Jacquot de Nantes (1991) – dans le passage Pommeraye, photo d’en tête).

Il est un des films qu’il réalisât – au vrai ils sont plusieurs mais celui-là – je regrette de ne l’avoir pas vu – intitulé « Une chambre en ville » (1982). C’est plus compliqué que ça (dans ce film, chanté de bout en bout, on voit Richard Berry apparemment amoureux de Dominique Sanda – ils apparaissent les deux dans l’émission consacrée au réalisateur). Je n’ai pas choisi cette image pour illustrer ce compte-rendu, sans doute pour la raison énoncée plus haut. Peu importe, il y a des images qu’on aime (celle de lui ici, par exemple)

depuis que le cinéma existe, miroir infère Jean Cocteau qui avait six ans quand il naquit (le cinéma, pas Demy : il nait en 1931) (mais aussi, pour moi, peut-être seulement, Léo Ferré qui s’indignait « Vous faites mentir les miroirs ! » vociférait-il) et il existe une proximité assez solide entre Jacques Demy et Jean Cocteau. Ce qu’on aime hors son tragique et son lyrisme, ce sont ses couleurs et les chansons (c’est pourquoi Léo, aussi) . Il en est une qui nous a toujours émerveillés

permettez un travelling arrière – « je t’aime « lui dit-elle« non, jamais je ne pourrais vivre sans toi » – il part à la guerre…(j’aime beaucoup que la micheline droite cadre aille à Coutances, allez savoir pourquoi, j’aime ça)et aussi j’aime beaucoup que le train laisse derrière lui cette fumée un peu incohérente mais tellement vraie – Catherine Deneuve va revenir, dans les Demoiselles de Rochefort -ici Geneviève, là Delphine – comme on aime (couleurs, joie de vivre, gaieté, sourire

et le petit cabriolet Mercédes qui stationne là (un même modèle possédé par le voisin de la maison de mes parents, agent immobilier avec son frère qui vivait là, avec ses trois fils et sa femme sans doute italienne) : ce sont ces réminiscences qui font aimer ce cinéaste (parce que, sans doute, il travaillait, commençait de travailler, dans mes jeunes années) ici une pige dans « les 400 coups » (des flics qui jouent aux petits chevaux – 1959, François Truffaut – pendant qu’on tue, déchire, fait exploser, démembre, éviscère dans un des départements français encore : pendant qu’on pacifie en Algérie)

(dans quelques temps, Antoine laissera Cléo pour y partir, à cette guerre) ce cinéma (Truffaut, je ne le goûte guère comme cinéaste, j’en ai peur, comment le dire, mais sauf pour ce film-ci, et son Enfant sauvage (1969) et sa Chambre Verte (1978) – sa Nuit américaine aussi (1973) – ça fait quand même pas mal – mais non – et son Dernier Métro (1980) avec Deneuve) et Jacques Demy qui fait chanter Jean Marais

ce cinéma français-là (y poser le qualificatif national, pourquoi faire ?) j’aime ce lion bleu (il y a son homologue sur la droite – il entre en collection, #332) et surtout beaucoup Delphine Seyrig, cette magnifique Muriel (Alain Resnais, 1963) ou Jeanne Dielman qu’on aime tant (Chantal Akerman, 1975) ce cinéma-là…

La passion du jeu dans sa Baie des Anges (1962) et Jeanne Moreau en Jackie platine comme dans cet « ascenseur pour l’échafaud » (1958) de son Louis Malle de compagnon d’alors (à sa droite, Claude Mann)

Pour finir, avec son premier long métrage (avec un petit peu de Corinne Marchand/Cléo dedans – droite cadre)

Lola (1961)

alias Luisa (chez Fellini, et Huit et demi, 1963)…