Le salon de T Episode 3,123

13/04/2024

Violence et Résistance sont en couple depuis maintenant aussi longtemps que le temps existe.

 

La pâtisserie, la cuisine en général.

Battre les jaunes puis les blanchir au sucre.

Cuisiner c’est jouer avec la mort et la violence pour rendre « tout cela » digérable voire « agréable ».

 

Résister

 

A quoi ?

Pour se rendre à l’Evidence, il vaut mieux être bien équipé. Une bonne carte et une bonne boussole sont nécessaires, au sens où le voyage ne peut pas être sans, ou être autrement.

 

20/04/2024

Résister à quoi ?

  1. 1200, gelus, later jelus, « possessive and suspicious, » originally in the context of sexuality or romance (in any context from late 14c.), from Old French jalos/gelos « keen, zealous; avaricious; jealous » (12c., Modern French jaloux), from Late Latin zelosus, from zelus « zeal, » from Greek zēlos, which sometimes meant « jealousy, » but more often was used in a good sense (« emulation, rivalry, zeal »), from PIE root *ya- « to seek, request, desire » (see zeal). In biblical language (early 13c.) « tolerating no unfaithfulness. » Also in Middle English sometimes in the more positive sense, « fond, amorous, ardent » (c. 1300) and in the senses that now go with zealous, which is a later borrowing of the same word, from Latin.

https://www.etymonline.com/word/jealous

“-Mais pourquoi est-elle serveuse ici alors… ? », propos recueillis par Blanche le 19/04/2024 au salon de T, table Marbre, table de six personnes, trois hommes, trois femmes, venus ici sur les conseils d’un guide des routes en ard.

Le matin même, je me décidais enfin à remettre un exemplaire de mon précieux près des autres ouvrages laissés à disposition des gens de pas sage dans le salon de T. Un Rabelais rabelaisien[1], un ouvrage de poésie qui n’en est pas un[2], un livre maison qui se construit toujours[3], un exemplaire de la Revue des Deux Mondes sur le Wokisme, parce que j’espère encore raccrocher le wagon que j’ai raté quand il m’est passé sous les deux yeux, le fonctionnel et l’autre, il y a quelques années de cela,  plusieurs exemplaires de la revue Gestes que je n’ai jamais le temps de lire mais dont j’admire déjà les couvertures[4], et un exemplaire de « Carnaval », livre auto-édité que j’assume assez mal tant je sais que, ben, voilà quoi.

Alors hier matin, quand quelqu’un m’a demandé ce que j’avais pu publié qui ne me mettrait pas mal à l’aise quant au moins à l’engagement pris dans sa rédaction (technique de traduction de l’étoffement, elle m’a juste demandé ce que j’avais écrit d’autre, mais c’est moins…  « littérable »), j’ai parlé de « mon précieux », mon mémoire de Master 2, commis en 2018 à l’université de Tours. Et je me suis enfin décidé à redescendre l’exemplaire qu’il me restait du « bureau du Métamicien » jusque dans la salle du salon de T.

Quand les six réservés se sont installés table Marbre, ils avaient bonne vue sur tous les exemplaires des ouvrages à disposition. Il se trouve que l’exemplaire du Mémoire se voit mieux par son format académique, le A4. Et l’une d’entre elles d’essayer de lire le texte de loin… »c’est quoi ce paradoxe là-bas…c’est un docteur Welsch… ? » oui, j’ai entendu le sch, elle l’a prononcé à l’allemande. Or le titre c’est « Le Paradoxe Denton Welch », en tout K dans le titre, rien d’allemand.

« Non, madame, c’est le Paradoxe Denton Welch, c’est un auteur, et c’est mon mémoire de Master 2… » corrigeais-je en préparant quelque chose pour le service qui s’annonçait finalement moins léger que prévu. Pas le temps d’en dire plus, je les laisse prendre l’exemplaire, le compulser rapidement, lire à haute voix « Interaction Culturelles et Discursives…ah oui, quand même… ». Ce n’est que le nom du laboratoire de recherches auquel n’importe quel étudiant est obligé de s’adosser pour écrire son mémoire, mais ça je n’ai pas eu le temps de leur expliquer. D’autres clients se présentaient déjà à la porte. J’étais quand même contente, un peu fière, mais je n’avais pas le temps de plus.

Puis j’entends une des trois femmes parler de « thèse », là je ne pouvais pas ne pas intervenir, l’erreur aurait pu être grave, en tout K pour moi. Je ne voulais pas qu’on se méprenne, je n’ai jamais prétendu avoir publié une thèse, ça c’est pour après, quand j’aurais plus de temps… « non madame, ce n’est pas une thèse, c’est juste un mémoire…il y aura une thèse, plus tard, mais là, ce n’est qu’un mémoire… ». C’est que je ne voudrais pas voir dévaloriser un travail que je n’ai pas encore produit…

Des clients, une table de deux table Arbre, deux dames, un poulet orange, et un shitaké. Trois personnes table Métamicien, des amis qu’il fait bon revoir après un hiver rigoureux, deux autres qui arrivent « non, pas à l’extérieur, il fait trop froid… ». « Et bien ici alors… » dis-je en leur désignant la table Montgolfière, qui est normalement une table pour quatre personnes. « Ca ne vous dérange pas ? », demande quand même le monsieur, la politesse, la politesse. « Non, monsieur, c’est très jungien… », allez, prend ça en apéro et laisse moi mettre en place ma danse…

Je sens que ce service va être intéressant.

« Bonjour, nous sommes trois…

-je n’ai plus de place à l’intérieur, je peux vous proposer en face, la terrasse au soleil ?

-ah mais même à l’ombre, ça ne me dérange pas, dit le monsieur sans se retourner ni vers sa femme ni vers sa fille qui étaient déjà frigorifiées.

-allons, de l’autre côté pour voir si ça vous convient, je peux vous rentrer une table à l’abri du vent si vous voulez, dis-je en regardant la femme d’origine asiatique qui remontait le col de son manteau. Arrivés de l’autre côté, en traversant la route du village, la fameuse rue du Maréchal de Lattre de Tassigny, le soleil est là. Mais il y a du vent. J’insiste :

« -comme je vous le disais, je peux vous rentrer une table à l’abri du vent, sinon je la laisse au soleil.

-c’est pareil pour moi, on peut rester là, dit le monsieur. Mais pas le corps de sa femme, ni celui de sa fille, j’insiste encore un peu en regardant la femme.

« Oui…je veux bien à l’intérieur… »

Voilàààà. On y est. Je leur installe la table à l’intérieur du Métamicien, à l’abri du vent. Je prends la commande des boissons et je retourne vers le salon de T « historique », de l’autre côté de la rue du Maréchal de Lattre de Tassigny.

En arrivant à la cuisine :

« je prépare le pain ?

-oui, tu peux, ça va sortir pour les trois et les deux. Après on fait les six.

-Ok »

J’adore ça. Ce moment où « il faut gérer », « le coup de feu », le « tout en même temps » mais pas vraiment, il y a largement assez de place pour danser. En tout K, je sais que dans ces moments-là, j’ai le corps fait pour, et il a hâte de pouvoir s’exprimer.

Le service se passe, je virevolte d’une terrasse à l’autre, j’ouvre une bouteille de vin ici pendant que je prends les desserts là, je place là pendant que réponds ici. J’adore ça. Et puis, depuis l’année dernière, il y a « mes desserts ». Et je sais qu’ils font tous mouches.

“-Mais pourquoi est-elle serveuse ici alors… ? », je ne l’ai pas entendue, et c’est heureux. Car j’aurais par trop adoré répondre. J’aurais, pour sûr, trouver la formule qui fait mouche. Je les aurais ébloui de ma prestance physique et mentale, alliées le temps d’une dose d’adrénaline, ou plutôt d’un cocktail de neuro-transmetteurs toujours en cours d’étude par je ne sais combien de laboratoires très sérieux à travers Le Monde, entendez par là le monde universitaire, qui s’il s’affichait à taille réelle sur une « véritable » carte du monde montrerait toute l’étendue de sa petitesse, finalement. Oui ! Mais non. C’est Blanche qui les a entendu et me l’a répété plus tard, heureusement.

Fin de service, deux heures plus tard, à courir, danser, penser mais pas trop. Un règlement par carte bleue, un TPE dans la main, j’étais en pleine transe, toute à ma jouissance de la performance, quand Blanche me parla. Le TPE vola dans l’air pour s’écraser sur le sol. Une partie de seconde à perdre mes yeux dans ceux de Blanche. Qu’a-t-elle dit exactement ? Je ne m’en souviens pas, bien sûr. Je me souviens par contre très bien de ce que j’ai ressenti. J’étais là, au sommet, en train d’achever l’Oeuvre du Service, et quelque chose d’extérieur est venu cassé mon Geste. C’est ab-so-lu-ment insupportable. Comment a-t-elle osé faire ça ? J’y étais presque !

« va te faire foutre. » déclarai-je.

Je pourrais, j’en ai les moyens ou j’ai les moyens de les chercher, gloser sur mille pages à  l’aide d’un Georges Bataille, de mythes perdus, puis retrouvés, puis re-perdus, puis re-retrouvés sur les Raisons qui m’ont fait proférer cette phrase, si doucement, et si injustement.

Au moment où j’écris ces lignes, il y a même une partie de moi, qui gonfle par moment pour prendre toute la place, qui le pense encore, toujours.

“-Mais pourquoi est-elle serveuse ici alors… ? », parce qu’elle n’a pas fini de travailler sur l’humilité. Elle a commencé il y a longtemps, mais à force de tourner sur son nombril elle a pris un peu de retard…

« Oh How I want to be great!

Delusion of Grandeur’s my fate.”[5]

Il est 7h04. On est samedi. Je n’ai pas publié depuis au moins une semaine.

[1] François Bon, https://www.tierslivre.net/spip/spip.php?mot163 .

[2] Delphine Arras, https://editions-ex-maudits.com/produit/sonate-pour-un-bison/ .

[3] Catherine Serre, https://www.maisondelapoesie.com/catalogue/la-maison-de-mues/ .

[4] Gestes, https://www.beauxarts.com/geste-s/ .

[5] DE-LA-NOY, M., The Journals of Denton Welch, New York : E.P. Dutton, 1984, p.3.

dispersion #24

 

 

 

j’avais à l’idée cette phrase du carnet café europa (qui m’entraîne toujours un peu vers l’est et sa mer Noire, ce genre de bazar du Bosphore, quelque chose par là-bas) (j’aime assez y penser bien que je préfère, et probablement de loin, le sud) cette phrase donc

Ceci étant dit, l’époque est au morcellement, au fractionnement, à l’attention discontinue et sursollicitée par l’image.

je me disais sursollicitée vraiment ? oui sans doute – peut-être – certes – pourquoi pas ? – probablement – mais les images ici où je (on) (je surtout) ne parle beaucoup que de culture visuelle (alors que je devrais me mettre à écrire) ont ce don de m’aider à me disperser – quelque chose comme de la discorde (je lisais aussi ce quelque chose discorde qui m’a plu) – nous en sommes au vingt-quatrième épisode, mais j’aime à savoir que dans ce dernier mot se niche aussi celui de « ode » qui m’est évocateur d’abord de son diminutif en prénom (porté par mon amie TNPPI, mais aussi la mère d’un de mes plus proches amis décédé au quatre août dernier), mais aussi de cette chanson en poésie sans doute, quelque chose de cet ordre – quelque chose de la mémoire que je ne veux pas oublier mais qui se déliquescence doucement (quand même ce ne serait pas un verbe) – tendrement – garder

quelque chose de l’urgence – sa cravate rose mal ou peu serrée sur son col monumental – ces (ce ne sont pas des mantilles, mais j’aime ce mot il m’est venu et il lui va bien) ses gants, là  (le nom m’échappe) (ce sont des mitaines) un homme qui est à la mode – continue (je ne l’aime pas cependant, cette image je l’ai prise, comme la suivante, parce qu’elle m’indique quelque chose de beau) mais pas le sujet

ici c’est l’outrecuidance de la montre – cette croix, là – mais deux fois pourtant, pour la légende rouge disons

semblable au nuage en artefact qui l’orne (j’aime beaucoup ce nuage rouge, oui rouge) – ce sont des gens comme les autres sauf qu’ils sont  en position d’être reconnus sans qu’on les nomme – tiennent au monde une place conséquente – considérable – des acteurs

(Raymond Aimos et Jean Gabin – Quai des Brumes Marcel Carné,1938) ou d’autres

(Robert Manuel et Jules Dassin, Du rififi chez les hommes, Jules Dassin, 1955) – personnages

(au fond,un type arrose le stade – celui qui joue Judas Ben-hur, je ne le prise pas – son amour pour les armes à feu et les subsides offerts par la National Rifle association c’est non – comme celui  qui anime un de ses contemporains, plus ou moins, delon sans majuscule, je ne l’aime pas non plus (comme disait Pialat à Cannes que je n’aime pas non plus – majuscules cependant) (on prépare les accréditations, là, t’inquiète) en revanche WW et son chapeau, ça me convient – est-ce sa réussite ? sans doute oui – mais cette image-ci

pour toujours

ou cette autre – mais moins pour toujours tu vois –

la légende indique que la photo a été prise au Kremlin (et pas Bicêtre) (mais quila prit ?) – dans le cadre au fond qui domine, Karl Marx – il n’y a là que des hommes, qui sourient benoîtement – la flatterie – le dégoût vaguement – à gauche, chauve : je me souviens de sa chaussure sur le pupitre de l’ONU – je me souviens – ces deux monstres

entre les deux , le réalisateur Noel Marshall époux de Tippi Hedren (égérie pratiquement violée par Hitchcock) et une dresseuse je crois bien – Tippi et la fille qu’elle a avec Noel Marshall, Mélanie Griffith, sont grièvement blessée – tournage de Roar seul film réalisé par  ce Noel Marshall… L’horreur (racontée par Hélène Frappat dans son magnifique Trois femmes disparaissent chez actes sud)

et moins grave

mais magnifique – et elle, Delphine Seyrig, tout autant magique

bah…

 

 

dispersion, une espèce de feuilleton de la maison[s]

 

Le salon de T Episode 1

 

C’est un endroit qui ne ressemble ni à la Louisiane, ni à l’Italie. Il y a deux pots d’Anduze au coloris particulier sur la terrasse. Les parents les sortent quand le salon de T rouvre ses portes, entre mi-mars et début avril. Une femme bien habillée de vêtements neufs, dans la quarantaine/cinquantaine expérimentée dans la perception de certaines choses mais pas de toutes, qui le serait ?, à la paire de lunette accordée à la couleur permanentée blonde mais pas trop, et pourquoi l’appellent-ils vénitien celui-là ?, la voix échauffée par l’envie sus-citée, arrondie par un reste de générosité trouvée au fonds d’une connexion neuronale mal en point, toute humide et un peu moisie d’avoir été laissé là trop longtemps, nous en offrit 50 ou 100 euros pour la paire, après avoir dégusté un T et une part de tarte et les avoir payés, non sans féliciter comme de bons a-lois la cuisinière.

Dans des mondes parallèles qui doivent bien exister puisqu’en j’ai perçois l’écho, faible mais néanmoins substantiel, je m’entends, seule, lui répondre « mais prenez-les, si ça vous fait plaisir… », lassée par la déliquescence surjouée d’une sociétaire de la Comédie Humaine. Ou, dans un autre, me prendre, seule, pour un Sire Anneau de Berge en Vrac et lui déclamer une diatribe de nez d’Anduze « à ma façon » pour tenter de réveiller le reste de ses connexions neuronales sur toutes les « autres choses » qu’elle n’a pas vu, ou plus sûrement pour tenter de la toucher là où, sans même le savoir, elle avait touché et blessé, sans trouver de centre sur cette amas de chair inerte où mes coups auraient porté.

Plus simplement, Blanche lui répondit :  «  nous savons ce que sont ces pots d’Anduze, Madame. Sachez d’ailleurs que le coloris est une commande spéciale et qu’il n’en existe qu’une centaine de ce type-là. »

Et la dame est reparti avec ses yeux ébahis, sa bouche ouverte avec un reste de tarte à T sur les molaires, et je suis restée près de Blanche pour apprendre.

Chez Tata Aïcha

Un appartement de la banlieue parisienne dans les années 1980, chez « tata Aïcha ». Ce n’est pas ma tante, c’est celle de mes sœurs. Ce n’est pas non plus la tante de mon frère. C’est la sœur de Ben. Elle est marié à un homme si vieux qu’il ne se lève plus de son fauteuil. Elle a un œil au beurre noir. Sur sa peau marron, ça fait étrange, comme un maquillage de mythe expliquant la double nature des choses. D’ailleurs elle est habillée comme un personnage de conte arabe, elle joue comme si elle était dans le hara d’un grand seigneur omeyyade ou abbasside. Rétrospectivement, je vois un peu ma sœur dans ce qu’il me reste d’images de tata Aïcha. Même si ce n’est pas ma tante, c’est celle de mes sœurs. Ce n’est pas non plus la tante de mon frère. C’est la sœur de Ben. Ben est le père de mes sœurs, mais pas notre père à mon frère ou à moi. On est trop blancs pour ça.

Le salon marocain est en L le long des murs de la salle principale de l’appartement. Les adultes se sont assis dans le L, se faisant face et se parlant de choses d’adultes. Le tissu des banquettes est aussi riche que la tapisserie est déjà pauvre.

La table est entre eux tous pour accueillir les collations éternellement fraîches et présentes, et le thé à la menthe toujours, toujours prêt à être servi en allongeant le geste au-dessus des petits verres sans en mettre une goutte à côté.

La caméra ne s’attarde pas sur eux, mon frère l’avait à peine allumée, on en voit que quelques dos assis sur des poufs en cuir.

Il se fait un petit travelling le long de la banquette pour arriver sur sa cible. Un corps d’enfant, le mien, posé là, seul, un peu plus loin. Il en étouffe déjà quelques rires…des plantes vertes un peu plus loin semble avoir plus de vie que ce petit corps. En y repensant, je crois que c’était la première fois que je m’essayais à la catatonie sans en connaître le mot. Ne rien faire, ne pas bouger, respirer à peine pour survivre, les bras qui semblent se détacher et vouloir couler sur le sol. Les yeux fixes sur rien.

Il continue son travelling en appelant mes sœurs « discrètement » pour qu’elles le rejoignent. Il garde le petit corps aussi inerte qu’il le peut au centre de l’image. Puis il recule pour prendre la distance nécessaire, qui ne peut ni ne pas être ni être autrement pour profiter au mieux.

Le micro sur la caméra capture tout bruit, tout mot, tout pouffement. Au centre de l’image, le petit corps ne bouge toujours pas. Je crois que j’avais réussi à totalement m’anesthésier.

« hey…je vous donne 5 francs si vous allez mettre une claque à Alexia… ? allez… ! »

On entend les petits rires des deux petites filles. C’est Ilhem qui y va. Elle s’est toujours faite avoir.

Sur l’image on voit le petit corps d’une enfant de 4 ans qui court en direction du petit corps inerte d’une enfant de 10 ans, s’arrêter devant, mettre une claque au visage, et revenir en courant.

La main droite du petit corps inerte de l’enfant de 10 ans ne devait pas être assez anesthésiée, elle se lève, se colle à l’endroit du choc, le regard se tourne vers l’œil de la caméra au moment où les rires du frère éclatent et remplissent la bande-son. Puis la main, le bras, le petit corps de l’enfant de 10 ans reprend sa position, sans aucune larme, sans avoir ouvert les lèvres, sans avoir essayer de se défendre. A quoi bon ? Personne n’a rien vu. Ou plutôt tout le monde a vu. Et personne n’a rien dit. Alors, a quoi bon ?

Tout le petit corps de l’enfant de 10 ans s’est remis en position. Je crois que ce jour-là, j’ai réussi quelque chose. Je cours peut être derrière depuis.

Contemporain 2 (donc)

 

 

 

 

légende de cette première image:

La chanteuse country Taylor Swift chante l'hymne national avant le match entre les Dodgers de Los Angeles et les Rockies du Colorado le jour de l'ouverture au Dodger Stadium le 9 avril 2007 à Los Angeles, Californie. Stephen Dunn/Getty Images/AFP == POUR LES JOURNAUX, INTERNET, TELCOS & UTILISATION DE LA TÉLÉVISION UNIQUEMENT == (Photo de STEPHEN DUNN / Getty Images Amérique du Nord / Getty Images via AFP)

 

 

add. du dimanche 4 février 24 vers 9h15 du : le rédacteur se rend compte que le titre de son billet a déjà utilisé (par lui-même d’ailleurs, ce qui prouve sa suite dans les (ou sa fixité des) idées)  pour une autre humeur – qui explique bien d’autres choses en somme – c’est là 
bah il y a là aussi cette recette (mais non, je préfère n’en garder que celle des confitures)

 

 

il y a eu cette chanson de Colette Magny (je l’aime bien – elle chantait aussi Melocoton que j’aimais aussi beaucoup, sur un même album, en 1965, vers mes douze ans bien que n’y comprenant que pouic) : j’ai pour cette femme, comme pour Mercedes Soza une affection particulière; j’adore aussi (et d’abord sans doute) leurs voix. Chanson qui est passée sur radio paris à la suite de quelque chose (sans doute avais-je trop bu pour me souvenir – ou autre chose pensé-je à mes amours d’antan (« c’était de la grisette » disait le poète) – et par ailleurs, je dispose dans un dossier de quelques images (seize pour tout dire) dont je voudrais illustrer les paroles – ça vient un peu comme un cheveu dans le potage, je sais bien, mais c’est comme au mitan (à part que tout est centré) (sur la page, veux-je exprimer) : pour voir si quelque chose se passe – la chanson donc étant composée de trente six (disons) vers (lesquels forment six couplets – c’est sans refrain : ça vient de chez Victor Hugo, certes : c’est écrit comme on aime, tu verras), je pose des images à intervalles assez réguliers – il s’agit d’images d’une chanteuse mondialement connue (crois-je croire : il y a quelques semaines, je ne la connaissais pas) (elle fut objet d’une étude de cas en atelier) – je ne suis pas non plus aficionado de ce type d’étoile – mais petit à petit je reconnais que je l’aime bien (notamment parce qu’elle pourrait bien foutre l’ordure à la poubelle) – cela (ma sympathie pour elle) n’a que peu d’importance – les images sont trouvées par un dispositif rôdé donc en atelier un an durant (la traduction des légendes (lorsqu’elles apparaissent) est effectuée automatiquement (artificiellement sinon intelligemment) par le robot et reproduite en l’état)  – celles-ci illustrant celle-là (les images nous sont parfaitement contemporaines – TS à ses « débuts » puis le temps passant – le tout n’étant pas exactement chronologique)

 

 

 

EXCLUSIVITÉ PREMIUM – Taylor Swift est vue en train de filmer son nouveau clip à Londres, au Royaume-Uni. La vidéo a été tournée dans l’un des bus rouges emblématiques de Londres. Taylor avait l’air preppy dans une veste à motifs de style scolaire. Taylor Swift

 

LAS VEGAS – 14 MAI : le musicien Taylor Swift se produit sur scène lors de la toute première soirée de spectacle de nouveaux artistes de l’Academy Of Country Music pour une cause, au profit du fonds caritatif ACM qui s’est tenu au MGM Grand Ballroom, MGM Grand Conference Center le 14 mai 2007 à Las Vegas, Nevada. (Photo d’Ethan Miller/Getty Images) *** Légende locale *** Taylor Swift (Photo d’Ethan Miller / Getty Images Amérique du Nord / Getty Images via AFP)

 

Nous sommes deux drôlesAux larges épaules
Deux joyeux banditsSachant rire et battreMangeant comme quatreBuvant comme dix

(DOSSIERS) Travis Kelce #87 des Chiefs de Kansas City (L) célèbre avec Taylor Swift après avoir battu les Ravens de Baltimore lors du match de championnat de l’AFC au stade M&T Bank le 28 janvier 2024 à Baltimore, Maryland. Vous saviez que Taylor Swift était influente, mais les républicains attribuent maintenant au chanteur des pouvoirs comparables à ceux d’un méchant de James Bond dans une théorie du complot farfelue affirmant que la romance du chanteur avec la star de la NFL Travis Kelce est en réalité un complot visant à truquer le Super Bowl et à obtenir le président Joe. Biden réélu. La relation entre la puissance pop et l’équipe rapprochée des Chiefs de Kansas City a saisi le pays pendant des semaines, avec des caméras de télévision s’étendant à plusieurs reprises depuis le terrain pendant la saison en plein essor de l’équipe dans la NFL jusqu’à un Swift applaudissant dans les tribunes. (Photo de Patrick Smith / GETTY IMAGES AMÉRIQUE DU NORD / AFP)

 

Taylor Swift s’entretient avec Travis Kelce, l’ailier rapproché des Chiefs de Kansas City, après un match de football du championnat de l’AFC NFL contre les Ravens de Baltimore, le dimanche 28 janvier 2024, à Baltimore. Les Chiefs de Kansas City ont gagné 17-10. (Photo AP/Julio Cortés)

Quand vidant des litresNous cognons aux vitresDe l’estaminetLe bourgeois difformeTremble en uniformeSous son gros bonnet

Nous vivons en sommeOn est honnête hommeOn n’est pas mouchardOn va le dimancheAvec Lise ou BlancheDîner chez Richard

DOSSIER – Dans une photo d’archive du samedi 1er juin 2019, Taylor Swift se produit au Wango Tango, au Dignity Health Sports Park à Carson, en Californie. Dans un post cinglant sur tumblr le dimanche 30 juin, la superstar de la pop écrit qu’elle est triste et dégoûtée. que son catalogue musical appartient désormais à Scooter Braun qu’elle accuse de la soumettre à des années d’intimidation incessante et manipulatrice. Ithaca Holdings de Braun a annoncé dimanche l’acquisition de Big Machine Label Group, qui a sorti tous les albums studio de Swift et possède ses masters. (Photo de Chris Pizzello/Invision/AP, File)
La chanteuse Taylor Swift se produit au Lincoln Financial Field dans le sud de Philadelphie lors de la tournée mondiale 1989, le vendredi 12 juin 2015. (Young Kim/The Philadelphia Inquirer via AP) PHIX OUT ; SORTIE TV; MAGS SORTIES ; NEWARK SORTI
DOSSIER – Taylor Swift se produit lors de « The Eras Tour » à Los Angeles le 7 août 2023. Swift sort son film de concert « Taylor Swift : The Eras Tour » le 13 octobre. (AP Photo/Chris Pizzello, File)

Nous vivons sans gîteGoulûment et viteComme le moineauHaussant nos capricesJusqu’aux cantatricesDe chez Bobino

Dans cette capture d’écran fournie par ABC, la chanteuse Taylor Swift sourit après avoir reçu le prix de l’artiste de l’année lors des American Music Awards 2020 diffusés depuis le théâtre Microsoft le 22 novembre 2020 à Los Angeles. (Photo par – / American Broadcasting Companies, Inc. / ABC / AFP) / RESTREINT À UN USAGE ÉDITORIAL – CRÉDIT OBLIGATOIRE « PHOTO AFP / Avec l’aimable autorisation d’ABC » – AUCUN MARKETING – AUCUNE CAMPAGNE PUBLICITAIRE – DISTRIBUÉ COMME SERVICE AUX CLIENTS

La vie est diverseNous bravons l’averseQui mouille nos peauxToujours en ribotesAyant peu de bottesEt point de chapeau

DOSSIER – Dans cette photo d’archive du 4 février 2017, Taylor Swift se produit au DIRECTV NOW Super Saturday Night Concert au Club Nomadic à Houston, Texas. Big Machine Records a déclaré vendredi à l’Associated Press que les précommandes de l’album « Réputation » de Taylor Swift, qui sortira le 10 novembre 2017, ont doublé les précommandes de l’album « 1989 » de Swift, une semaine avant sa sortie. sortie en 2014. (Photo de John Salangsang/Invision/AP, File)

Nous avons l’ivresseL’amour, la jeunesseL’éclair dans les yeuxDes poings effroyablesNous sommes des diablesNous sommes des dieux

 

 

ça ne marche pas si mal

Ni dieu ni maître, certes.

Ici les autres vers de Victor

Nos deux seigneuries
Vont aux Tuileries
Flâner volontiers,
Et dire des choses
Aux servantes roses
Sous les marronniers.

Sous les ombres vertes
Des rampes désertes
Nous errons le soir,
L’eau fuit, les toits fument,
Les lustres s’allument,
Dans le château noir.

Notre âme recueille
Ce que dit la feuille
À la fin du jour,
L’air que chante un gnome.
Et, place Vendôme,
Le bruit du tambour.

Les blanches statues
Assez peu vêtues,
Découvrent leur sein,
Et nous font des signes
Dont rêvent les cygnes
Sur le grand bassin.

Ô Rome ! ô la Ville !
Hannibal, tranquille,
Sur nous, écoliers,
Fixant ses yeux vagues,
Nous montre les bagues
De ses chevaliers !

La terrasse est brune.
Pendant que la lune
L’emplit de clarté,
D’ombres et de mensonges,
Nous faisons des songes
Pour la liberté.

Crisis – documentaire RFK

 

 

 

 

(les sous-titres sont assez mal placés – parfois ils correspondent, mais parfois moins, à l’espèce de narration générale – merci d’excuser cette difficulté – de lecture imposée par le support de vision – je ne suis pas abonné au site qui propose ce film… (*))

 

vous je ne sais pas bien, mais moi je trouve qu’il y a quelque chose de bien pourri dans le climat actuel (et jte parle même pas de météo ou de fonte des glaciers – « on va pas vers le mieux » disait un de mes amis – on parlait d’autre chose) l’ambiance si on préfère – la bête immonde ne cesse pas de hanter les pays – des cinglés flanquent des coups de surin au hasard, d’autres balancent des drones n’importe où n’importe comment (bing : cinquante morts) (dégâts collatéraux et fait alternatifs sont dans un bateau) – en but à l’abrutissement général j’ai regardé un film (c’était un cadeau de je ne sais plus qui – pas une personne, un site je suppose)* comme il m’a plu, j’ai pris quelques images – je les donne ici, la maison[s]témoin déjà pas mal décorée par les diverses dispersions le sera un peu plus (j’ai un index sur la planche, oui) – or donc
ça se déroule aux US, on est en juin 63 (je tapais à peine dix piges) il y a (comme toujours, semble-t-il dans ce sud pourri)  un sénateur 

tellement infatué (le reste de sa vie le voit changer de position – on tentera de l’assassiner) Georges Wallace – là il incarne une espèce de gloire

chauffeur costume tout le kit du « winner » – blanc raciste vaguement play-boy sûr de lui

et de la force de ses convictions frelatées – il refuse l’entrée à l’université de deux étudiants noirs parce qu’elle et il sont noir.es

elle et lui nommons-les, Vivian Malone et James Hood – ça se passe en Alabama, le sud profond comme on dit – le sénateur a certes ses convictions, mais le droit est à l’État, fédéral – le président et son ministre de la justice ont à le faire respecter – c’est une épreuve de force : faire intervenir l’armée, ou simplement en menacer – on voit ici le dispositif mis en place : plusieurs caméras, une prise de vue assez directe 

le sénateur Wallace croit en sa force – en fait, trois ou quatre cameras le suivent, suivent aussi  les deux étudiants, en ce jour où ils font leur entrée à l’université – le montage est alterné : eux, le sénateur, puis le ministre de la justice

les prises de vue ont lieu chez lui, on y voit sa famille, ses enfants puis son équipe

– quelque chose du cinéma direct – d’appels téléphoniques en appels téléphoniques, on réglera le discours et les actions à mener 

le président prendra la parole à la télévision

réaffirmant la réalité de la constitution américaine

– les deux étudiants iront assister à leurs cours

après des moments de tension

on n’en sera pas venus à l’épreuve de force ni aux armes

juin soixante trois

voilà soixante ans de ça… 

 

Crisis un film documentaire pour la télévision réalisé par Robert Drew et Richard Leacock – à la prise de vue, Donn Alan Pennebaker, Richard Leacock, Albert Maysles)

* : le film est visible sur abonnement payant sur le site  tënk

Un livre de Lulu

 

 

 

 

 

 

incidemment je m’aperçois que cette maison ne comporte pas de pièce intitulée bibliothèque (un bref regard rétrospectif indique que cet aperçu se réalise alors qu’elle apparut (le 13 mai 2015) sur ces ondes ces fils et ces réseaux il y a de ça (donc) plus de huit ans… il serait temps) (on doit aussi à la vérité de souligner que ce genre, ou ce type, ou cette qualité cette catégorie de pièce dans une maison ne se rencontre que dans des demeures de luxe charme classe enfin rarement dans les premiers quartiles des constructions de la population des propriétaires immobiliers) (on a quand même un bureau) – mais disposons ici le livre de l’ami Lucien Suel (aka Lulu deuch’Nord)

(j’emprunte ici les images disposées chez lui) (on y trouvera les informations pour se procurer l’ouvrage)

un premier

(je le retranscris ici mais ne le commente point)

 » rentré dans la vie /perdu le contact/la règle de conduite/une vie solitaire
plus bas
Ma voix me paraît étrange
puis
Le moment est peut-être venu
et
Je ne peux pas vous dire des choses
pour finir par un
arrachai le feuillet

 

Puis un autre (qui a dû être commenté)

et en effet
Anonyme ste a dit…
massacrattaquer une résolution
11:26

et Anonyme Anonyme a dit…
Ivan, tsar 3 ans, le plus terrible de tous les tsars de toutes les Russies, qui fit massacrer ses opposants, notamment les orthodoxes, puis tua son fils d’un coup de sa canne ferrée, fit régner la terreur et en effet, ils finirent par obéirent – ce qui ne l’empêcha de mourir probablement empoisonné… – le film de Sergueï Eisenstein (l’un des plus grands monteurs de tout les temps et d’ailleurs tous ses films sont des joyaux), l’une des plus belles fresques historiques cinématographiques de tout l’univers – musique de Prokofiev (Sergueï aussi), une merveille (image Edouard Tissé, qui éclaira tous les films d’Eisenstein) (Ivan le Terrible, 1944 pour la première partie, deuxième partie censurée par Staline – qui s’y reconnaissait sans doute, 1958, la fin en couleurs, troisième partie inachevée)

vers 17h23 ce jour-là.

 

Un troisième

dont je livre ici l’intégralité de ses commentaires :

1 – 4 sur 4
Anonyme Anonyme a dit…
(ces commentaires ont commencé au P*/E* 625 – un centenaire, dit mon nombril) (aujourd’hui, il est particulièrement coton je dois dire) (le poème, pas mon nombril)(je n’ai pas l’attachement particulier pour David Lynch, mais j’aime ses (trois premiers Eraserhead, 1977 – Elephant man, 1980, un peu moins Dune, 1984 (le livre en revanche, de Frank Herbert,est une merveille)) films quand même, malgré leur nébuleuse tentation de tourner en eau de boudin) (il se peut que l’adulation hystérique dont sont parés ses (très) diverses productions ait en quelque sorte un effet repoussoir) (quoi qu’il en soit, on préfère Rita la brune, désolé pour Betty) c’est Betty qui parle, dans cet appartement dans les verts de la pourriture – une allégorie, certainement, de son psychisme dégradé (l’histoire est assez belle pourtant, bien que je ne sois pas non plus client des amours saphiques) (cette dernière parenthèse avec des mots du marketing publicitaire que j’agonis tout autant) (enfin voici le commentateur partagé entre ce que lui inspire ce centième poème et les films de ce réalisateur qui n’entrent pas dans la catégorie des merveilles – selon lui) (Mulholland Drive, 2001)
08:36

Anonyme ste a dit…
Arche-mémoire
14:04
Anonyme ste a dit…
Parfois, j’ai un peu honte de ma concision devant les développements grandioses de PCH dont on a l’impression qu’il pourrait nous raconter l’intégralité de l’histoire humaine sans que l’on décolle du canapé.
14:08

Blogger Lucien Suel a dit…

En tous cas, ce dialogue entre long et court me va bien.
07:35

 

et le dernier pour finir

Un chantier lexicographe en cours recense à l’appui de ces différents commentaires les films et noms des intervenants cités (et c’est du boulot).

Pour finir donc mon (ou l’un de mes) préféré(s) (540)

Avec mes compliments.

 

l’avenir est pour bientôt

 

 

 

 

dans ces moments-là, on est pris par quelque chose qu’on ne connaît que mal, déjà croisé déjà ressenti mais déjà disparu tout autant et c’est tant mieux, semble-t-il, tant mieux que ça ne réponde plus, tant mieux qu’on oublie, tant mieux que le calme revienne – il est plus doux que ces ruades, cris, terreurs aussi parfois des drames, non, oublier oui – revenir au film qui n’est rien (on n’en dévoilera que peu, presque rien)  (on est sortis de la salle et que reste-t-il, une image ou deux, un  what the fuck un rire, un sourire qui plisse vaguement les yeux – ici on travaillera à Rome – c’est une ville qu’on aime encore assez) comme on y a travaillé ailleurs (on aurait aussi bien pu en faire un passage numéro deux – cependant cette maison[s] ne cessera pas de tenter de comprendre et aimer et faire partager et continuer à rechercher et encore) ici encore, mais l’affaire est plus centrée sur un cinéaste (Nanni soi-même, je ne sais s’il agit pour son propre rôle) (il se prénomme Guiseppe au générique) et sa compagne /épouse peut-être productrice (Marguerita Buy alias Paola) . Alors commençons par le générique

des acteurs et des actrices

(ce n’est pas très clair, mes excuses)

ça me fait penser à cet humoriste

(j’ai oublié son nom, mais c’était un pseudo) qui poussant la porte d’un opticien

lançait un »salut les bigleux !! » retentissant

Jean-Yves La fesse voilà oui – comédie burlesque – c’est le genre d’ici, en moins burlesque parfois –  je repose les noms du générique en fin – ce cinéaste a toujours eut ses films produits par son épouse – sauf celui-ci – mais elle va avec lui chercher des appuis financiers (des sous en clair) par exemple l’appui des plateformes de nos jours,comme on fait maintenant (type Net-truc) :  et ils se heurtent à une espèce de nouvelle esthétiqueévidemment c’est un peu difficile à accepter et on condescend à tenter d’expliquer 

ça reste difficile – ils s’en vont sidérés

ils feront autrement –

avec des chansons par exemple

et de la dansec’est vrai il y a bien d’autres choses (un autre film, un autre contemporain,une autre disposition), les enfants aussi bien, notamment leur fille qui se marrie

avec un homme plus âgé – cette conjonction entre son film

son état de père

ses relations avec son épouse

ses rêves

et pour finir

évidemment l’amour…

 

Vers un avenir radieux un film (radieux) de Nanni Moretti

 

 

 

y aller

 

 

 

Image pour se souvenir

 

le mois dernier, le « film du mois » d’une association (Périphérie, pour ne pas la nommer, c’est basé à Montreuil-sous-Bois, c’est plutôt bon esprit mais ça ne répond pas, ni au mail ni au téléphone (attitude déplorable mais tellement contemporaine – tellement cinématographique aussi) donnait à voir un « Au cinéma! » d’une certaine Johanna Vaude (ça ne répond pas non plus – mais c’est tellement artistique et contemporain, cette attitude) (certes, mais ladite Johanna Vaude a répondu – encore merci) était donné à voir et j’ai quand même fait des captures d’écran du générique (comak : sur les 10 minutes que dure le film, deux et demie si ma mémoire est bonne y sont consacrées). Il y a deux cent huit extraits (dont deux ou trois uniquement sonores – en vrai probablement 4) pour composer ce film. Il s’agit d’un film de montage qui explique (certaines de) nos raisons d’aimer le cinéma, vues à travers les yeux et les actes des personnages incarnés par ce médium (des gens comme Fritz Lang, Sam Fuller ou Claude Chabrol qui n’en parlent pas (du cinéma) (dans leurs films) n’y figurent pas donc – à moins que ce ne soit par choix de la réalisation – ou encore par possibilité de se procurer tel ou tel extrait – « se procurer » renvoie immédiatement au tiroir-caisse dont on parlera plus loin)

ici la dernière image de ce générique (au Coliseum, on joue (on donne, on peut voir) « Tequila Sunrise » – je ne sais à quel film réfère cette image : c’est assez difficile).

Là, la première (c’est classé par ordre alphabétique)

Il apparaît en surimpression sur des images (ici »Le Locataire » avec le Roman (qui réalise aussi) et l’Adjani)

J’ai donc décidé et résolu de rapporter ici, en cette maison qui aime le cinéma (celui-ci ne le lui rend pas – au vrai, OSEF pas mal car on sait qu’il n’y a qu’une chose qui intéresse ce médium, c’est le tiroir-caisse (accessoire en passe de disparaître) ou le box-office (c’est en anglais, c’est plus une affaire d’argent) (un peu comme la librairie, si tu veux bien voir) j’ai résolu donc de rapporter ici ce générique. Je poserai bien les 22 images qui le (re)constituent (la deuxième ici 

mais je trouve ça assez pénible quand même ça informe

ou informerait sur la teneur et la qualité des films choisis

Le cinéma adore se regarder le nombril (pulsion scopique dirait je ne sais qui- Sigmund ? Carl Gustav ? Jacques ? qui d’autre?)

presque autant que ses spectateurs (et trices soyons clairs) aiment s’y retrouver (et s’y réfléchir mirer reconnaître, j’en passe et des pires – dans celui où j’ai certaines de mes habitudes, un carton en début de séance,lumières encore allumées, qui suit les annonces et les films-annonces indique « Bonne Projection » ce qui est tout dire).

En vrai, je suis curieux et je me demande : combien de femmes réalisatrices dans ce bazar ? (on détermine évidemment le biais immédiatement par le sujet même du film – une femme cinéaste « parle »-t-elle du cinéma ? dans quelle mesure ? dans quelles conditions (me too quand tu nous tiens) etc…) –

quelle est la nationalité des films choisis (comparer avec la production mondiale sera(it) cruel) (mais un « nationalité » pour un film est-ce bien raisonnable ? celle de la maison de production sera(it) plus pertinente). Etc.

On aura d’autres critères, certainement, mais il serait bon de les identifier avant. C’est ce que je m’emploie à faire.

La suite sera donc au (dans un, plutôt) prochain numéro (comme on aime à dire). En attendant (j’ai passé tout de même mine de rien une dizaine d’images de ce générique…)

je pose cette image-là car je ne connais pas cette actrice (je ne parviens pas (mais ça n’a aucune importance, je sais bien) à l’identifier) : quelqu’un.e aurait une idée ? (des recherches ont déjà été menées, auprès du robot, auprès de l’asso (ou de la production…) On verra.

il s’agit d’Assumpta Serna, une actrice espagnole, qui joue dans le film Matador (1986) mis en scène par Pedro Almodovar (merci, donc, à Johanna Vaude)

Ici Match

Dans la série amusons-nous en bricolant,
la maison[s]témoin vous offre
un numéro gratuit de la revue
Ici Match, qui traîne actuellement
sur la table du salon
(de la maison)([s]témoin).

Ce do it yourself vous parviendra
à la suite de tout téléchargement
gratuit d’icelui.

~~}      Ici Match 112 version 1

~~}      Ici Match 112 version 2

 

 

COMMENT FAIRE ?

Procédons pas-à-pas, grâce à ce MODE D’EMPLOI complet et rébarbatif :
1- télécharger
2-imprimer
3-découper selon le pointillé
4-plier comme indiqué sur les photos n°4406, 4407 et 4408 :

   

 

 

FAQ

Vous avez téléchargé la version 112/1 et elle est en noir & blanc ?
– C’est normal. À vous d’y déposer couleurs et inventions impératives.

Vous avez téléchargé la version 112/2 et elle est en couleur ?
– Oui, au cas où le matériel tinctorial vous ferait défaut, la maison[s]témoin s’est agitée de façon pigmentaire en amont.

Vous n’avez téléchargé aucune des deux versions ?
– Reportez-vous à l’alinéa 616 de votre contrat initial. Zoum zoum.

 

******

Quelques illustrations additionnelles et supplétives en plus ci-dessous  :