je ne suis pas certain d’avoir le droit – la latence – la licence – de m’emparer de ces images mais elles me plaisent et je n’ai pas vu le film (dans le genre bourrique : je n’aime pas (trop) les films musicaux (type Une chambre en ville (Jacques Demy, 1982) pas vu non plus) : ça fait que quand même ils seraient (comme ici) réalisés par des personnes aimées, je décline – c’est le cas de le dire). Ces temps-ci, l’agent est patraqué de maladie (arrêt maladie ? non, mais quel code du travail ? on se croit où ?) – ce qui ne l’a pas vraiment empêché de (re)lire
le Ma mère rit de la Chantal qu’on aime bien par ailleurs d’ailleurs – il y aura donc ici dix clichés,
dont deuxAkerman surle tournage de Golden Eighties (photographie (c)Jean Ber-Fondation Chantal Akerman)
de couleurs au sujet d’un film qui lui, parait de couleurs (en couleurs si tu préfères) – juste pour illustrer,
parce que ça ne raconte pas le film
Akerman sur le tournage de Golden Eighties (photographie Jean Ber-Fondation Chantal Akerman)
(une histoire d’amour, des personnes qui s’aiment ou se détestent, se trouvent ou se cherchent, s’évitent ou s’attirent) – il y a madame Seyrig
ah oui, madame Seyrig
Delphine Seyrig et Chantal Akerman sur le tournage de Golden Eighties (photographie (c)Jean Ber-Fondation Chantal Akerman)
et monsieur Denner
(L’homme qui aimait les femmes (Truffaut,1977)) ce qui emporte pas mal de choses.
Ça a aussi pour cadre un salon de coiffure
(ce qui a été signalé immédiatement à l’Invent’hair évidemment) (et qui m’a fait penser (ces histoires se rédigent dans le même espace temps de maladie) à ajouter un item au numéro de l’atelier-marathon d’anthologie traitant des odeurs : ici donc du poil). Je m’aperçois ce faisant disant écrivant que les légendes sont illisibles – il va falloir que je remette sur le métier ce travail (je lis, j’écris, je retranscrit les copyrights – on doit à la vérité de dire que sur le site où sont trouvées ces images le lien qui renvoie à l’auteur des images est merdique – mais on ne s’attend pas vraiment trop à autre chose de cette pseudo-institution dévaluée, comme tout ce qui, à la culture, touche dans notre contemporain).
Voilà qui est fait.
On y croise aussi Myriam Boyer et John Berry
et d’autres
Akerman sur le tournage de Golden Eighties (photographie Jean Ber-Fondation Chantal Akerman)
Le film date du siècle dernier, 1986 – je pose ceci, c’est juste pour la maison, parce que il faut quand même qu’elle vive, et je vais me recoucher
je me rends bien compte que je suis agi par quelque chose qui me dépasse – ce recours à l’Akerman pour vanter ses mérites et l’anniversaire des dix ans de son suicide – sale coup qu’elle se et nous fit, le 5 octobre 2015, un an et demi après la mort de sa mère – après Charlie mais avant le funeste 13 novembre… – dans le livre (je cite de mémoire) elle dit à peu près « je pense au suicide, j’y pense souvent même… mais non, pas tant que ma mère sera vivante… je ne peux pas lui faire ça… » – c’est certainement cette sincérité qui touche juste