Exposition commune

 

 

 

Il y a quelque chose qui tente de ne pas oublier, tu sais, vladje*

les cent cinquante ans de la Commune et les flots de sang qu’elle a suscités dus  surtout au côté des tenants d’un ordre soi-disant républicain en la personne de ce fumier d’Adolphe Thiers, la détestation qu’on peut en avoir aujourd’hui en regardant sur la colline de Montmartre cette satanée basilique dédiée à je ne sais quel saint Esprit sauveur rédempteur ou tout ce qu’on voudra (dans le « Paris » de Milou Zola, l’un des activistes a décidé de faire sauter cette choucroute…) (ça ne peut pas se faire…), nous héritons de cette histoire-là dans cette ville-là et elle est vive et vivante (on fresque un peu partout on dessine on peint on affiche on commémore) et le muraliste Jean-Marc Paumier n’est pas en reste – on a admiré ses tableaux, présentés au Centre Angèle Mercier; on en a pris quelques clichés, je les pose sur les murs du salon – il se peut que ça ne plaise pas au tout-venant des visiteurs acheteurs potentiels, mais tant pis, c’est là (ces temps-ci, je l’avoue, j’ai la gorge un peu âcre, tu sais vladje*) – les images ne sont pas toutes très bonnes mais je les pose quand même. Elles sont légendées (je pose des liens wiki sous chacune d’entre elles dès que j’y parviens).

Louise Michel et Elisabeth Dmitrieff

Marie Leroy

Gustave Lefrançais

la générale Eudes (Victorine Louvet)

Jaroslaw Dombrowski

Gustave Courbet

Maxime Lisbonne

Edouard Vaillant 

Victoire Béra dite AndréLéo

Eugène Varlin

Hermine Cadolle

Jules Vallès

je me rends compte (mais j’en avais un aperçu quand même aurait-il été inconscient) qu’on trouve là autant de femmes que d’hommes – on est pour l’égalité la justice et la liberté tsais – malgré (ou peut-être en est-ce la cause) le climat abjecte qui baigne les opinions ces temps-ci (un seul exemple : le tract haineux d’une chercheuse publié ces temps-ci, vraie saloperie) – et oui plutôt à gauche et oui aussi avec une idéologie (tiens comme c’est bizarre…) plutôt commune communiste et communarde oui – je reprendrais bien les derniers mots de Virginie Despentes lors de son billet après les césar (je ne mets que le lien) alors et bien qu’elle se soit si mal terminée, vive la Commune !

Et merci pour cette exposition.

 

* : il y avait du temps des 807 une des intervenantes (Maryse Hache) qui s’intitulait, ou peut-être était-ce son pseudonyme je ne sais trop (je me renseigne, t’inquiète) (si tu en sais plus, dis moi) vladje – j’ai décidé d’un accord simple avec moi-même de l’utiliser, unilatéral peut-être mais pas moins universel, pour souvenir et marque d’elle – et puis sans doute est-ce à elle une adresse – ainsi sans doute comme celles et ceux dessiné.es ici vivent-elles (et ils) encore, au moins en nos cœurs