dispersion #21

 

 

 

toutes ces personnalités, tous ces portraits, ces sourires, cette joie de vivre, oublier s’il te plaît oublier la réalité des choses pour que n’en garder que la beauté (celle des images, celle des représentations) (pour oublier le monde tel qu’il est)

tout à droite, c’est Alba, la sœur d’Alice Rohrwacher qui réalise ce film merveilleux- Les Merveilles (2014) – même si le cinéma est une industrie, il reste quelque chose de l’art chez certain.es – on les aime sans doute pour ça – longtemps chez Lucien, je commentais ses magnifiques poèmes-express (ils vont paraître dans un beau livre) en les intégrant par le cinéma – j’aimais ces commentaires – ou des chanteuses : ici Angèle (van Laeken) (dite Angèle – extra)

juste une galerie de portraits, des actrices comme Barbara Sukova dans Les années de plomb (Margarethe Von Trotta, 1981) (ce serait plutôt Les cieux plombés ) (ou alors est-ce Jutta Lampe qui joue la rebelle ? j’ai un peu de difficulté à la reconnaître)

bien beau film (Lion d’or, Venise, 1986) – ou ici Bouli et ses tatouages (je l’aime beaucoup)on marche dans les rues et on croise des milliers de personnes – ici Cillian Murphy dans le rôle(Le vent se lève, Ken Loach 2006, Palme d’or Cannes 2006) cette décision dans la marche en avant (on partage – sans doute avec moins de force) (c’est l’âge)

danser un peu (Certains l’aiment chaud, Billy Wilder, 1959) – discuter le coup

(Pompide entre Malraux et Chaban-Delmas,1963) (c’est pas du cinéma) (la clope, oui) et puis Dana Andrews

probablement dans Laura (Otto Preminger, 1944) un peu trop amidonné sans doute (mais c’était la guerre, tu comprends) – pour presque finir Igor Stravinski (tu te souviens Nougaro il se peut que je couve un Igor Stravinski dans son Paris Mai formidable)

et pour finir cet épisode (ça ne devrait jamais finir, cette dispersion)

la pluie ? mais quelle importance, puisqu’on s’aime… (Gene Kelly dans Chantons sous la pluie, lui et Stanley Donnen – plutôt l’inverse –  1952)