des affiches

 

 

 

on sacrifie à la mode de l’anniversaire, en un sens, avec deux affiches pour décorer un peu cette maison (vide) (il y avait cette chanson émise par Michel Polnareff « dans la maison vide » qui n’arrivait pas à la cheville de celle nommée « le château des Laze » diamants rubis topazes) (bah, aucun rapport, n’importe : illustration musicale peut-être) ces affiches datent des années claires dont on nous rebat déjà les oreilles, et les cinquante ans (ce qui ne nous rajeunit que peu). Celle-ci d’abord parce que d’actualité à Poitiers et à Toulouse

rien nulle part dans les journaux (je ne dois pas lire les bons, j’imagine) mais je m’interroge (ici, ailleurs), les choses se meuvent, les terreurs (je me souviens aussi, de l’assassinat de Martin Luther King, comme je vois celui de Marielle Franco, je repose ici une image d’elle pour ne pas oublier

selon toute vraisemblance assassinée par la police, quatre balles dans la tête) tu vois son sourire et l’humanité entière existe…

C’est l’état d’urgence ici, la Ligue des droits de l’homme a posé, je crois, quatre questions prioritaires de constitutionnalité sur cet état-là (le conseil en délibère et rendra son jugement le 29 mars) mais il me semble (je peux me tromper, je suis sans doute influencé par mon désir) que les choses ont un aspect particulier et dès demain, on manifeste déjà, puis les grèves des cheminots (ici une deuxième affiche de l’époque, que j’ai empruntée à « notre héroïne » de la Binaf – merci à elle)

on ne voit pas les choses bégayer, non, le contexte a changé, la liberté pourtant est vraiment menacée par la réaction dont l’incarnation hypocrite est bien au pouvoir, avec son costume cintré (cette histoire de costumes qui a mis à bas les prétentions de celui qui l’avait emporté et sur le droit dans ses bottes et sur le type encore en garde à vue à Nanterre, là maintenant au moment où je pose ces mots) et ses clins d’oeil entendus, cette entente avec la banque et l’omniprésence de l’entre-soi.

Ne pas lâcher, rien, et continuer, suivant ses moyens (pauvres, ici, comme il se doit), modestes mais tenaces.

 

 

4 réflexions au sujet de « des affiches »

  1. NON ne pas lâcher, et essayer demain de ne pas avoir (même si le côté bon enfant ici n’est pas désagréable) de ressentir trop nettement le détachement de celui qui sait que les superbes démocrates qui ont été élus s’en moqueront, et que nous ne sommes que signal, témoignage… et ne pas s’amuser outre mesure à critiquer les syndicats, les députés (quoique là… d’abord ils sont antiparlementaires les types et bonnes femmes élus et en train de refaire leur règlement intérieur pour que les lois soient votées vite par un petit groupe en commission) qui sont les contre-pouvoirs (la presse elle ne l’est plus)

  2. Bonjour. Hier soir, pas de pdf en ligne ni même darticle sur le blog. Il fallait faire des recherches ditineraires sur lappli et bien comprendre que non, non, les infos étaient juste, cest la galère. Ce matin, personne à 6h40 à la gare davon et juste une affiche A4 pour les ter de laroche. Pour avril, peut on espérer avoir les pdf dès 17h la veille (et une astreinte sncf pour si ça arrive après que les directions soient vides) et des agents ds les gares dès le 1er train la veille des grèves?

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