d’un voyage à l’autre (2) (32 images)

 

 

(il y a eu une option « pour l’amour des images« , qui retraçait l’expo Willy Ronis du carré Baudouin, qui aurait tout autant pu figurer au même titre que ce voyage-ci mais continuons) L’exploration des images en suivant les post d’Olivier Hodasava en son Dreamlands virtual Tour donne lieu à certaines images, volées au robot qui ne les recherche pas (d’ailleurs il n’a aucune ambition – les machines nous gouvernent, certes, mais parfois/toujours elles ne font que ce qui leur est dit de faire) ici une femme sort du 2066 Cris Drive (là où fut inventé quelque chose des GAFAM je ne sais plus) un garage

(on prend les images comme elles vont – la machine les classe sans doute par ordre alphabétique) et il arrive qu’on en perde, qu’on en laisse, qu’on en garde d’autres (ici c’est en Corée)

un hôtel en forme de bateau plus ou moins échoué – intérieur ?

une espèce de magie gouvernée par un marketing et un merchandising au plus haut point de la technologie (cette femme, assise, là, qui voulez-vous qu’elle soit ? quel hasard ?) ou cet autre debout dans la nuit (la même plage)

ah non,pardon, lui se trouve dans la nuit à Bénidorm (ville espagnole, Costa Brava sûrement) ici une qui prend une photo de la même ville

et cette autre, si seule au monde sur cette plage (Aline ?)

on encore une autre, appuyée à cette balustrade kitsch

voilà l’été, en Espagne bord de mer. D’autres lieux et des milliers d’images : un oiseau

ah non, encore la Corée (et les deux bateaux, transformés en hôtel restaurants etc.) il se trouve que j’aime les voyages (mais terriblement casanier, comme on voit ici, en cette maison-témoin) mais je n’aime pas quitter les lieux

ici, dans l’une des îles Shetland (nord de l’Ecosse) (combien faudrait-il m’offrir pour que j’y aille ? grââââve question…) un arrêt d’autobus standard et deux moutons qui ne le sont pas moins (la laine dont on fait les pulls), là

deux types qui marchent sur Broadway à New-York, on pratique un zoom arrière

cette publicité envahissante (la façon de vivre étazunienne, le rêve « américain »)

l’image de la femme (et le président, et sa façon de parler et d’agir et sa propre femme, j’en passe)

un coin de rue comme n’importe lequel d’entre les coins de rue de cette ville-là – zoom avant

solitude en pleine campagne

ou hôtel en Russie, non loin de la centrale

c’est à Moscou, quartier Zarechye – c’est la Terre, bienvenue – (re)voici l’oiseau

c’est au cap d’Ail, à côté de Menton où seul s’est baigné ce type bateaux amarrés, la mer bleue comme le ciel et la planète

puis au Japon, masqué, dans un parc un jardin un homme passe

non, la grande roue d’abord, Tokyo la nuit, puis le voici cet homme

ou bien celles-ci qui attendent d’embarquer en avion toujours à Tokyo

on dirait qu’il s’agit du monde entier (mais on sent partout qu’on est en occident) on passe en Afrique mais la difficulté est là

Nairobi, quartier périphérique, on pourrait se retrouver ailleurs, encore, par exemple à Paris, mais à dix ans d’ici

c’est rue Pierre Sémard (9° arrondissement) un caviste au nom particulièrement aptonymique (c’était en 2008), on pourrait aller bien loin, ici c’est Lake Placid (US)

mobilier urbain… ailleurs encore, sur cette voie de chemin de fer

qui relie Khalka à Shimla (comme il est dit, une centaine de kilomètres et au moins autant de tunnels) Népal, Himalaya toit du monde où celle-ci attend son train

cette autre se promène avec son enfant

celui-là qui disparaît

artefact, représentation, image, mensonge, plage de Rio

ou de Sao Polo (quel tremblement s’empare des âmes, là-bas comme ailleurs ? je préfère, je déteste mais je préfère n’y pas penser) (j’oublie)  encore une image

Viareggio, en Italie (cette haine qui s’exhale… oublier, c’est impossible) on prend la pose, on sourit à l’objectif

c’est à Londres, les sourires, les jours heureux…  Parfois, on aimerait que ça s’arrête… On en finit, c’est à Gênes

des oiseaux, sans efforts, qui s’envolent…

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