Nommer

 

 

 

je ne sais si on s’en fout complètement (OSEFC) ou s’il faut le souligner mais au générique du film dont il est ici question manquent les noms de trois ou quatre personnes et je trouve ça dommage. Ici une voisine

là, un voisin

là il s’agit sans doute peut-être d’un assistant (mais lequel ?) (clap de fin)

là probablement le preneur de son?

Sans doute.
La réalisatrice de ce court métrage qu’on aime par ailleurs (Solveig Anspach, que son âme reste en paix) avait peut-être ses raisons (comme disait ma mère, à Morgins, voyant passer son frère au volant de sa décapotable blanche sellerie de cuir rouge accompagné de celle qui n’était pas encore sa femme légitime nous lui demandions pourquoi il ne fallait pas faire des signes à notre oncle (donc) et elle « j’ai mes raisons » – tu comprends ? non, rien…) . J’ai ressenti quelque peine lorsque, cherchant à légender ce billet, j’ai découvert ces manques.
Pourtant, on nomme ceci

comme ceux-là

celles-là

ceux-là

ou celles-ci

et bien d’autres choses encore… celle-ci par exemple


Un peu de peine pour le cinéma, disons. Sans doute quelque chose de sa cruauté. Intitulé Anne et les tremblements  il est interprété par Anne Morin, premier rôle, dans le sien apparemment

(c’est une espèce d’histoire vraie, j’en sais rien – jusqu’à un certain point, certainement).

Après, elle vit au sixième, un appartement qu’elle a acheté, à une amie (Isabelle, imagine-toi), et qu’elle a prêté à des amis

mais bon, il y en a que ça ne gêne pas comme son amoureux

(« adorable » dit-elle) (tout comme elle, d’ailleurs) ou une de ses amies (Sabine, oui) qui veut acheter l’appart

mais ça ne se fera pas – alors Anne tentera de le vendre (ici l’annonce

) et puis finalement

non. Mais elle épousera son amoureux.

Clap de fin.

Toute une histoire qu’on pourra voir jusqu’au 31 de ce mois (c’est mars, c’est celui où le printemps déboule – normalement) comme « film du mois » ici

 

Anne et les tremblements, un film (court) de Solveig Anspach (2010)