maison bleue

 

 

ce n’est pas un problème mais une astreinte (c’est aussi ainsi qu’on identifie les personnels qui sont de garde certains jours fériés dans certains établissements) (un peu comme pour les farmacies – à ce propos je ne parviens à joindre le notulographe et comme il a des problèmes de santé et d’équilibre ces derniers temps, j’espère que ce n’est que technique- anéfé ce n’est que technique) (j’aime pas trop ce genre de mood – ça va mieux) j’ai gardé quelques images parce qu’en cette maison, elles vont et viennent au rythme de l’envie du rédacteur (l’agent est d’astreinte, le mercredi en général)

(il aime le cinéma, certes – à ce propos on peut voir ce « De nos frères blessés » (Hélier Cisterne, 2020) qui nous parle un peu de l’Algérie au milieu des années cinquante – une chronique de la vie de Fernand Iveton, et de sa mort par décapitation sur ordre de l’État d’alors (président Coty, premier ministre Mollet, garde des sceaux  Mitterrand : la honte) – mais aujourd’hui il pleut, je n’ai pas le sens de la critique – sans doute suis-je dans une proximité trop contiguë de cette guerre – des images plutôt et d’abord celle-ci pour en (provisoirement) finir avec ce film 

on le voit là (en vrai) avec son épouse, Hélène (elle tient un place forte, dans le film)

– mais pas du cinéma tout de suite : ici Ernst Lubitsch qui pose gentiment avec Jeannette MacDonald

ce qu’elle peut se permettre de faire des (ou aux) hommes, sans doute (duo avec Maurice Chevalier dans le « Aimez-moi ce soir » (Rouben Mamoulian, 1932) y’avait aussi Mirna Loy…) (c’était pas non plus ce qu’elle a fait de mieux) (quant au maurice.. passons) : ça ne nous rajeunit pas : près d’un siècle…) –  non mais on s’en fout pas mal – l’important c’est aujourd’hui, maintenant  et aujourd’hui – mais le propre de cette rédaction c’est sa dispersion – ici une image d’une image de pose

c’est que comme tu sais j’aime beaucoup les actrices (Françoise Fabian, par exemple à cause de l’Algérie, sans doute; Nicole Garcia à cause de son balcon sur la mer – pour ce compartiment du jeu, je veux dire – le Maghreb en gros) ici Jodie Foster parce que j’aime comme elle est, et ce depuis son premier (grand – elle avait 14 ans…) rôle dans Chauffeur de taxi (ça vous a un drôle d’air, traduit hein) (Martin Scorcese, 1976) – mais ce n’était pas exactement le sujet ou l’objet du billet – c’est la crainte et la tentative de ménager ce qui peut arriver dans le monde, la vie, qui m’agit  –

un passage sur les traces de Dreamland Virtual Tour  dans une ville, Birmingham (c’est aux États, en Alabama – l’un de ces états du sud qui adorent le racisme le plus éhonté) (ce n’est pas le propos non plus, mais ça a tendance quand même à écœurer – un peu comme celui qui œuvre aux frontières est de la Pologne – cette pourriture ambiante mais humaine, qu’est-ce qu’on peut faire, sinon se battre contre elle ? ) (pardon, je m’égare) alors c’est au 1801 avenue F que ça se trouve

(à droite part l’avenue, à gauche la 18ème rue) – immeuble de briques rouges, image de 2009 – puis 2011 (rien de spécial) (on aime à être exhaustif – ce qui est absolument inutile) (mais l’utilité reste un concept ou une manière de voir qui m’indispose)

plus tard, 2015 vaguement le sentiment que ça se dégrade un peu

puis 2016 reprise

sur le mur de la rue, dans le triangle blanc cette inscription qui subsiste

jusqu’au terme des travaux

une boite de nuit, j’ai supposé – la rue dix-huitième du nom dans ce bled paumé – la carte que j’ai tenté de centrer sur Birmingham

la dix-huitième rue

(au fond de la perspective, un immeuble qu’on verra bientôt détruit) – l’arrière du bâtiment dans les verts (2011)

puis qui virera aux bleus (2016)

plus tard dans les mauves –

puis cette affiche sur le mur (il s’agit du maire actuel de la ville) (démocrate)

cependant dans la rue, cet arrêt de bus (milieu de nulle part sans doute)

désolé peut-être, en tout cas solitaire

un coin de rue – témoin peut-être – ici un type

et cet immeuble qu’on voyait tout à l’heure au loin et qui m’intriguait – il marque le coin de l’avenue E et de la 19ème rue – on ne le voit plus dans les images assez contemporaines – ici en 2019

de plus près (2012)

déjà à l’abandon) puis 2018 (pas mieux)

jusqu’à 2022 (terminé)

 

 

 

 

 

Ces deux-là

 

 

 

si on parle de maison, la leur en ville était sur l’île, et ils l’avaient intitulée la roulotte – dans la maison, ici, des chansons ça manque – il y a pas mal de cinéma mais de chanson, peu – c’est une erreur : ici un chanteur – il a commencé par chanter plutôt fantaisiste (comme on faisait dans l’immédiat après-guerre si ça dit quelque chose) (genre Maurice Chevalier pas Frehel – plutôt Trenet disons – des trucs pour se marrer, la rate qui s’dilate, Reda Caire ou Rina Ketty) (il est de 21 comme elle) (lui 13 octobre, elle le 25 mars) il faisait le cow-boy aussi bien – du côté de Marseille puis le cinéma sûrement -les Portes de la nuit (Marcel Carné, 1946)

(de dos Raymond Bussières, de profil Sylvia Bataille) – ce n’est vraiment pas son meilleur rôle (euphémisons s’il te plaît) n’importe, il continue de chanter – le tour de chant (« one man show » avec des guillemets que je place aussi, ça porte un autre nom aujourd’hui), ici le programme des chansons possibles je crois lors de retour très  éphémère en 1975

ou non,je ne sais plus, j’ai pris quelques images d’un film documentaire télé qu’on doit à Yves Jeuland (déjà croisé à plusieurs reprises ici  et là) (il y a plus de dix ans – le type tourne, mais il semble que plus ça va, moins la critique,et donc la pensée (il me semble) se fait pertinente) (on s’en fout, peut-être : dans le film de Carné on voit jouer l’harmonica

le destin incarné par Jean Vilar

passons) en chansons Yves Montand qui danse, s’amuse chante et se dispute avec son pianiste (Bob Castella, adorable) (je n’ai pas pris d’image de lui, dommage – ici volée ailleurs

(musicien hors pair) (je ne sais pas qui est de dos (on dirait un des compagnons de la chanson) (tout ça est nostalgique mais c’est plus ce que c’était) la maison roulotte se situait sur l’île

reliée à la rive gauche (et droite,ne soyons pas sectaire) par le Pont Neuf (on admirera, en fond d’image la statue du Vert Galant Henri le quatrième (Paris, la messe tout ça)

on va dans la rue (trop mignonne Simone, non ?), on fait des images voilà tout – on parle dans le documentaire de l’union des républiques socialistes soviétiques – des années cinquante (c’est pour ça – j’y bosse pour mon « vivre »)

c’est égal je l’aime beaucoup

lui aussi : j’aimais déjà le cinéma avant d’avoir vu Z (Costa Gavras,1969)


ici, Charles Denner (l’un de mes acteurs favoris) à la droite du député qui vit ses dernières heures incarné par Yves Montand (c’est parce qu’il ressemblait à mon père – Denner pas Montand) et donc pas trop de chansons finalement

ici à droite de Montand Maurice Baquet (ce film est une merveille -mais qui te tord le ventre) (une horreur que cette histoire) (les généraux, la Grèce, la haine et le meurtre) (il y a Irène Papas qui joue la femme à Montand) ici il regarde ailleurs quand Costa-Gavras lui parle

là aussi

les choses ont-elles tellement changé ? – pour clore cette parenthèse de « Z » il faudrait un billet entier – ici ce serait bien – parce que les options prises par ce couple Montand-Signoret  (compagnons de route, puis « on était bien emmerdés » au coup de Prague,puis le reste de la vie, les rôles, le travail, le cinéma les amis –  beaucoup est explicité dans le docutélé) ces options marquent la fin du siècle précédent (Signoret s’en ira, aveugle,vers 1985; son Montand lui survivra six ans, le temps de faire un enfant) et qu’on leur sait gré d’être intervenu – Montand reprend le tour de chant (le one man show) pour un soir, pour soutenir le Chili d’où souffle un vent immonde

on ne voit pas bien, mais qui sourit, droite cadre de profil, c’est Salvador Allende – il s’agit de cette histoire-là, un peu la même que celle du compromis historique en Italie (les années soixante dix du siècle dernier) – les tentatives de se libérer du joug capitaliste – ce Chili avec ses meurtres

on le reconnaît mieux ici – et Yves Montand qui chantera

et encore

on n’oublie pas