avions

 

 

je tiens serrées dans un dossier intérieur à celui des actualités celui de l’avion – il comprend neuf images que je pose ici pour ne pas qu’elles se perdent ailleurs que dans cette maison[s]témoin qui m’est propice aux fantômes, aux fantasmes les plus brouillés – elle compte 623 billets-posts-pages (peut-être sont-ce des pièces – ou des murs) (de mon autorat : 363) et j’ai toujours cette velléité de poser quelque chose qui serait un index – comme une espèce de gimmick – j’avais cette sensation que regrouper en une page les étiquettes par exemple : quelque chose qui m’aiderait à exister (j’aime les sens différents de ce mot étiquette) – me repérer – être quelqu’un qui fait une œuvre tu vois : non – qui œuvre à quelque chose de construit : non  plus non – j’avance à l’aveugle (c’est aussi que je suis borgne) – cette douleur, là, qui ne veut pas cesser tu comprends – alors j’écoute quelques chansons j’ajoute un média préconise (mais ce n’est pas en gras), ordonne, intime le site le mécanisme le logiciel le progiciel l’application l’électronisme – je me plie à quelque chose d’automatique

 

Une histoire du monde contemporain et de ses industrieuses inventions : voici pour continuer les turpitudes de ces actions et ses errements – ses erreurs de type humaines…
Les liens précédents sont sur le bateau

On recommence par le début de l’année – quatre boulons qui ne sont pas serrés –

Cette photo fournie par le NTSB le 8 janvier 2024 montre l’enquête impliquant le vol 1282 d’Alaska Airlines sur un Boeing 737-9 MAX à Portland, Oregon. Les autorités américaines de l’aviation ont déclaré le 7 janvier 2024 que le bouchon de porte d’un panneau d’avion qui avait explosé lors d’un vol d’Alaska Airlines avait été retrouvé, une pièce qui pourrait potentiellement aider à l’enquête sur la cause de l’accident. (Photo par Handout/NTSB/AFP)

(NTSB probablement National Transport Security Board) – pouf ! la porte est tombée dans un jardin

PHOTO DE DOSSIER: Les enquêteurs du National Transportation Safety Board (NTSB) examinent la zone du bouchon de fuselage du vol 1282 Boeing 737-9 MAX d’Alaska Airlines, qui a été largué et a forcé l’avion à effectuer un atterrissage d’urgence, dans une propriété où il a été récupéré à Portland, Oregon, États-Unis, 8 janvier 2024. NTSB/Handout via REUTERS. CETTE IMAGE A ÉTÉ FOURNIE PAR UN TIERS/Photo de fichier

(manqué T comme transportation; S comme Safety) il n’y eut pas de blessé, m’a-t-on fait parvenir (à défaut de croire, mais je n’ai pas de raison de ne pas le croire – c’est vrai) – on a flanqué l’avion dans un garage

PORTLAND, OREGON – 9 JANVIER : le N704AL d’Alaska Airlines est vu cloué au sol dans un hangar de l’aéroport international de Portland le 9 janvier 2024 à Portland, Oregon. Les enquêteurs du NTSB poursuivent leur inspection du Boeing 737 MAX 9 N704AL d’Alaska Airlines à la suite d’une explosion de fuselage en vol le vendredi 5 janvier. Aucun des 171 passagers et six membres d’équipage n’a été grièvement blessé. Mathieu Lewis-Rolland/Getty Images/AFP (Photo de Mathieu Lewis-Rolland / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

(je ne sais rien : je ne suis qu’un passeur, je n’ai rien de mes yeux vu sinon ces articles de journal) (rien – rien d’autre) (au même moment la Callas me chante (et m’enchante en chantant) l’air de Norma…) (je me disperse…)

PHOTO DE DOSSIER : Les employés de Boeing assemblent des 787 à l’intérieur de leur bâtiment d’assemblage principal sur leur campus à North Charleston, Caroline du Sud, États-Unis, le 30 mai 2023. Gavin McIntyre/Pool via REUTERS/File Photo

un atelier d’assemblage (une usine: en voit-on jamais ? ) (rappel de l’atelier d’écriture) non mais non – une roue s’est un jour détachée d’un train d’atterrissage (qui en compte une bonne douzaine – j’avais l’image : perdue) ah non la voilà

Dans cette image tirée d’une vidéo fournie par Cali Planes, un Boeing 777 d’United Airlines à destination du Japon perd un pneu alors qu’il décolle de l’aéroport international de San Francisco, le jeudi 7 mars 2024. L’avion a effectué un atterrissage d’urgence en toute sécurité à Los Angeles. (Avions de Cali via AP)

le truc, cependant, c’est que plus il y aura d’aéronefs, plus il y aura d’accidents, c’est (pratiquement) mathématique (l’autre truc c’est aussi que plus il y aura de ce genre de moyen de transport, plus l’humanité courra à sa perte – la planète, elle, n’en a strictement rien à faire) (encore que « sa » perte pour l’humanité indique surtout une certaine classe de cette humanité: et c’est, évidemment, la part la plus pauvre de celle-ci… Évidemment.

11 mai 2022, Hambourg : les avions passagers du constructeur aéronautique Airbus sont stationnés dans les locaux de l’usine Airbus de Finkenwerder. Photo par : Marcus Brandt/picture-alliance/dpa/AP Images

je ne sais pas ce que ça vient faire là – sinon que l’avionneur européen va devenir le premier constructeur du monde (c’est beau comme de l’antique, c’est vrai mais à quoi ça sert vazy ? on se souvient aussi de son trois cent quatre-vingt ça va bien)

Cette photographie prise le 3 janvier 2023 montre un fuselage d’avion en construction dans une usine du constructeur d’avions Airbus, à Montoir-de-Bretagne, dans l’ouest de la France. (Photo de Loïc Venance / AFP)

série noire – série blanche – demain soir j’embarque dans un de ces bidules (ce sera mercredi, demain) – à ma droite passera Venise – non mais non – j’ai oublié –

Un ouvrier travaille sur l’atelier de fabrication de l’aile Airbus A350, lors d’une visite du chancelier de l’Échiquier britannique Jeremy Hunt à l’usine Airbus Broughton, à Chester, dans le nord du pays de Galles, en Grande-Bretagne, le 23 novembre 2023. OLI SCARFF/Pool via REUTERS

j’ai sans doute manqué quelque chose (il y a un type monté sur le fuselage, l’aile, là) pour avoir cette tripotée (tri venant de trois) d’images d’industrie Airbus alors qu’on me parlait de Boeing et du procès dans lequel  des « lanceurs d’alerte » s’ingénient (c’est le cas de le dire : ils sont ingénieurs) à tenter de montrer l’urgence de précautions…

WASHINGTON, DC – 17 AVRIL : Sam Salehpour, ingénieur témoin de Boeing, fait des gestes lors de son témoignage devant un sous-comité sénatorial de la sécurité intérieure et des affaires gouvernementales sur une audience d’enquête intitulée « la culture de sécurité brisée de Boeing, en se concentrant sur des témoignages de première main » au Capitole des États-Unis le 17 avril 2024 à Washington , DC. Dans une interview avec NBC News, Salehpour a déclaré qu’il pensait que tous les 787 avions devraient être immobilisés au sol pour permettre des contrôles de sécurité appropriés de l’avion, qui a été critiqué ces derniers mois à la suite d’une série d’incidents. Kent Nishimura/Getty Images/AFP (Photo de Kent Nishimura / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

je te dis, je ne sais pas – peut-être cette panique qui s’empare de moi quand je m’en vais ? à chacun de mes départs (valise ou cercueil ?) quelque chose de ce genre sans doute – on garde espoir ?

 

 

 

je quitte pour quelques semaines la maison[s]témoin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

dispersion #24

 

 

 

j’avais à l’idée cette phrase du carnet café europa (qui m’entraîne toujours un peu vers l’est et sa mer Noire, ce genre de bazar du Bosphore, quelque chose par là-bas) (j’aime assez y penser bien que je préfère, et probablement de loin, le sud) cette phrase donc

Ceci étant dit, l’époque est au morcellement, au fractionnement, à l’attention discontinue et sursollicitée par l’image.

je me disais sursollicitée vraiment ? oui sans doute – peut-être – certes – pourquoi pas ? – probablement – mais les images ici où je (on) (je surtout) ne parle beaucoup que de culture visuelle (alors que je devrais me mettre à écrire) ont ce don de m’aider à me disperser – quelque chose comme de la discorde (je lisais aussi ce quelque chose discorde qui m’a plu) – nous en sommes au vingt-quatrième épisode, mais j’aime à savoir que dans ce dernier mot se niche aussi celui de « ode » qui m’est évocateur d’abord de son diminutif en prénom (porté par mon amie TNPPI, mais aussi la mère d’un de mes plus proches amis décédé au quatre août dernier), mais aussi de cette chanson en poésie sans doute, quelque chose de cet ordre – quelque chose de la mémoire que je ne veux pas oublier mais qui se déliquescence doucement (quand même ce ne serait pas un verbe) – tendrement – garder

quelque chose de l’urgence – sa cravate rose mal ou peu serrée sur son col monumental – ces (ce ne sont pas des mantilles, mais j’aime ce mot il m’est venu et il lui va bien) ses gants, là  (le nom m’échappe) (ce sont des mitaines) un homme qui est à la mode – continue (je ne l’aime pas cependant, cette image je l’ai prise, comme la suivante, parce qu’elle m’indique quelque chose de beau) mais pas le sujet

ici c’est l’outrecuidance de la montre – cette croix, là – mais deux fois pourtant, pour la légende rouge disons

semblable au nuage en artefact qui l’orne (j’aime beaucoup ce nuage rouge, oui rouge) – ce sont des gens comme les autres sauf qu’ils sont  en position d’être reconnus sans qu’on les nomme – tiennent au monde une place conséquente – considérable – des acteurs

(Raymond Aimos et Jean Gabin – Quai des Brumes Marcel Carné,1938) ou d’autres

(Robert Manuel et Jules Dassin, Du rififi chez les hommes, Jules Dassin, 1955) – personnages

(au fond,un type arrose le stade – celui qui joue Judas Ben-hur, je ne le prise pas – son amour pour les armes à feu et les subsides offerts par la National Rifle association c’est non – comme celui  qui anime un de ses contemporains, plus ou moins, delon sans majuscule, je ne l’aime pas non plus (comme disait Pialat à Cannes que je n’aime pas non plus – majuscules cependant) (on prépare les accréditations, là, t’inquiète) en revanche WW et son chapeau, ça me convient – est-ce sa réussite ? sans doute oui – mais cette image-ci

pour toujours

ou cette autre – mais moins pour toujours tu vois –

la légende indique que la photo a été prise au Kremlin (et pas Bicêtre) (mais quila prit ?) – dans le cadre au fond qui domine, Karl Marx – il n’y a là que des hommes, qui sourient benoîtement – la flatterie – le dégoût vaguement – à gauche, chauve : je me souviens de sa chaussure sur le pupitre de l’ONU – je me souviens – ces deux monstres

entre les deux , le réalisateur Noel Marshall époux de Tippi Hedren (égérie pratiquement violée par Hitchcock) et une dresseuse je crois bien – Tippi et la fille qu’elle a avec Noel Marshall, Mélanie Griffith, sont grièvement blessée – tournage de Roar seul film réalisé par  ce Noel Marshall… L’horreur (racontée par Hélène Frappat dans son magnifique Trois femmes disparaissent chez actes sud)

et moins grave

mais magnifique – et elle, Delphine Seyrig, tout autant magique

bah…

 

 

dispersion, une espèce de feuilleton de la maison[s]

 

Il reste encore demain

 

 

 

Le style ou le registre de la rédaction est passé par l’absurde, l’obscène ou/et le vulgaire – c’est exprès sans que je sache vraiment si c’est parce que je trouve les personnages masculins particulièrement abjects – pratiquement tous, je le crains – ou parce que le film dépeint des actes qui me sont odieux – on disait dans mon jeune temps et le milieu social ou la classe ou la société ou le groupe : enfin la famille « on ne frappe pas une fille, même avec une fleur » – ça n’empêchait pas qu’on se chamaille (deux sœurs un frère et moi) (le plus petit-le petit dernier – le préféré disaient-il et elles) – je n’ai jamais vu mon père frapper ma mère – d’ailleurs ils ne frappaient guère leurs enfants – il doit y avoir une relation… Ici, on ne frappe pas les enfants, semble-t-il, mais c’est la femme qu’on dérouille…Une torture

 

ça se passe dans l’immédiat après-guerre (fin mai-début juin, 46) et ça se passe à Rome (il reste des traces du régime précédent, tsais), une histoire de famille

il y a une chose (un truc –  une ellipse peut-être – quelque chose) qui n’est pas passée sous silence exactement mais qui ne se résout pas – c’est cette façon de cogner sur les femmes : dès le premier plan, elle (interprétée par Paola Cortellesi, aussi réalisatrice) prend une torgniole comme si de rien n’était : elle c’est Délia, et on ne sait pas, ce coup cette gifle : une insomnie, un mauvais rêve ? un refus de passer à la casserole ? (cette dernière éventualité (imagée pour rester dans le ton de l’époque et du lieu) est très peu probable : Délia ne se refuse pas – une épouse parfaite…) (on ne sait si elle envisage cet acte comme une preuve d’amour – elle regarde la table de nuit, quelque chose , une poussière, l’émeut et son mari besogne (hors champ, certes) – Délia a trois enfants dont une grande fille laquelle devrait prendre un parti assez  impressionnant – c’était ily a quatre vingts ans en Italie, ça (le mariage) a toujours été la seule porte de sortie, comme en Inde où, de nos jours encore, les promises se suicident… –

un mariage d’amour et de raison –

cependant, le type en question est plus ou moins héritier non seulement de finances appétissantes (d’où vient cette fortune, c’est une autre affaire) mais surtout d’une façon de faire ou d’être, c’est difficile à dire – ça s’appelle cependant le patriarcat, la soumission de la femme à l’homme – point barre – sinon on cogne, c’est compris ? Faut-il faire un dessin ?


Alors Délia est là, qui bosse comme une damnée, du matin au soir – ménage repas de midi des enfants et du mari soins à domicile prolo mal payée dans une fabrique de parapluie

couturière courses (la deuxième en partant de la droite, c’est elle, elle attend, droite)

repas du soir pour le mari et les enfants vaisselle soins –   il est tard le soir – et Délia va dormir
Mais elle vit et marche – et vit, a des amies

un ancien amour

(c’est fini, tsais) – elle vit,  croise un militaire

ne comprend pas son langage – Délia va marier sa fille, c’est formidable, un parti tellement enviable – qu’on lui envie dans la cour – Délia vit au sous-sol, elle s’occupe aussi du père de son mari – elle n’a pas une minute, elle parle un peu – et son mari cogne – Délia ne dit rien, ses enfants comptent avant tout – Délia ne se taira pas.


Le jour des fiançailles, comme un acte manqué

tu veux que je te dise, c’est plus fort qu’elle  et c’est parce que c’est elle, et elle femme. Ell ne laissera pas faire.

 

C’é ancora domani (Il reste encore demain) (Paola Cortellesi, 2023) un (premier) film courageux, en noir et blanc certes.

 

 

bateau

 

 

 

au fond il ne faudrait poser que des images, ce serait suffisant, on en aurait fini – ce ne serait plus de la fiction – se pose-t-on la question de la fiction qu’elle s’évade d’elle-même – il y a les accidents d’avion, une certaine marque est touchée ces temps-ci mais est-ce série noire ou malfaçon ou catastrophe systémique comme pour cette autre marque (étazunienne elle aussi : est-ce à cause de ces capitaux et de l’avidité de ceux, milliardaires déjà, qui y investissent ?) de pneumatiques – ici même j’en avais pris une partie – j’en avais été employé – prolo quelques années, quelques mois pour quelque désir de motocyclette – et voilà que ce bateau… il y a ici aussi quelque chose sur ces montagnes des mer qu’on ne cesse de construire alors que le monde des humains court à sa perte et sa fusion planétaire – ce serait trop simple: tout y passe… Ici un transport mégalomane; là des batteries qui s’enflamment; ces avions dont on avait eu l’espoir que la fabrication et l’usage seraient tempérés par temps d’épidémie et puis non; ce serait trop simple : on s’arrête on prend un pause – on en serait presque à regretter ces moments où, par la grâce de l’éruption d’un volcan, les avions ne rayaient plus le ciel, ça n’a duré que quelques jours, il n’y avait plus ces bruits vers 4 et toute la veille… mais voilà qu’une panne électrique a empêché le navigateur de redresser son petit rafiot – une bagatelle de dix mille conteneurs immobilisée – comme personne (sinon ceux qui les affrètent) ne sait ce qu’ils contiennent on est bien embêtés hein… C’est un monde merveilleux, et sur la mer bleue – toute la vie toute la vie – on navigue doucement… ce monde…

je dispose de neuf images, les voici.
Il était une fois un pont lancé au dessus d’un bras de mer

merveille de la technologie moderne, une prouesse

(j’aime ces nuages au fond de l’espace, là-bas où le temps reste calme et tranquille) cela se passe aux  États-Unis (fédération d’Amérique du Nord) – et puis

un jour (je laisse la place aux commentaires)

TOPSHOT – Ce document, gracieuseté du National Transportation Safety Board, pris le 26 mars 2028, montre une partie de la charpente en acier du pont Francis Scott Key assis au sommet du porte-conteneurs Dali après l’effondrement du pont à Baltimore, Maryland, en mars. 26 mars 2024. Un pont majeur s’est effondré à Baltimore le 26 mars 2024, bloquant l’un des ports commerciaux américains les plus fréquentés, après qu’un cargo lourdement chargé a perdu de la puissance et s’est écrasé contre une colonne de soutien malgré des tentatives désespérées pour s’arrêter à temps. Six personnes – tous membres d’une équipe de construction nocturne réparant les nids-de-poule sur le pont Francis Scott Key – étaient portées disparues et on craignait qu’elles soient mortes, selon les responsables et les médias. – RESTREINT À UN USAGE ÉDITORIAL – CRÉDIT OBLIGATOIRE  » PHOTO AFP / National Transportation Safety Board / Youtube – PAS DE MARKETING PAS DE CAMPAGNES PUBLICITAIRES – DISTRIBUÉ COMME SERVICE AUX CLIENTS (Photo par NATIONAL TRANSPORTATION SAFETY BOARD / YOUTUBE / AFP) / RESTREINT À UN USAGE ÉDITORIAL – CRÉDIT OBLIGATOIRE  » PHOTO AFP / National Transportation Safety Board / Youtube – AUCUN MARKETING AUCUNE CAMPAGNE PUBLICITAIRE – DISTRIBUÉ COMME SERVICE AUX CLIENTS

boum – l’immense chose a détruit une des piles du pont –

Une vue du cargo Dali qui s’est écrasé sur le pont Francis Scott Key, provoquant son effondrement à Baltimore, Maryland, États-Unis, le 26 mars 2024. REUTERS/Julia Nikhinson

on déplore une demi-douzaine de morts – il semble que les voitures aient été empêchées d’emprunter le pont –

TOPSHOT – La charpente en acier du pont Francis Scott Key se trouve au sommet d’un porte-conteneurs après l’effondrement du pont à Baltimore, Maryland, le 26 mars 2024. Le pont s’est effondré après avoir été heurté par un porte-conteneurs, envoyant plusieurs véhicules et plus à 20 personnes plongeant dans le port en contrebas. « Malheureusement, nous comprenons qu’il y avait jusqu’à 20 personnes qui pourraient se trouver actuellement dans la rivière Patapsco ainsi que plusieurs véhicules », a déclaré Kevin Cartwright des pompiers de Baltimore à CNN. Le site Web de surveillance des navires, MarineTraffic, a montré qu’un porte-conteneurs battant pavillon de Singapour, le Dali, s’était arrêté sous le pont. (Photo de Jim WATSON / AFP)

le pavillon de Singapour est de complaisance évidemment – les assureurs espère-t-on assureront – on se mettra au travail

Les travailleurs commencent à retirer une section du pont Francis Scott Key effondré, le dimanche 31 mars 2024, à Baltimore. (Photo AP/Julia Nikhinson)

un accident industriel comme il y en a tant –

on découpe, on soude – on y travaille – le port lui reste à l’arrêt

ce pont porte le nom d’un avocat (Francis Scott Key – édifiante biographie…) (on s’en fout (encore que…), c’est certain mais enfin pour info) – ça n’a pas d’incidence – ça ne veut rien dire, le nom d’un pont, fut-il détruit par un navire du nom de Dali (c’est un peintre mais probablement homonyme – les héritiers dudit Avida Dollar devraient intenter un procès pour avilissement d’image) (ce que j’en dis) – non mais non
Quelques jours plus tard, une grue énorme a été dépêchée, on a pratiqué une espèce de chenal où peuvent passer des embarcations plus proportionnées – pendant ce temps-là, restons sans crainte, les affaires et les guerres continuent – les armes parlent – les pauvres meurent de faim…

Bye bye

 

(jte parie que la petite au milieu, c’est Hiam – si elle passe ici, elle me dira)

après tout ça ne fait rien, on peut bien faire une déclaration d’amour à une actrice (ou à n’importe qui d’autre d’ailleurs) – on est fondé même à le faire : qu’est-ce donc sinon notre humanité légitime ? Les abeilles à leur reine, les fourmis à je ne sais qui, les aigles à leurs aiglons – l’empereur, la destruction de l’église remplacée par les nouvelles procuraties aujourd’hui musée à Venise et le rapt des chevaux – une déclaration d’amour voilà tout – que vient faire Venise ici ? je ne sais pas le dire mais elle vient (au Festival de Venise, (on dit la Mostra) ce film a été présenté l’année dernière – mais ce n’est pas trop pour ça non plus) – j’attends d’y retourner probablement – non mais c’est quelque chose comme Salonique ou Beyrouth, quelque chose comme Tunis ou Alger, les îles de la Grèce, cette mer et ces autres, Adriatique oui Égée – ces mots-là – et donc voici cette femme adorée

L’actrice et réalisatrice palestinienne Hiam Abbass pose lors d’une séance photo à Paris le 13 février 2024. (Photo de JOEL SAGET / AFP)

regard camera – veste, pas si souriante qu’on pourrait croire – les images parlent-elles d’elles-mêmes ? – une alliance crois-je voir – dans le film elle regarde par ici, par là

Hiam et Lina à Deir Hanna

(au premier plan, sa fille, Lina, qui réalise) – elle dit « là c’est la Jordanie, (un quart de tour à gauche) là c’est la Syrie (un quart de tour encore) là le Liban » – et voilà que tout est dit – les deux reviennent en Palestine, en Israël, enfin par là – on évoque la catastrophe, 1948 et l’héritage des vainqueurs, des alliés, l’héritage… – nakba dit-on – on revient : regarde, ici, une photo de trente ans d’âge au minimum (c’est ce regard, magnifique, ce regard qui me fait tomber en amour, tu vois)

Um Ali, Lina, et Hiam

ce léger déplacement pour être dans la photo, près de sa mère – cette volonté de proximité (après c’est certain que je retrouve ma mère, c’est certain, je me souviens qu’elle me disait « je ne t’ai donné qu’un seul prénom parce qu’ils m’emmerdaient avec ceux qu’ils voulaient que je te donne » – je me souviens  brune cheveux bouclés regard aiguisé humour ravageur) (ses lunettes sur le tard…) – oui pourquoi pas, une mère d’adoption ? (bon, la mienne était de 26; elle Est de 60 mais qu’est-ce que ça change ?)

Avant première du film Bye Bye Tibériade de Lina Soualem, avec Hiam Abbas, au cinéma L’Alhambra à Marseille, le 22 novembre 2023

les voici les deux – ça n’a pas d’importance, ce qui en a en revanche c’est ce film qui dépeint quelque chose comme une région du monde

il s’agit d’un lac, celui de Tibériade aux alentours duquel cette femme-là, Hiam Abbas, a grandi – cette région du monde, tourmentée violentée – mais ça n’est pas l’essentiel, non, l’essentiel c’est qu’elle s’enfuit, qu’elle veut vivre, sa vie une vraie vie d’amour – avec quelqu’un d’autre que le père de cette jeune femme qui réalise –  mais ça n’est pas ce lien sa fille, sa mère, ses images ce lac et cette maison – la folie des hommes… Oui, cette folie-là, celle des guerres, des pogroms, des éliminations évacuations exterminations –  la même chose, toujours…   Et c’est sa fille qui la fait revenir, elles reviennent ensemble toutes les deux – retrouvent des sœurs, des mères – une histoire de famille.

Magnifique.

 

Bye bye Tibériade un film réalisé par Lina Soualem (ici le dossier de presse) avec Hiam Abbas (quelle beauté…)

 on doit aussi à la vérité de dire que Hiam Abbas est réalisatrice et que le film qu’elle réalise en 2012, Héritage se trouve être une production franco-israélo-turc, ce qui n’est pas rien.

Aya

 

 

 

je renoue sans doute avec les prénoms (j’en ai quelques uns dans le registre du cinéma – comme Chantal par exemple, ou d’autres) – ici aussi dans l’actualité dans laquelle je tente d’oublier qu’il faut travailler à l’écriture – des images des faits peut-être, ici rien n’est dit : simplement un dîner fin février entre le premier magistrat chef des armées de ce pays et une chanteuse qui vécut à Aulnay-sous-bois – après avoir vu le jour au Mali semble-t-il – on s’en fout un peu, la nationalité comme la patrie est et a toujours été frelatée – citoyen du monde sans doute seulement et c’est déjà beaucoup – naturalisée française – je me souviens de mes grands-pềres – lequel dîner a donné lieu à des hypothèses (j’aurais aimé connaître le menu) – elle chanterait durant la cérémonie d’ouverture des olympiades (quantième 33 – dites-le, pour voir) et c’est alors que se déchaînèrent les ordures (d’ailleurs – à titre personnel, uniquement ici – j’ai entendu dire qu’on sortait, dans l’institution où j’ai bossé comme un âne durant trente ans, les ordures (initiales kz) et j’ai apprécié ce fait – depuis le temps que le type malœuvrait (directeur harceleur à gerber) – ces temps-ci quelque chose de pourri dans l’air – il n’en faudrait pas parler et taire ces faits, ainsi qu’on taisait ces actions aux siècles derniers – non – comme ça l’a passablement ému, j’ai gardé quelques images – nous verrons (j’ai entendu dire que la fille du borgne (mais néanmoins tortionnaire) (promise à un avenir radieux : seulement non) était monté à l’assaut au sujet de cette chanteuse, alors ici les images que je propose sur le même registre que  celles d’actualités – et un même mode opératoire

(après, il n’est pas certain que ce genre de promotion joue en sa faveur, je reconnais) (on disait, dans le temps, à l’ancienne : « la plus belle fille ne peut donner que ce qu’elle a »-  bah)

(FILES) La chanteuse française Aya Danioko, alias Aya Nakamura, pose lors d’une séance photo le 19 novembre 2020 à Paris. Nakamura est nominée pour l’Artiste féminine de l’année lors de la prochaine cérémonie des Victoires de la Musique de la musique française, qui se tiendra le 9 février 2024. (Photo de JOEL SAGET / AFP)

un nombre impressionnant (mais qu’est-ce que le nombre…?) de téléchargements – des suiveur.es comme s’il en pleuvait, des milliards bientôt – mais aussi, beaucoup (quantité n’exclue cependant pas qualité) de présence

La chanteuse française Aya Nakamura arrive avant la présentation de la collection Givenchy Femme Automne-Hiver 2023-2024 lors de la Fashion Week de Paris, à Paris, le 2 mars 2023. (Photo de Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP)

chacun (comme chacune) fait ce qu’il (ou elle) peut – je ne suis pas certain non plus d’apprécier ses chansons –

La chanteuse française Aya Nakamura arrive pour la présentation des créations Schiaparelli pour la collection Prêt-à-porter Femme Automne-Hiver 2024/2025 dans le cadre de la Fashion Week de Paris, à Paris le 29 février 2024. (Photo de Miguel MEDINA / AFP )

elle aime la mode, suit les collections des grands couturiers – en vrai,quelque chose de neuf sous le soleil ? -peu je le crains… – le même jour

(FILES) La chanteuse française Aya Nakamura arrive pour la présentation des créations Schiaparelli pour la collection Prêt-à-porter Femme Automne-Hiver 2024/2025 dans le cadre de la Fashion Week de Paris, à Paris le 29 février 2024. Une enquête a été ouvert à la suite de publications racistes visant la chanteuse française Aya Nakamura, a indiqué le parquet de Paris. (Photo de Miguel MEDINA / AFP)

cette façon de changer d’apparence….

Peut-être.

En tous cas, on salue.

 

 

 

 

 

 

 

 

actualités

 

 

dans l’actualité se bassinent les guerres – les forces se combattent, aux commandes les extrêmes droites – chez les malheureux russes, chez les pauvres israéliens – ces gens, comme les chemises brunes d’ici : avec des impôts qui devraient servir aux hôpitaux, aux écoles, aux universités, à la justice (j’en passe de pires sans doute), on rétribue des parlementaires, ils sont un peu moins de quatre-vingt-dix; des fonctionnaires : ils forment un aréopage de sages, lesquels viennent de nous annoncer que oui, la peste brune est bien une peste brune et oui, il s’agit en effet de la bête immonde… Cette couleur qu’arborent fièrement contre subsides éloquents ici ceux qui maintiennent l’ordre. 

La légende est à lire avec attention.

Des policiers éliminent un manifestant occupant un arbre pour protester contre le projet d’autoroute A69 reliant Toulouse à la ville de Castres, alors que les policiers mènent une opération pour l’éloigner, au camp de protestation de Crem’Arbre « zone à défendre » (ZAD). à Saix, dans le sud-ouest de la France, le 22 février 2024. (Photo d’Ed JONES / AFP)

 

« Le monde est tel qu’il est« chantait l’artiste (Higelin, je l’aime toujours)(comme ma grand–mère – d’ailleurs elles étaient deux). J’ai glané quelques images, comme dans un carnet, je les pose ici –  sur les murs de la ville où j’étais (Gênes) des slogans anarchistes – la bourgeoisie (catholique, certes) du lieu en était outrée… Je me suis souvenu de ce « La liberté ou la mort »ou de cet autre « Never surrender ». Ces choses nous concernent, au plus près. Ici ne sont que des échos… Ici une rescapée – le type qui a ordonné la charge qui a manqué de tuer cette femme, un certain Rabah Souchi, a pris six mois avec sursis et une promotion dans son corps (et ses émoluments, évidemment : c’est aussi un fonctionnaire)

(DOSSIERS) Geneviève Legay (à gauche), militante d’Attac, grièvement blessée lors d’une manifestation de «gilets jaunes», regarde avant le début du procès du policier Rabah Souchi, au tribunal de Lyon, dans l’est de la France, le 11 janvier. 2024. Le 8 mars 2024, le tribunal correctionnel de Lyon rendra sa décision concernant le commissaire de police Rabah Souchi, qui a ordonné l’accusation qui a blessé une septuagénaire, Geneviève Legay, lors d’une manifestation des « gilets jaunes » en 2019 à Nice. Une peine de six mois de prison avec sursis avait été demandée lors de l’audience de janvier. (Photo de JEFF PACHOUD / AFP)

Déni de justice ? Procédure simplement, la loi est faite par ceux qui protègent ces actes.

Essai floral

Le roi Abdallah II de Jordanie et le prince héritier Hussein rencontrent le président palestinien Mahmoud Abbas, à Amman, en Jordanie, dans cette photo publiée le 25 février 2024. Cour royale hachémite/document via Reuters ATTENTION AUX ÉDITEURS – CETTE IMAGE A ÉTÉ FOURNIE PAR UN TIERS . AUCUNE REVENTE. PAS D’ARCHIVES

Des monarques – des otages…

Plus tendres ?

La réalisatrice Justine Triet et l’acteur Antoine Reinartz de « Anatomy of a Fall » avec Marie-Ange Luciani, David Thion et Arthur Harari posent sur le tapis rouge lors des arrivées des Oscars à la 96e Academy Awards à Hollywood, Los Angeles, Californie, États-Unis, 10 mars 2024. REUTERS/Sarah Meyssonnier

(La productrice du film,un acteur, une réalisatrice, le producteur du film, le co-scénariste) oscar du meilleur scénario – je lisais l’entrefilet relatant que ledit film avait cumulé quatre-vingt-dix prix cinématographiques depuis la palme d’or qu’il reçut à Cannes – et au box-office (ce qui veut dire : la caisse, le retour sur investissement) quelque chose comme 22 millions de dollars (à titre de comparaison, un autre film (étazunien celui-là à la gloire d’une poupée blonde) a rapporté à ses producteurs un milliard et quatre cent  millions… (soixante-dix fois plus…). Une autre, pour le verdict

TOPSHOT – Arthur Harari et la réalisatrice et scénariste française Justine Triet assistent au 96e bal annuel des gouverneurs des Academy Awards après avoir remporté l’Oscar du meilleur scénario original pour « Anatomy of a Fall » au Dolby Theatre à Hollywood, Californie, le 10 mars 2024. (Photo de Valérie Macon / AFP)

(j’aime beaucoup le type derrière les deux récompensés qui singent un baiser, droite cadre : il fait quoi, à ton avis ?)

Des échos donc et retour sur terre ?

(DOSSIERS) Les corps des victimes sont évacués après l’explosion d’un train à la gare d’Atocha à Madrid, le 11 mars 2004. L’Espagne marque le 20e anniversaire de l’attentat qui a fait près de 200 victimes, revendiqué par « Al-Qaïda en Europe ». en guise de punition pour l’implication de l’Espagne dans la guerre en Irak. Le 11 mars 2004, aux heures de pointe du matin, dix bombes ont explosé presque simultanément dans les trains de banlieue de Madrid, tuant 192 personnes et en blessant près de 2 000. L’onde de choc provoquée par les attentats terroristes – les plus meurtriers jamais commis sur le sol espagnol – a affaibli le PP, qui a été critiqué pour avoir insisté sur la responsabilité de l’ETA malgré les preuves croissantes du contraire. (Photo de Christophe SIMON / AFP)

(est-il utile de préciser que le »PP » (parti populiste) (pardon populaire) est d’obédience droite (radicale comme on dit aujourd’hui – sinon d’extrême droite ?) (bah oui)

Et puis dans ce monde, un accident

Dans cette image tirée d’une vidéo fournie par Cali Planes, un Boeing 777 d’United Airlines à destination du Japon perd un pneu alors qu’il décolle de l’aéroport international de San Francisco, le jeudi 7 mars 2024. L’avion a effectué un atterrissage d’urgence en toute sécurité à Los Angeles. (Avions de Cali via AP)

série noire… augmentée de celle-ci

PHOTO DE DOSSIER: Les enquêteurs du National Transportation Safety Board (NTSB) examinent la zone du bouchon de fuselage du vol 1282 Boeing 737-9 MAX d’Alaska Airlines, qui a été largué et a forcé l’avion à effectuer un atterrissage d’urgence, dans une propriété où il a été récupéré à Portland, Oregon, États-Unis, 8 janvier 2024. NTSB/Handout via REUTERS. CETTE IMAGE A ÉTÉ FOURNIE PAR UN TIERS/Photo de fichier

il fait froid, tu ne trouves pas ?

Grâce au ciel, on aura des jeux en été – ce sera magique – des milliards d’êtres humains meurent de soif de faim de guerres – tentent d’échapper à cette histoire – ça ne fait rien, jouons – participons c’est l’important comme disait l’autre.

La chanteuse française Aya Nakamura arrive pour la présentation des créations Schiaparelli pour la collection Prêt-à-porter Femme Automne-Hiver 2024/2025 dans le cadre de la Fashion Week de Paris, à Paris le 29 février 2024. (Photo de Miguel MEDINA / AFP )

Il n’est pas certain qu’elle accepte d’ailleurs de chanter pour la cérémonie d’ouverture – on verra ? (elle n’a pas confirmé et le minuscule du faubourg non plus). Vingt-huit ans.

Ici encore une image datant de loin

Le Théâtre Olympia s’illumine avec le nom de Taylor Swift avant son concert à Paris, France, le 9 septembre 2019. REUTERS/Benoit Tessier

près de cinq ans : c’est à présent une vraie star (la preuve ? la droite radicale US s’en prend à elle) – trente trois ans –  – il est encore cependant permis d’espérer…

Encore que

La chanteuse française Aya Nakamura arrive avant la présentation de la collection Givenchy Femme Automne-Hiver 2023-2024 lors de la Fashion Week de Paris, à Paris, le 2 mars 2023. (Photo de Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP)

la droite radicale (raciste, homophobe, antisémite et j’en passe) (celle de la bête immonde et de la peste brune – celle-là même dont on nous rebat les oreilles qu’elle « va gagner » – cette pourriture-là qui revient) insulte la chanteuse, et nous resterions là, sans rien faire ? Non.

 

 

 

 

 

 

TDEDULP spéciale dédicace Perec #42

 

 

toi qui entres ici (comme dans un moulin) une image par minute et plus pour tenter d’épuiser ce carrefour – pour ne pas oublier, jamais – vive la vie vive l’espoir

installation – commande (un kir à 5e50 quand même) (on ne plaisante guère au Carillon) un carrefour de mémoire terrifiante – c’était le but recherché, ça n’a pas marché : on est là – pourquoi là, parce que – complétée d’une autre raison – on recommence : hommage à G org s P r c – en quelque soixante dix et plus images – Paris, plutôt debout – il est midi

les bâtiments sont ceux de l’hôpital (à genoux) bâches jaunes en accord avec la marquise du petit Cambodge -(les nuées sont des gouttes d’eau de la vitre du bar) –  passe le camion du service d’aide médicale d’urgence – midi 2 (intérieur jour)

midi 3, sous l’œil (ébloui) des caméras

cette dame qui s’arrête, stationne un moment

puis passe

s’en va – midi 6 les livreurs en mobylette

ou en vélo électrique (comme si ça ne polluait pas) – midi 8

on passe-on marche – on va manger – la plaque blanche aux victimes des attentats odieux  (lâches, minables, abjects) du 13 novembre 2015 – droit cadre, l’un des héros du jour – midi 10

midi onze

puis douze

puis treize

treize encore

puis 14 (il est parti)

 on pourra vérifier l’omniprésence des ninos – des gens  – des passants – 18

puis 19 – panoramique à 90 degrés : sur la petite place (sans doute intitulée) un banc, et sur le banc, téléphonant

midi 20, partie et remplacée mais sur l’autre assise

midi 21 attente puis où est-ce déjà ?

plutôt par là (22)

(il s’en va livrer) voyons voir – un bus (23) 75 (et non 29 comme le Roubaud) comme un ange passe

va vers son destin (ainsi que les humains) – calme apparent (26)

(28) (une demi-heure déjà?) on s’en va

pour la livraison

on pense à ce film, Lunchbox (Ritesh Batra, 2013) – vigilant peut-être mais sans le point pour ne pas divulguer (30)

un certaine idée de la défense – midi trente c’est l’heure de manger

on va attendre un moment – la pointe – (32) – j’crois bien que c’est par là


possible,probable, sans doute – allons (33)

un extrait (notes procès moquette) du cahier où sont prises les notes – à un moment, elles seront retranscrites mais pas tout de suite – des images d’abord : nature morte aux trois plaques (34)

juste un petit moment

d’autres gens (35)

intérieur jour, chat noir du Carillon – (36) en attente des plats préparés

et passage d’un être au nino (barbe & baskets – tatouages & vélocipède) – (37)

attends à quoi tu penses? – (38.2)

le bruit les sirènes l’urgence –  (39) « I’m back »

(39.2) pano : en attente

(39.3) et puis avec ça ?

ça avance – respirez soufflez – (40)

(les types fument sur le trottoir, attendent que le temps s’en aille) – (40.2)

passe par ici, reviens par là – (41)

savoir recevoir – la rue Bichat (c’était un chirurgien, je crois bien) a changé de sens de circulation – j’ai oublié de le préciser – c’est de mémoire – j’oublie (42)

c’est fait – quoi d’autre ? (42.2)

à nouveau – encore ( 42.3) respirez – soufflez –

allô ? non mais allô quoi  ? t’es où ?

hein ?  le 75 à nouveau

puis encore, on se demande

attendre repartir revenir – (45)

je viens

je suis par là, oui

(46) le 75 encore

plus le chien, le selfie, le caddy, la capuche le bonnet le soleil

livraison boite aux lettres pantalon rouge et chaussures blanches – (46-7-8)

kestum’veux toi ? je m’en vais clopant – le soleil aussi

attacher son vélo – capuche  boite aux lettres tête de potelet – (voilà qu’il est moins dix)

certes –

on commence à avoir faim –  (51)

ça va venir ou c’est déjà fini – (51.2)

qu’est-ce qu’on serait sans nino ? attends un peu

(ce sont les très gros plans qui me plaisent – image arrêtée déjà fugace et passée)

plus de soleil – clopo – où tu vas ? (52)

bon on s’y retrouve ? Oui, j’y vais

des sourires jusqu’à la nausée – laisse

manger avec des baguettes, repérer le paparazzo, continuer à penser

réunis là le temps d’une image – avancer droit devant soi, la vie – passe passe (53)

le temps de se retourner et puis (55)

où est-ce déjà ? – je ne sais plus (57) intérieur jour

on en reparle dans deux ans (59)

ce bougé…

Puisque passe le temps, passeront les années – j’aurais du me dire « tiens j’en prends 53 » je n’en garde que, je laisse les autres – les gens , disponibles,qui vont et vaquent – bon appétit)

 

Alexeï 2

 

 

la suite des outrages à la mémoire (avant ça, le culte orthodoxe, le nationalisme, la grande russie, tout le bataclan) (dans le même temps et sur le même monde ou est-ce ailleurs ? que font les autres pour leurs frères  et sœurs ? – les Tchétchènes ou les Ouïgours –  ces flots de sang et de pleurs – dans huit jours d’ici…) c’était hier et je ne trouve aucune excuse au dictateur

 

(je ne sais l’obédience de cette organisation « Russie-libertés ») – l’image date du 22 février (hommage à Paris)

(DOSSIERS) Un manifestant tient des bougies et une photo du défunt leader de l’opposition Alexei Navalny, lors d’une manifestation organisée par l’association « Russie-Libertes » sur l’esplanade du Trocadéro à Paris, le 22 février 2024. Funérailles du leader de l’opposition russe Alexei Navalny le service aura lieu dans une église du sud de Moscou le 1er mars 2024, ont indiqué les alliés du politicien. « Les funérailles d’Alexei auront lieu dans une église… à Maryino le 1er mars à 14h00 (11h00 GMT). Venez à l’avance », a déclaré son équipe dans un message sur les réseaux sociaux le 28 février 2024. (Photo de Ludovic MARIN / AFP)

(il y avait aussi une proposition photographique intitulée « essai floral » dans le carnet qui tentait de repérer les images de fleurs quelles qu’elles soient – en relation avec celles que je portais à TNPPI) (on en a plusieurs illustrations ici)

 

– le premier Mars 2024

Parents et amis rendent un dernier hommage au cercueil du chef de l’opposition russe Alexeï Navalny dans l’église de l’Icône de la Mère de Dieu Apaise mes douleurs, à Moscou, le 1er mars 2024.

 

Des gens attendent devant l’église de l’Icône de la Mère de Dieu Apaise mes douleurs pour rendre un dernier hommage au chef de l’opposition russe Alexeï Navalny, à Moscou, le 1er mars 2024.

 

Des policiers anti-émeutes gardent la zone près de l’église de l’icône de la Mère de Dieu apaisent mes chagrins, à Moscou, en Russie, le vendredi 1er mars 2024. Les proches et les partisans d’Alexei Navalny font leurs adieux au chef de l’opposition lors de funérailles à dans le sud-est de Moscou, à la suite d’une bataille avec les autorités pour obtenir la libération de son corps après sa mort encore inexpliquée dans une colonie pénitentiaire de l’Arctique. (Photo AP)

 

La police anti-émeute ferme le passage à des milliers de personnes venues faire leurs adieux au chef de l’opposition russe Alexeï Navalny après que le cortège funéraire avec son corps ait quitté l’église pour le cimetière, à Moscou, le 1er mars 2024.

 

Les partisans de l’opposant russe Alexeï Navalny attendent à l’extérieur du cimetière dans l’espoir de lui rendre un dernier hommage après que peu de personnes ont été autorisées à assister à la cérémonie religieuse, à Moscou, le 1er mars 2024.

 

Les partisans de l’opposant russe Alexeï Navalny marchent de l’église au cimetière dans l’espoir de lui rendre un dernier hommage après que peu de personnes aient été autorisées à assister à la cérémonie religieuse, à Moscou, le 1er mars 2024

Des gens font la queue devant l’église de l’Icône de la Mère de Dieu Apaise mes chagrins pour rendre un dernier hommage au chef de l’opposition russe Alexeï Navalny, à Moscou, le 1er mars 2024.

 

 

puis comme une suite, d’autres images pour garder quelque chose comme de l’espoir (image 2015)

PHOTO DE DOSSIER : Le chef de l’opposition russe Alexei Navalny et son épouse Yulia assistent à une audience devant le tribunal du district de Lubliinsky à Moscou, en Russie, le 23 avril 2015. REUTERS/Tatyana Makeyeva/File Photo

 

La leader de l’opposition biélorusse Sviatlana Tsikhanouskaya réconforte Ioulia Navalnaya, épouse du défunt leader de l’opposition russe Alexei Navalny, lors d’une réunion, le jour de l’annonce de la mort d’Alexei Navalny, par le service pénitentiaire de la région de Yamalo-Nenets où il purgeait sa peine. peine, à Munich, Allemagne, le 16 février 2024. Sviatlana Tsikhanouskaya/Handout via REUTERS CETTE IMAGE A ÉTÉ FOURNIE PAR UN TIERS. CRÉDIT OBLIGATOIRE. AUCUNE REVENTE. PAS D’ARCHIVES.

 

continûment le 2 mars 2024

Les gens réagissent alors qu’ils se rassemblent pour déposer des fleurs sur la tombe d’Alexei Navalny après ses funérailles vendredi au cimetière Borisovskoye, à Moscou, en Russie, le samedi 2 mars 2024. Navalny, qui était l’ennemi le plus féroce du président Vladimir Poutine, a été enterré après un des funérailles qui ont attiré des milliers de personnes en deuil sous une forte présence policière. (Photo AP)

 

Des gens se rassemblent pour déposer des fleurs sur la tombe d’Alexei Navalny le lendemain de ses funérailles au cimetière Borisovskoye, à Moscou, en Russie, le samedi 2 mars 2024. Navalny, qui était l’ennemi le plus féroce du président Vladimir Poutine, a été enterré après des funérailles qui a attiré des milliers de personnes en deuil au milieu d’une forte présence policière. (Photo AP)

 

et le 3 mars

TOPSHOT – Les personnes en deuil font la queue pour visiter la tombe du chef de l’opposition russe Alexei Navalny au cimetière Borisovo à Moscou le 3 mars 2024. (Photo d’Olga MALTSEVA / AFP)
Les personnes en deuil visitent la tombe du chef de l’opposition russe Alexei Navalny au cimetière Borisovo à Moscou le 3 mars 2024. (Photo d’Olga MALTSEVA / AFP)

 

 

Groupement National de Surveillance des Arbres

 

 

 

Ce sont tout de même gens immobiles que les arbres – ce n’est pas que ce me soit égal (j’en plante) mais ce sont des individus contemporains et à ce titre, ils m’échappent un peu – il y a par exemple à ce sujet une pratique qui consiste à en prendre un dans ses bras afin de communiquer avec cette espèce de nature –  pourquoi pas ? mon époque, cependant, gravement, m’agace – m’exaspère même si tu veux voir – le pouvoir de l’argent au nom d’un « désenclavement » a tendance à m’écœurer (à la tête de l’État, magistrature suprême et chef des armées démocratiquement élu se trouve, ici comme ailleurs, un fantoche placé là par la banque) – j’ai commencé avec Alexeï, je continue avec le Groupement national de surveillance des arbres. Je poursuis le même protocole et j’illustre un fait social total : la mise en place parfaitement inutile mais ordonnée par un potentat local d’une voie routière.

Le Français Thomas Brail (à droite), fondateur du GNSA (Groupement national de surveillance des arbres), et d’autres militants écologistes ont installé un campement dans un arbre face au ministère français de l’Ecologie le 18 septembre 2023 à Paris pour protester contre la Projet d’autoroute A69 entre Toulouse et Castres. (Photo de Ludovic MARIN / AFP)

Thomas Brail a entamé une grève de la faim – la réponse de l’État a été, comme à Sainte-Soline ou sur le site du barrage de Sivens – on fait donner la troupe et s’il y a des morts, c’est qu’ils l’auront cherché.
saloperie de thiers pas morte

Les grevistes de la faim, dont Thomas Brail, en lutte contre l’autoroute A69, Castres-Toulouse. Hunger strikers, including Thomas Brail, fighting the A69 motorway, Castres-Toulouse//BELLAVIACHRISTIAN_1.062/Credit:Christian Bellavia/SIPA/2310051115

Les manifestations durent et s’amplifient, l’État passe en force.

30 septembre 2023 Bram OCCITANIE
La présidente de la région Occitanie Carole Delga organise les « Rencontres de la gauche » à Bram (Aude), les 30 septembre et 1er octobre 2023. A la sortie Bram de l’autoroute des inscriptions anti A69

Les images parlent d’elles-mêmes – avec les légendes, certes .

Des manifestants du Black bloc affrontent des policiers français lors d’une manifestation d’activités environnementales contre le projet d’autoroute A69 entre Toulouse et Castres, à Saix, dans le sud-ouest de la France, le 21 octobre 2023. (Photo de CHARLY TRIBALLEAU / AF
Une photographie montre un véhicule en feu après qu’un incendie a frappé une cimenterie, provoqué par des manifestants lors d’une manifestation d’activités environnementales contre le projet d’autoroute A69 entre Toulouse et Castres, à Saix, dans le sud-ouest de la France, le 21 octobre 2023. (Photo de CHARLY TRIBALLEAU / AFP)

Sale ambiance (jte parle pas de la casse : de l’université, de l’hôpital, du droit du travail, des comités hygiène et sécurité, de la sécurité sociale, de la retraite et de la justice, des affaires étrangères et maintenant de l’école publique et du logement) (je ne te parle même pas du conseil national de la résistance)

Un pompier travaille après qu’un incendie a frappé une cimenterie, provoqué par des manifestants lors d’une manifestation d’activités environnementales contre le projet d’autoroute A69 entre Toulouse et Castres, à Saix, dans le sud-ouest de la France, le 21 octobre 2023. (Photo de CHARLY TRIBALLEAU / AFP)

 

Des militants environnementaux assis sur un tracteur brandissant des pancartes participent à une manifestation contre le projet d’autoroute A69 entre Toulouse et Castres, à Saix, dans le sud-ouest de la France, le 21 octobre 2023. (Photo de CHARLY TRIBALLEAU / AFP)

je ne te parle pas non plus du pedigree de celui qui tient la place Beauvau (il fait bizarrement la une de cet organe que les milliardaires s’arrachent à présent, incroyable)

Des manifestants affrontent des gendarmes français dans un nuage de gaz lacrymogènes, dans un champ près du camp de la « Zone à défendre » (ZAD) de CremArbre, lors d’une manifestation contre le projet d’autoroute A69 entre Toulouse et Castres, à Saix, dans le sud-ouest de la France, le 10 février 2024. Les gendarmes français ont mené une intervention le 9 février pour dégager une zone proche de l’autoroute prévue après que des militants eurent installé des toilettes et des panneaux de signalisation sur un terrain privé où ils prévoyaient de créer une soi-disant « zone à défendre ». (ZAD) baptisé « CremArbre ». La police a déblayé les palettes et les chariots utilisés pour bloquer une petite route longeant le champ, proche du tracé du projet d’autoroute A69 reliant Toulouse à la ville de Castres. (Photo de Lionel BONAVENTURE / AFP)

je me souviens de Superphénix, je me souviens de Vital Michalon – il y a 47 ans, je me souviens de Rémy Fraisse il n’y en a pas dix –

Des manifestants affrontent des gendarmes français dans un nuage de gaz lacrymogènes, sur une voie ferrée, près du camp CremArbre « Zone à défendre » (ZAD) lors d’une manifestation contre le projet d’autoroute A69 entre Toulouse et Castres, à Saix, dans le sud-ouest de la France, le 10 février 2024. Les gendarmes français ont mené une intervention le 9 février pour dégager une zone proche de l’autoroute prévue après que des militants eurent installé des toilettes et des panneaux de signalisation sur un terrain privé où ils prévoyaient de créer une soi-disant « zone à défendre ». (ZAD) baptisé « CremArbre ». La police a déblayé les palettes et les chariots utilisés pour bloquer une petite route longeant le champ, proche du tracé du projet d’autoroute A69 reliant Toulouse à la ville de Castres. (Photo par AFP)

« la vie d’un homme c’est peu de chose » chantait Maxime

Des manifestants crient aux autres occupants des arbres lors d’une opération d’évacuation des personnes qui occupent des arbres près du camp CremArbre « Zone à défendre » (ZAD) contre le projet d’autoroute A69 entre Toulouse et Castres, à Saix, dans le sud-ouest de la France, le 19 février. 2024. (Photo par Ed JONES / AFP)

révoltant – les bras ne se baissent pas et ne se baisseront pas

TOPSHOT – la militante écologiste suédoise Greta Thunberg et des manifestants participent à une manifestation contre le projet d’autoroute A69 entre Toulouse et Castres, à Saix, dans le sud-ouest de la France, le 10 février 2024. Les gendarmes français ont mené une intervention le 9 février pour dégager une zone proche le projet d’autoroute après que des militants eurent installé des toilettes et des panneaux de signalisation sur un terrain privé où ils prévoyaient de créer un camp dit de « zone à défendre » (ZAD), baptisé « CremArbre ». La police a déblayé les palettes et les chariots utilisés pour bloquer une petite route longeant le champ, proche du tracé du projet d’autoroute A69 reliant Toulouse à la ville de Castres. (Photo de Lionel BONAVENTURE / AFP)

force reste à la loi : abus de pouvoir, abus du pouvoir

Cette photographie prise le 19 février 2024 montre une cabane de fortune dans un arbre lors d’une opération d’évacuation de personnes occupant des arbres à proximité du camp CremArbre « Zone à défendre » (ZAD) contre le projet d’autoroute A69 entre Toulouse et Castres, à Saix. , sud-ouest de la France. (Photo par Ed JONES / AFP)

mais rien – rien –

Des policiers éliminent un manifestant occupant un arbre contre le projet d’autoroute A69 reliant Toulouse à la ville de Castres, alors que les policiers mènent une opération pour les expulser, au camp de protestation de Crem’Arbre « zone à défendre » (ZAD) à Saix , sud-ouest de la France, le 22 février 2024. (Photo d’Ed JONES / AFP)

un tel gâchis, un tel dégoût

Cette photo aérienne prise le 20 février 2024 près de Puylaurens montre une vue du chantier de construction de l’autoroute A69 entre Toulouse et Castres, dans le sud de la France. Les écologistes ont manifesté à plusieurs reprises ces derniers mois le long du tracé prévu de l’A69 alors que le gouvernement est déterminé à achever le projet qui réduira de 20 minutes le temps de trajet entre Toulouse et Castres et devrait ouvrir en 2025. (Photo d’Ed JONES / AFP)