bateau

 

 

 

au fond il ne faudrait poser que des images, ce serait suffisant, on en aurait fini – ce ne serait plus de la fiction – se pose-t-on la question de la fiction qu’elle s’évade d’elle-même – il y a les accidents d’avion, une certaine marque est touchée ces temps-ci mais est-ce série noire ou malfaçon ou catastrophe systémique comme pour cette autre marque (étazunienne elle aussi : est-ce à cause de ces capitaux et de l’avidité de ceux, milliardaires déjà, qui y investissent ?) de pneumatiques – ici même j’en avais pris une partie – j’en avais été employé – prolo quelques années, quelques mois pour quelque désir de motocyclette – et voilà que ce bateau… il y a ici aussi quelque chose sur ces montagnes des mer qu’on ne cesse de construire alors que le monde des humains court à sa perte et sa fusion planétaire – ce serait trop simple: tout y passe… Ici un transport mégalomane; là des batteries qui s’enflamment; ces avions dont on avait eu l’espoir que la fabrication et l’usage seraient tempérés par temps d’épidémie et puis non; ce serait trop simple : on s’arrête on prend un pause – on en serait presque à regretter ces moments où, par la grâce de l’éruption d’un volcan, les avions ne rayaient plus le ciel, ça n’a duré que quelques jours, il n’y avait plus ces bruits vers 4 et toute la veille… mais voilà qu’une panne électrique a empêché le navigateur de redresser son petit rafiot – une bagatelle de dix mille conteneurs immobilisée – comme personne (sinon ceux qui les affrètent) ne sait ce qu’ils contiennent on est bien embêtés hein… C’est un monde merveilleux, et sur la mer bleue – toute la vie toute la vie – on navigue doucement… ce monde…

je dispose de neuf images, les voici.
Il était une fois un pont lancé au dessus d’un bras de mer

merveille de la technologie moderne, une prouesse

(j’aime ces nuages au fond de l’espace, là-bas où le temps reste calme et tranquille) cela se passe aux  États-Unis (fédération d’Amérique du Nord) – et puis

un jour (je laisse la place aux commentaires)

TOPSHOT – Ce document, gracieuseté du National Transportation Safety Board, pris le 26 mars 2028, montre une partie de la charpente en acier du pont Francis Scott Key assis au sommet du porte-conteneurs Dali après l’effondrement du pont à Baltimore, Maryland, en mars. 26 mars 2024. Un pont majeur s’est effondré à Baltimore le 26 mars 2024, bloquant l’un des ports commerciaux américains les plus fréquentés, après qu’un cargo lourdement chargé a perdu de la puissance et s’est écrasé contre une colonne de soutien malgré des tentatives désespérées pour s’arrêter à temps. Six personnes – tous membres d’une équipe de construction nocturne réparant les nids-de-poule sur le pont Francis Scott Key – étaient portées disparues et on craignait qu’elles soient mortes, selon les responsables et les médias. – RESTREINT À UN USAGE ÉDITORIAL – CRÉDIT OBLIGATOIRE  » PHOTO AFP / National Transportation Safety Board / Youtube – PAS DE MARKETING PAS DE CAMPAGNES PUBLICITAIRES – DISTRIBUÉ COMME SERVICE AUX CLIENTS (Photo par NATIONAL TRANSPORTATION SAFETY BOARD / YOUTUBE / AFP) / RESTREINT À UN USAGE ÉDITORIAL – CRÉDIT OBLIGATOIRE  » PHOTO AFP / National Transportation Safety Board / Youtube – AUCUN MARKETING AUCUNE CAMPAGNE PUBLICITAIRE – DISTRIBUÉ COMME SERVICE AUX CLIENTS

boum – l’immense chose a détruit une des piles du pont –

Une vue du cargo Dali qui s’est écrasé sur le pont Francis Scott Key, provoquant son effondrement à Baltimore, Maryland, États-Unis, le 26 mars 2024. REUTERS/Julia Nikhinson

on déplore une demi-douzaine de morts – il semble que les voitures aient été empêchées d’emprunter le pont –

TOPSHOT – La charpente en acier du pont Francis Scott Key se trouve au sommet d’un porte-conteneurs après l’effondrement du pont à Baltimore, Maryland, le 26 mars 2024. Le pont s’est effondré après avoir été heurté par un porte-conteneurs, envoyant plusieurs véhicules et plus à 20 personnes plongeant dans le port en contrebas. « Malheureusement, nous comprenons qu’il y avait jusqu’à 20 personnes qui pourraient se trouver actuellement dans la rivière Patapsco ainsi que plusieurs véhicules », a déclaré Kevin Cartwright des pompiers de Baltimore à CNN. Le site Web de surveillance des navires, MarineTraffic, a montré qu’un porte-conteneurs battant pavillon de Singapour, le Dali, s’était arrêté sous le pont. (Photo de Jim WATSON / AFP)

le pavillon de Singapour est de complaisance évidemment – les assureurs espère-t-on assureront – on se mettra au travail

Les travailleurs commencent à retirer une section du pont Francis Scott Key effondré, le dimanche 31 mars 2024, à Baltimore. (Photo AP/Julia Nikhinson)

un accident industriel comme il y en a tant –

on découpe, on soude – on y travaille – le port lui reste à l’arrêt

ce pont porte le nom d’un avocat (Francis Scott Key – édifiante biographie…) (on s’en fout (encore que…), c’est certain mais enfin pour info) – ça n’a pas d’incidence – ça ne veut rien dire, le nom d’un pont, fut-il détruit par un navire du nom de Dali (c’est un peintre mais probablement homonyme – les héritiers dudit Avida Dollar devraient intenter un procès pour avilissement d’image) (ce que j’en dis) – non mais non
Quelques jours plus tard, une grue énorme a été dépêchée, on a pratiqué une espèce de chenal où peuvent passer des embarcations plus proportionnées – pendant ce temps-là, restons sans crainte, les affaires et les guerres continuent – les armes parlent – les pauvres meurent de faim…