dispersion quinze

 

 

 

des images il y en a partout – je veux dire dans cette maison (19 opérations) plus les dispersions (une bonne quinzaine) mais ça ne fait rien je les ai trouvées, je les pose – l’agent ne m’en voudra pas mais il y en aura partout

ici une écrivaine traductrice mais je n’ai jamais rien lu d’elle (ça viendra sûrement), elle m’est apparue

Agnès  Desarthe

(la chanson de Barbara, plutôt libidinale d’ailleurs, m’a toujours fait penser à Yvonne la femme du général – il n’y en a qu’un – mais c’était un autre temps, on y coupait les têtes) (si la photo est bonne)Françoise Dolto

la maman de Carlos – je l’adore – elle; lui moins mais pas mal quand même (je me souviens de lui dans le studio des Buttes Chaumont)Laurence de Monoghan et Jean-Claude Brialy

l’important, dans celle-ci, c’est le genou (pas vu le film, je reconnais,pourtant j’aime assez l’élégance du réalisateur – il portait un pseudonyme et nous  enseignait l’art du raccord, s’il sort à droite, il entre à gauche etc.)Sophia et Marcello

c’est de nos jours, ces temps-ci à cause de cette peste brune qui envahit tout (à Nice par exemple ces jours-ci) (mais le dire n’est-ce pas le faire exister plus ?) enfin ce couple-là, et cette espèce d’amour-là (mère fils sans doute, quelque chose) –

Diego Maradona

on y est presque (en voyant cette image, avoue qu’on ne peut que croire qu’il prend des trucs) (que la paix soit sur son âme) – ici c’est son prénom que j’aime, cette chanson aussi (Johnny et le fils Hamburger)

Ariane Mnouchkine

la fille de son père (sa profession, son apparition dans le dvd des producteurs,j’apprends qu’il a épousé Simone Renant, celle (formidable) du Quai des Orfèvres (Henri-Georges Clouzot,1947) (celle : je veux dire photographe) (je l’aimais tant tu sais) une femme formidable, Ariane

trois du même (comme Aznavour)

Michel Bouquet trois fois, ici avec Stéphane Audran, interprètes de « La femme infidèle »

plus une

continuons, veux-tu

Antonio Lobo Antunes

on s’en fout, c’est vrai, mais tout ça vient quand même d’un journal (le recours aux images) sa chemise, son pull, sa façon d’être rue de Verneuil, je me souviens (je ne cherche pas, je suis pressé) (par quoi, c’est bien autre chose) –  ces gens-là

Rock Hudson

surtout pour ses rôles dans les films de Douglas Sirk – l’un de mes favoris, mais j’en ai plein – et l’image est belle il me semble- il ne se ressemble d’ailleurs pas – que des portraits

Jean-Paul Sartre au comité Russell

JiPé jl’aime aussi beaucoup – non c’est égal, je pensais qu’elle aurait dû refuser, mais pourquoi faire ? Venger sa race disait-elle – femme, blanche, française. On salue, profondément

onze

 

 

 

il m’en reste mais on ferme pour les vacances (ici William Holden)

dans Network (Sidney Lumet, 1976) rattrapé par sa libido (et Faye Dunaway) (on le préfère dans Sunset Boulevard (on préfère tout le film (Billy Wilder, 1950) (là Solveig Anspach – la grue, Montreuil, la piscine et Florence Loiret-Caille)

ici ces images, un peu un cimetière – salut l’artiste disons) (là BB King

et son instrument qui fait peur aux racistes – on n’avance guère en ces matières – on fait des trucs sinon (le TOA en index commence) mais ce sont les vacances, on n’a plus trop de temps)

ici une devinette (*) en format carré – on verra bien – au même format, le présente-t-on, mais en couleurs

agent de sécurité sympathique (ça doit bien exister…) dans La loi du marché (Stépahne Brizé, 2015) formidable Vincent Lindon (on se souvient de ses mots durant le confinement – on n’oublie pas – le feu tue aux alentours de la Méditerranée, on se préoccupe de sa petite santé, machin est avec sa wtf piscine à Brégançon son passanitère répugnant en main, sûrement – (non, j’arrête) la carte d’identité de Pierre Brossolette

lequel s’est jeté par la fenêtre de la gestapo parisienne pour ne pas donner d’autre nom que le sien – on résiste – ici Danielle Casanavo et Lucie Auber

ces souvenirs, ces héroïnes – on n’oublie rien –

Geneviève De Gaulle et Germaine Tillon – un passé qui ne passera pas – et un présent préoccupant : ici le sourire de Florence Thune qui mène le Sidaction

tandis que disparaissait Sandrine Musso (chercheuse en sciences sociales genre corps et société – pensées vers elle) – non, mais ça ne fait rien, on résiste quand même – on écoute on lit – ici l’un de mes préférés (un autre vient juste après) Gene Hackman (frustré dans Conversation Secrète (Francis Ford Coppola, 1974 – palme d’or à Cannes quand même))

et Sophia et Marcel (cette merveille de résistance tout autant (Une journée particulière, Ettore Scola, 1977))

la paix, ah oui

même de dos (à ton idée, c’est le matin ou c’est le soir ?) – ce doit être le chapeau et la mer, du côté d’Ostia (Federico Fellini pensif, qui n’aimait pas cette mer qui lui faisait peur…) (dix heures du soir fin juin) une image on l’interprète et lui fait dire ce qu’on veut –

on l’aurait dite falote à ses débuts (dans la Nuit américaine (Francois Truffaut, 1973) mais là (Le petit lieutenant, Xavier Beauvois, 2005) une présence (Nathalie Baye)

et une Hanna Schygulla formidable (Le mariage de Maria Braun (Rainer Werner Fassbinder, 1978)) j’en termine (je pose des références pour mes histoires d’atelier tout autant – je me souviens presque des salles où j’ai vu ces films)

pas de quoi en faire des tonnes (Faye Dunaway (cette pose…) à nouveau, moins mante religieuse que précédemment – Steve McQueen en milliardaire (L’affaire Thomas Crown (Norman Jewison, 1968)) mais surtout sûrement la musique de Michel Legrand – il se passait des choses et on n’allait pas au cinéma – je me souviens aussi de ces deux-là

(Agnès Moorehead et Tim Holt dans la Splendeur des Amberson (Orson Welles, 1942) (à la cinémathèque : une splendeur, en effet) et pour finir, l’évocation de Jean Zay (et ce billet dédié à sa fille, à ses filles, et à la librairie aussi bien)

de retour en septembre (bonnes vacances)

 

dispersion, une série de la visite des couloirs de la maison[s]témoin

(*) en robe de chambre, devant une bibliothèque, de profil souriant : Roland Barthes.