Mère fils

  (quel froid) (on ne sait jamais : les choses avancent comme elles vont, ici c’est du cinéma, ailleurs du quotidien, là d’autres choses encore, la réalité s’abolit et pourtant les gens sont là, ils vivent tout autant, respirent, leurs yeux bougent encore, regardent passer le temps, il fait froid à présent, sur le faubourg … Continuer la lecture de Mère fils

Chapeau

(six mois de maison, ça commence à faire) (elle reste témoin, mais en toute logique-comme d’ailleurs l’ont souligné ChG « dans les murs » et d’autres– il n’y a pas loin d’ici à la zonzon qui privent les humains de toute liberté) (le bien le plus inaliénable dont on peut encore disposer – peut-être – en restant dans … Continuer la lecture de Chapeau

La voiture dans le garage

      On peut toujours y poser des objets cachés, ici ou là, mais un garage en restant un, on va y mettre une auto. Tant pis si elle n’est plus utilisable. Il s’agit d’un modèle étazunien : le type qui a donné son nom à la firme  disait « vous pouvez choisir n’importe quelle … Continuer la lecture de La voiture dans le garage

Les rêves ne seraient-ils que (men)songes ?

  Merci à MdBC pour le prêt du DVD.   On pourrait aussi bien mettre cet oiseau noir dans le garage, avec le cric, dans un coin sombre, il n’y paraîtrait rien. Ici sa première apparition dans le filmcachée,  ficelée de papier journal, entourée d’ouate, est-ce quelque chose de précieux ? n’est-ce que le « macguffin » … Continuer la lecture de Les rêves ne seraient-ils que (men)songes ?

Comme des bêtes

    Il m’est soudain apparu que si cette maison dont nous sommes les témoins tendait parfois à accueillir des humains, ou des goules des fantômes des trolls des revenants des striges (je l’aime bien celui-là), il y manquait des animaux, des bêtes, des vraies, des domestiques ou non, sauvages ou barbares ou ont-elles donc … Continuer la lecture de Comme des bêtes

Le Sacrifice (brûler…)

        Ce type est un cinglé (mais on ne le sait pas exactement, on le suppose seulement) il est vieux (c’est un acteur fétiche) il a commencé juste après la guerre (la deuxième mondiale) avec Ingmar Bergman mais je l’ai connu aussi dans un film dont j’ai rédigé le découpage plan à … Continuer la lecture de Le Sacrifice (brûler…)

La musique du générique

    Ce qu’il faut faire, avant tout peut-être, c’est faire tourner de la musique. C’est le tout du générique : tout savoir sur un film dès le générique (ou du moins si le film sera comme on aime), c’est le gimmick. J’aime ça (j’aime Saul Bass, par exemple, j’aime les James Bond seulement pour … Continuer la lecture de La musique du générique

Contemporains

    Goules, fantômes, vampyres et striges, revenants, succédanés erzatz, âmes mortes et damnées, que sont donc ces apparences transposées d’abord en mots, puis en images projetées sur ces écrans, lesquels immédiatement ensuite n’en recèlent ni traces ni marques ? J’ai proposé ici des objets, mais il commence à suffire même si ce type de … Continuer la lecture de Contemporains

Sous la fenêtre de la chambre du haut

    Sous l’une des fenêtres d’une des chambres (imagine qu’elle soit louée à une étrangère de passage, un/e jeune étudiant/e ou quelqu’un des nôtres, un/e ami/e, une connaissance de la maison, depuis longtemps imagine depuis longtemps cette maison une famille l’habite les enfants sont partis les grands parents sont morts, depuis tant de temps, … Continuer la lecture de Sous la fenêtre de la chambre du haut

A la folie

  Il faut bien, sans doute, qu’on pose ici un système de chauffage (je vois bien que le travail d’installation est en cours, je propose seulement). Il y a là un élément important : le radiateur. La réalité des choses veut que ce couloir (« Corridor » dans le titre) soit infini : il y aura là … Continuer la lecture de A la folie