Bye bye

 

(jte parie que la petite au milieu, c’est Hiam – si elle passe ici, elle me dira)

après tout ça ne fait rien, on peut bien faire une déclaration d’amour à une actrice (ou à n’importe qui d’autre d’ailleurs) – on est fondé même à le faire : qu’est-ce donc sinon notre humanité légitime ? Les abeilles à leur reine, les fourmis à je ne sais qui, les aigles à leurs aiglons – l’empereur, la destruction de l’église remplacée par les nouvelles procuraties aujourd’hui musée à Venise et le rapt des chevaux – une déclaration d’amour voilà tout – que vient faire Venise ici ? je ne sais pas le dire mais elle vient (au Festival de Venise, (on dit la Mostra) ce film a été présenté l’année dernière – mais ce n’est pas trop pour ça non plus) – j’attends d’y retourner probablement – non mais c’est quelque chose comme Salonique ou Beyrouth, quelque chose comme Tunis ou Alger, les îles de la Grèce, cette mer et ces autres, Adriatique oui Égée – ces mots-là – et donc voici cette femme adorée

L’actrice et réalisatrice palestinienne Hiam Abbass pose lors d’une séance photo à Paris le 13 février 2024. (Photo de JOEL SAGET / AFP)

regard camera – veste, pas si souriante qu’on pourrait croire – les images parlent-elles d’elles-mêmes ? – une alliance crois-je voir – dans le film elle regarde par ici, par là

Hiam et Lina à Deir Hanna

(au premier plan, sa fille, Lina, qui réalise) – elle dit « là c’est la Jordanie, (un quart de tour à gauche) là c’est la Syrie (un quart de tour encore) là le Liban » – et voilà que tout est dit – les deux reviennent en Palestine, en Israël, enfin par là – on évoque la catastrophe, 1948 et l’héritage des vainqueurs, des alliés, l’héritage… – nakba dit-on – on revient : regarde, ici, une photo de trente ans d’âge au minimum (c’est ce regard, magnifique, ce regard qui me fait tomber en amour, tu vois)

Um Ali, Lina, et Hiam

ce léger déplacement pour être dans la photo, près de sa mère – cette volonté de proximité (après c’est certain que je retrouve ma mère, c’est certain, je me souviens qu’elle me disait « je ne t’ai donné qu’un seul prénom parce qu’ils m’emmerdaient avec ceux qu’ils voulaient que je te donne » – je me souviens  brune cheveux bouclés regard aiguisé humour ravageur) (ses lunettes sur le tard…) – oui pourquoi pas, une mère d’adoption ? (bon, la mienne était de 26; elle Est de 60 mais qu’est-ce que ça change ?)

Avant première du film Bye Bye Tibériade de Lina Soualem, avec Hiam Abbas, au cinéma L’Alhambra à Marseille, le 22 novembre 2023

les voici les deux – ça n’a pas d’importance, ce qui en a en revanche c’est ce film qui dépeint quelque chose comme une région du monde

il s’agit d’un lac, celui de Tibériade aux alentours duquel cette femme-là, Hiam Abbas, a grandi – cette région du monde, tourmentée violentée – mais ça n’est pas l’essentiel, non, l’essentiel c’est qu’elle s’enfuit, qu’elle veut vivre, sa vie une vraie vie d’amour – avec quelqu’un d’autre que le père de cette jeune femme qui réalise –  mais ça n’est pas ce lien sa fille, sa mère, ses images ce lac et cette maison – la folie des hommes… Oui, cette folie-là, celle des guerres, des pogroms, des éliminations évacuations exterminations –  la même chose, toujours…   Et c’est sa fille qui la fait revenir, elles reviennent ensemble toutes les deux – retrouvent des sœurs, des mères – une histoire de famille.

Magnifique.

 

Bye bye Tibériade un film réalisé par Lina Soualem (ici le dossier de presse) avec Hiam Abbas (quelle beauté…)

 on doit aussi à la vérité de dire que Hiam Abbas est réalisatrice et que le film qu’elle réalise en 2012, Héritage se trouve être une production franco-israélo-turc, ce qui n’est pas rien.

Aya

 

 

 

je renoue sans doute avec les prénoms (j’en ai quelques uns dans le registre du cinéma – comme Chantal par exemple, ou d’autres) – ici aussi dans l’actualité dans laquelle je tente d’oublier qu’il faut travailler à l’écriture – des images des faits peut-être, ici rien n’est dit : simplement un dîner fin février entre le premier magistrat chef des armées de ce pays et une chanteuse qui vécut à Aulnay-sous-bois – après avoir vu le jour au Mali semble-t-il – on s’en fout un peu, la nationalité comme la patrie est et a toujours été frelatée – citoyen du monde sans doute seulement et c’est déjà beaucoup – naturalisée française – je me souviens de mes grands-pềres – lequel dîner a donné lieu à des hypothèses (j’aurais aimé connaître le menu) – elle chanterait durant la cérémonie d’ouverture des olympiades (quantième 33 – dites-le, pour voir) et c’est alors que se déchaînèrent les ordures (d’ailleurs – à titre personnel, uniquement ici – j’ai entendu dire qu’on sortait, dans l’institution où j’ai bossé comme un âne durant trente ans, les ordures (initiales kz) et j’ai apprécié ce fait – depuis le temps que le type malœuvrait (directeur harceleur à gerber) – ces temps-ci quelque chose de pourri dans l’air – il n’en faudrait pas parler et taire ces faits, ainsi qu’on taisait ces actions aux siècles derniers – non – comme ça l’a passablement ému, j’ai gardé quelques images – nous verrons (j’ai entendu dire que la fille du borgne (mais néanmoins tortionnaire) (promise à un avenir radieux : seulement non) était monté à l’assaut au sujet de cette chanteuse, alors ici les images que je propose sur le même registre que  celles d’actualités – et un même mode opératoire

(après, il n’est pas certain que ce genre de promotion joue en sa faveur, je reconnais) (on disait, dans le temps, à l’ancienne : « la plus belle fille ne peut donner que ce qu’elle a »-  bah)

(FILES) La chanteuse française Aya Danioko, alias Aya Nakamura, pose lors d’une séance photo le 19 novembre 2020 à Paris. Nakamura est nominée pour l’Artiste féminine de l’année lors de la prochaine cérémonie des Victoires de la Musique de la musique française, qui se tiendra le 9 février 2024. (Photo de JOEL SAGET / AFP)

un nombre impressionnant (mais qu’est-ce que le nombre…?) de téléchargements – des suiveur.es comme s’il en pleuvait, des milliards bientôt – mais aussi, beaucoup (quantité n’exclue cependant pas qualité) de présence

La chanteuse française Aya Nakamura arrive avant la présentation de la collection Givenchy Femme Automne-Hiver 2023-2024 lors de la Fashion Week de Paris, à Paris, le 2 mars 2023. (Photo de Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP)

chacun (comme chacune) fait ce qu’il (ou elle) peut – je ne suis pas certain non plus d’apprécier ses chansons –

La chanteuse française Aya Nakamura arrive pour la présentation des créations Schiaparelli pour la collection Prêt-à-porter Femme Automne-Hiver 2024/2025 dans le cadre de la Fashion Week de Paris, à Paris le 29 février 2024. (Photo de Miguel MEDINA / AFP )

elle aime la mode, suit les collections des grands couturiers – en vrai,quelque chose de neuf sous le soleil ? -peu je le crains… – le même jour

(FILES) La chanteuse française Aya Nakamura arrive pour la présentation des créations Schiaparelli pour la collection Prêt-à-porter Femme Automne-Hiver 2024/2025 dans le cadre de la Fashion Week de Paris, à Paris le 29 février 2024. Une enquête a été ouvert à la suite de publications racistes visant la chanteuse française Aya Nakamura, a indiqué le parquet de Paris. (Photo de Miguel MEDINA / AFP)

cette façon de changer d’apparence….

Peut-être.

En tous cas, on salue.

 

 

 

 

 

 

 

 

actualités

 

 

dans l’actualité se bassinent les guerres – les forces se combattent, aux commandes les extrêmes droites – chez les malheureux russes, chez les pauvres israéliens – ces gens, comme les chemises brunes d’ici : avec des impôts qui devraient servir aux hôpitaux, aux écoles, aux universités, à la justice (j’en passe de pires sans doute), on rétribue des parlementaires, ils sont un peu moins de quatre-vingt-dix; des fonctionnaires : ils forment un aréopage de sages, lesquels viennent de nous annoncer que oui, la peste brune est bien une peste brune et oui, il s’agit en effet de la bête immonde… Cette couleur qu’arborent fièrement contre subsides éloquents ici ceux qui maintiennent l’ordre. 

La légende est à lire avec attention.

Des policiers éliminent un manifestant occupant un arbre pour protester contre le projet d’autoroute A69 reliant Toulouse à la ville de Castres, alors que les policiers mènent une opération pour l’éloigner, au camp de protestation de Crem’Arbre « zone à défendre » (ZAD). à Saix, dans le sud-ouest de la France, le 22 février 2024. (Photo d’Ed JONES / AFP)

 

« Le monde est tel qu’il est« chantait l’artiste (Higelin, je l’aime toujours)(comme ma grand–mère – d’ailleurs elles étaient deux). J’ai glané quelques images, comme dans un carnet, je les pose ici –  sur les murs de la ville où j’étais (Gênes) des slogans anarchistes – la bourgeoisie (catholique, certes) du lieu en était outrée… Je me suis souvenu de ce « La liberté ou la mort »ou de cet autre « Never surrender ». Ces choses nous concernent, au plus près. Ici ne sont que des échos… Ici une rescapée – le type qui a ordonné la charge qui a manqué de tuer cette femme, un certain Rabah Souchi, a pris six mois avec sursis et une promotion dans son corps (et ses émoluments, évidemment : c’est aussi un fonctionnaire)

(DOSSIERS) Geneviève Legay (à gauche), militante d’Attac, grièvement blessée lors d’une manifestation de «gilets jaunes», regarde avant le début du procès du policier Rabah Souchi, au tribunal de Lyon, dans l’est de la France, le 11 janvier. 2024. Le 8 mars 2024, le tribunal correctionnel de Lyon rendra sa décision concernant le commissaire de police Rabah Souchi, qui a ordonné l’accusation qui a blessé une septuagénaire, Geneviève Legay, lors d’une manifestation des « gilets jaunes » en 2019 à Nice. Une peine de six mois de prison avec sursis avait été demandée lors de l’audience de janvier. (Photo de JEFF PACHOUD / AFP)

Déni de justice ? Procédure simplement, la loi est faite par ceux qui protègent ces actes.

Essai floral

Le roi Abdallah II de Jordanie et le prince héritier Hussein rencontrent le président palestinien Mahmoud Abbas, à Amman, en Jordanie, dans cette photo publiée le 25 février 2024. Cour royale hachémite/document via Reuters ATTENTION AUX ÉDITEURS – CETTE IMAGE A ÉTÉ FOURNIE PAR UN TIERS . AUCUNE REVENTE. PAS D’ARCHIVES

Des monarques – des otages…

Plus tendres ?

La réalisatrice Justine Triet et l’acteur Antoine Reinartz de « Anatomy of a Fall » avec Marie-Ange Luciani, David Thion et Arthur Harari posent sur le tapis rouge lors des arrivées des Oscars à la 96e Academy Awards à Hollywood, Los Angeles, Californie, États-Unis, 10 mars 2024. REUTERS/Sarah Meyssonnier

(La productrice du film,un acteur, une réalisatrice, le producteur du film, le co-scénariste) oscar du meilleur scénario – je lisais l’entrefilet relatant que ledit film avait cumulé quatre-vingt-dix prix cinématographiques depuis la palme d’or qu’il reçut à Cannes – et au box-office (ce qui veut dire : la caisse, le retour sur investissement) quelque chose comme 22 millions de dollars (à titre de comparaison, un autre film (étazunien celui-là à la gloire d’une poupée blonde) a rapporté à ses producteurs un milliard et quatre cent  millions… (soixante-dix fois plus…). Une autre, pour le verdict

TOPSHOT – Arthur Harari et la réalisatrice et scénariste française Justine Triet assistent au 96e bal annuel des gouverneurs des Academy Awards après avoir remporté l’Oscar du meilleur scénario original pour « Anatomy of a Fall » au Dolby Theatre à Hollywood, Californie, le 10 mars 2024. (Photo de Valérie Macon / AFP)

(j’aime beaucoup le type derrière les deux récompensés qui singent un baiser, droite cadre : il fait quoi, à ton avis ?)

Des échos donc et retour sur terre ?

(DOSSIERS) Les corps des victimes sont évacués après l’explosion d’un train à la gare d’Atocha à Madrid, le 11 mars 2004. L’Espagne marque le 20e anniversaire de l’attentat qui a fait près de 200 victimes, revendiqué par « Al-Qaïda en Europe ». en guise de punition pour l’implication de l’Espagne dans la guerre en Irak. Le 11 mars 2004, aux heures de pointe du matin, dix bombes ont explosé presque simultanément dans les trains de banlieue de Madrid, tuant 192 personnes et en blessant près de 2 000. L’onde de choc provoquée par les attentats terroristes – les plus meurtriers jamais commis sur le sol espagnol – a affaibli le PP, qui a été critiqué pour avoir insisté sur la responsabilité de l’ETA malgré les preuves croissantes du contraire. (Photo de Christophe SIMON / AFP)

(est-il utile de préciser que le »PP » (parti populiste) (pardon populaire) est d’obédience droite (radicale comme on dit aujourd’hui – sinon d’extrême droite ?) (bah oui)

Et puis dans ce monde, un accident

Dans cette image tirée d’une vidéo fournie par Cali Planes, un Boeing 777 d’United Airlines à destination du Japon perd un pneu alors qu’il décolle de l’aéroport international de San Francisco, le jeudi 7 mars 2024. L’avion a effectué un atterrissage d’urgence en toute sécurité à Los Angeles. (Avions de Cali via AP)

série noire… augmentée de celle-ci

PHOTO DE DOSSIER: Les enquêteurs du National Transportation Safety Board (NTSB) examinent la zone du bouchon de fuselage du vol 1282 Boeing 737-9 MAX d’Alaska Airlines, qui a été largué et a forcé l’avion à effectuer un atterrissage d’urgence, dans une propriété où il a été récupéré à Portland, Oregon, États-Unis, 8 janvier 2024. NTSB/Handout via REUTERS. CETTE IMAGE A ÉTÉ FOURNIE PAR UN TIERS/Photo de fichier

il fait froid, tu ne trouves pas ?

Grâce au ciel, on aura des jeux en été – ce sera magique – des milliards d’êtres humains meurent de soif de faim de guerres – tentent d’échapper à cette histoire – ça ne fait rien, jouons – participons c’est l’important comme disait l’autre.

La chanteuse française Aya Nakamura arrive pour la présentation des créations Schiaparelli pour la collection Prêt-à-porter Femme Automne-Hiver 2024/2025 dans le cadre de la Fashion Week de Paris, à Paris le 29 février 2024. (Photo de Miguel MEDINA / AFP )

Il n’est pas certain qu’elle accepte d’ailleurs de chanter pour la cérémonie d’ouverture – on verra ? (elle n’a pas confirmé et le minuscule du faubourg non plus). Vingt-huit ans.

Ici encore une image datant de loin

Le Théâtre Olympia s’illumine avec le nom de Taylor Swift avant son concert à Paris, France, le 9 septembre 2019. REUTERS/Benoit Tessier

près de cinq ans : c’est à présent une vraie star (la preuve ? la droite radicale US s’en prend à elle) – trente trois ans –  – il est encore cependant permis d’espérer…

Encore que

La chanteuse française Aya Nakamura arrive avant la présentation de la collection Givenchy Femme Automne-Hiver 2023-2024 lors de la Fashion Week de Paris, à Paris, le 2 mars 2023. (Photo de Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP)

la droite radicale (raciste, homophobe, antisémite et j’en passe) (celle de la bête immonde et de la peste brune – celle-là même dont on nous rebat les oreilles qu’elle « va gagner » – cette pourriture-là qui revient) insulte la chanteuse, et nous resterions là, sans rien faire ? Non.

 

 

 

 

 

 

TDEDULP spéciale dédicace Perec #42

 

 

toi qui entres ici (comme dans un moulin) une image par minute et plus pour tenter d’épuiser ce carrefour – pour ne pas oublier, jamais – vive la vie vive l’espoir

installation – commande (un kir à 5e50 quand même) (on ne plaisante guère au Carillon) un carrefour de mémoire terrifiante – c’était le but recherché, ça n’a pas marché : on est là – pourquoi là, parce que – complétée d’une autre raison – on recommence : hommage à G org s P r c – en quelque soixante dix et plus images – Paris, plutôt debout – il est midi

les bâtiments sont ceux de l’hôpital (à genoux) bâches jaunes en accord avec la marquise du petit Cambodge -(les nuées sont des gouttes d’eau de la vitre du bar) –  passe le camion du service d’aide médicale d’urgence – midi 2 (intérieur jour)

midi 3, sous l’œil (ébloui) des caméras

cette dame qui s’arrête, stationne un moment

puis passe

s’en va – midi 6 les livreurs en mobylette

ou en vélo électrique (comme si ça ne polluait pas) – midi 8

on passe-on marche – on va manger – la plaque blanche aux victimes des attentats odieux  (lâches, minables, abjects) du 13 novembre 2015 – droit cadre, l’un des héros du jour – midi 10

midi onze

puis douze

puis treize

treize encore

puis 14 (il est parti)

 on pourra vérifier l’omniprésence des ninos – des gens  – des passants – 18

puis 19 – panoramique à 90 degrés : sur la petite place (sans doute intitulée) un banc, et sur le banc, téléphonant

midi 20, partie et remplacée mais sur l’autre assise

midi 21 attente puis où est-ce déjà ?

plutôt par là (22)

(il s’en va livrer) voyons voir – un bus (23) 75 (et non 29 comme le Roubaud) comme un ange passe

va vers son destin (ainsi que les humains) – calme apparent (26)

(28) (une demi-heure déjà?) on s’en va

pour la livraison

on pense à ce film, Lunchbox (Ritesh Batra, 2013) – vigilant peut-être mais sans le point pour ne pas divulguer (30)

un certaine idée de la défense – midi trente c’est l’heure de manger

on va attendre un moment – la pointe – (32) – j’crois bien que c’est par là


possible,probable, sans doute – allons (33)

un extrait (notes procès moquette) du cahier où sont prises les notes – à un moment, elles seront retranscrites mais pas tout de suite – des images d’abord : nature morte aux trois plaques (34)

juste un petit moment

d’autres gens (35)

intérieur jour, chat noir du Carillon – (36) en attente des plats préparés

et passage d’un être au nino (barbe & baskets – tatouages & vélocipède) – (37)

attends à quoi tu penses? – (38.2)

le bruit les sirènes l’urgence –  (39) « I’m back »

(39.2) pano : en attente

(39.3) et puis avec ça ?

ça avance – respirez soufflez – (40)

(les types fument sur le trottoir, attendent que le temps s’en aille) – (40.2)

passe par ici, reviens par là – (41)

savoir recevoir – la rue Bichat (c’était un chirurgien, je crois bien) a changé de sens de circulation – j’ai oublié de le préciser – c’est de mémoire – j’oublie (42)

c’est fait – quoi d’autre ? (42.2)

à nouveau – encore ( 42.3) respirez – soufflez –

allô ? non mais allô quoi  ? t’es où ?

hein ?  le 75 à nouveau

puis encore, on se demande

attendre repartir revenir – (45)

je viens

je suis par là, oui

(46) le 75 encore

plus le chien, le selfie, le caddy, la capuche le bonnet le soleil

livraison boite aux lettres pantalon rouge et chaussures blanches – (46-7-8)

kestum’veux toi ? je m’en vais clopant – le soleil aussi

attacher son vélo – capuche  boite aux lettres tête de potelet – (voilà qu’il est moins dix)

certes –

on commence à avoir faim –  (51)

ça va venir ou c’est déjà fini – (51.2)

qu’est-ce qu’on serait sans nino ? attends un peu

(ce sont les très gros plans qui me plaisent – image arrêtée déjà fugace et passée)

plus de soleil – clopo – où tu vas ? (52)

bon on s’y retrouve ? Oui, j’y vais

des sourires jusqu’à la nausée – laisse

manger avec des baguettes, repérer le paparazzo, continuer à penser

réunis là le temps d’une image – avancer droit devant soi, la vie – passe passe (53)

le temps de se retourner et puis (55)

où est-ce déjà ? – je ne sais plus (57) intérieur jour

on en reparle dans deux ans (59)

ce bougé…

Puisque passe le temps, passeront les années – j’aurais du me dire « tiens j’en prends 53 » je n’en garde que, je laisse les autres – les gens , disponibles,qui vont et vaquent – bon appétit)

 

Alexeï 2

 

 

la suite des outrages à la mémoire (avant ça, le culte orthodoxe, le nationalisme, la grande russie, tout le bataclan) (dans le même temps et sur le même monde ou est-ce ailleurs ? que font les autres pour leurs frères  et sœurs ? – les Tchétchènes ou les Ouïgours –  ces flots de sang et de pleurs – dans huit jours d’ici…) c’était hier et je ne trouve aucune excuse au dictateur

 

(je ne sais l’obédience de cette organisation « Russie-libertés ») – l’image date du 22 février (hommage à Paris)

(DOSSIERS) Un manifestant tient des bougies et une photo du défunt leader de l’opposition Alexei Navalny, lors d’une manifestation organisée par l’association « Russie-Libertes » sur l’esplanade du Trocadéro à Paris, le 22 février 2024. Funérailles du leader de l’opposition russe Alexei Navalny le service aura lieu dans une église du sud de Moscou le 1er mars 2024, ont indiqué les alliés du politicien. « Les funérailles d’Alexei auront lieu dans une église… à Maryino le 1er mars à 14h00 (11h00 GMT). Venez à l’avance », a déclaré son équipe dans un message sur les réseaux sociaux le 28 février 2024. (Photo de Ludovic MARIN / AFP)

(il y avait aussi une proposition photographique intitulée « essai floral » dans le carnet qui tentait de repérer les images de fleurs quelles qu’elles soient – en relation avec celles que je portais à TNPPI) (on en a plusieurs illustrations ici)

 

– le premier Mars 2024

Parents et amis rendent un dernier hommage au cercueil du chef de l’opposition russe Alexeï Navalny dans l’église de l’Icône de la Mère de Dieu Apaise mes douleurs, à Moscou, le 1er mars 2024.

 

Des gens attendent devant l’église de l’Icône de la Mère de Dieu Apaise mes douleurs pour rendre un dernier hommage au chef de l’opposition russe Alexeï Navalny, à Moscou, le 1er mars 2024.

 

Des policiers anti-émeutes gardent la zone près de l’église de l’icône de la Mère de Dieu apaisent mes chagrins, à Moscou, en Russie, le vendredi 1er mars 2024. Les proches et les partisans d’Alexei Navalny font leurs adieux au chef de l’opposition lors de funérailles à dans le sud-est de Moscou, à la suite d’une bataille avec les autorités pour obtenir la libération de son corps après sa mort encore inexpliquée dans une colonie pénitentiaire de l’Arctique. (Photo AP)

 

La police anti-émeute ferme le passage à des milliers de personnes venues faire leurs adieux au chef de l’opposition russe Alexeï Navalny après que le cortège funéraire avec son corps ait quitté l’église pour le cimetière, à Moscou, le 1er mars 2024.

 

Les partisans de l’opposant russe Alexeï Navalny attendent à l’extérieur du cimetière dans l’espoir de lui rendre un dernier hommage après que peu de personnes ont été autorisées à assister à la cérémonie religieuse, à Moscou, le 1er mars 2024.

 

Les partisans de l’opposant russe Alexeï Navalny marchent de l’église au cimetière dans l’espoir de lui rendre un dernier hommage après que peu de personnes aient été autorisées à assister à la cérémonie religieuse, à Moscou, le 1er mars 2024

Des gens font la queue devant l’église de l’Icône de la Mère de Dieu Apaise mes chagrins pour rendre un dernier hommage au chef de l’opposition russe Alexeï Navalny, à Moscou, le 1er mars 2024.

 

 

puis comme une suite, d’autres images pour garder quelque chose comme de l’espoir (image 2015)

PHOTO DE DOSSIER : Le chef de l’opposition russe Alexei Navalny et son épouse Yulia assistent à une audience devant le tribunal du district de Lubliinsky à Moscou, en Russie, le 23 avril 2015. REUTERS/Tatyana Makeyeva/File Photo

 

La leader de l’opposition biélorusse Sviatlana Tsikhanouskaya réconforte Ioulia Navalnaya, épouse du défunt leader de l’opposition russe Alexei Navalny, lors d’une réunion, le jour de l’annonce de la mort d’Alexei Navalny, par le service pénitentiaire de la région de Yamalo-Nenets où il purgeait sa peine. peine, à Munich, Allemagne, le 16 février 2024. Sviatlana Tsikhanouskaya/Handout via REUTERS CETTE IMAGE A ÉTÉ FOURNIE PAR UN TIERS. CRÉDIT OBLIGATOIRE. AUCUNE REVENTE. PAS D’ARCHIVES.

 

continûment le 2 mars 2024

Les gens réagissent alors qu’ils se rassemblent pour déposer des fleurs sur la tombe d’Alexei Navalny après ses funérailles vendredi au cimetière Borisovskoye, à Moscou, en Russie, le samedi 2 mars 2024. Navalny, qui était l’ennemi le plus féroce du président Vladimir Poutine, a été enterré après un des funérailles qui ont attiré des milliers de personnes en deuil sous une forte présence policière. (Photo AP)

 

Des gens se rassemblent pour déposer des fleurs sur la tombe d’Alexei Navalny le lendemain de ses funérailles au cimetière Borisovskoye, à Moscou, en Russie, le samedi 2 mars 2024. Navalny, qui était l’ennemi le plus féroce du président Vladimir Poutine, a été enterré après des funérailles qui a attiré des milliers de personnes en deuil au milieu d’une forte présence policière. (Photo AP)

 

et le 3 mars

TOPSHOT – Les personnes en deuil font la queue pour visiter la tombe du chef de l’opposition russe Alexei Navalny au cimetière Borisovo à Moscou le 3 mars 2024. (Photo d’Olga MALTSEVA / AFP)
Les personnes en deuil visitent la tombe du chef de l’opposition russe Alexei Navalny au cimetière Borisovo à Moscou le 3 mars 2024. (Photo d’Olga MALTSEVA / AFP)

 

 

Groupement National de Surveillance des Arbres

 

 

 

Ce sont tout de même gens immobiles que les arbres – ce n’est pas que ce me soit égal (j’en plante) mais ce sont des individus contemporains et à ce titre, ils m’échappent un peu – il y a par exemple à ce sujet une pratique qui consiste à en prendre un dans ses bras afin de communiquer avec cette espèce de nature –  pourquoi pas ? mon époque, cependant, gravement, m’agace – m’exaspère même si tu veux voir – le pouvoir de l’argent au nom d’un « désenclavement » a tendance à m’écœurer (à la tête de l’État, magistrature suprême et chef des armées démocratiquement élu se trouve, ici comme ailleurs, un fantoche placé là par la banque) – j’ai commencé avec Alexeï, je continue avec le Groupement national de surveillance des arbres. Je poursuis le même protocole et j’illustre un fait social total : la mise en place parfaitement inutile mais ordonnée par un potentat local d’une voie routière.

Le Français Thomas Brail (à droite), fondateur du GNSA (Groupement national de surveillance des arbres), et d’autres militants écologistes ont installé un campement dans un arbre face au ministère français de l’Ecologie le 18 septembre 2023 à Paris pour protester contre la Projet d’autoroute A69 entre Toulouse et Castres. (Photo de Ludovic MARIN / AFP)

Thomas Brail a entamé une grève de la faim – la réponse de l’État a été, comme à Sainte-Soline ou sur le site du barrage de Sivens – on fait donner la troupe et s’il y a des morts, c’est qu’ils l’auront cherché.
saloperie de thiers pas morte

Les grevistes de la faim, dont Thomas Brail, en lutte contre l’autoroute A69, Castres-Toulouse. Hunger strikers, including Thomas Brail, fighting the A69 motorway, Castres-Toulouse//BELLAVIACHRISTIAN_1.062/Credit:Christian Bellavia/SIPA/2310051115

Les manifestations durent et s’amplifient, l’État passe en force.

30 septembre 2023 Bram OCCITANIE
La présidente de la région Occitanie Carole Delga organise les « Rencontres de la gauche » à Bram (Aude), les 30 septembre et 1er octobre 2023. A la sortie Bram de l’autoroute des inscriptions anti A69

Les images parlent d’elles-mêmes – avec les légendes, certes .

Des manifestants du Black bloc affrontent des policiers français lors d’une manifestation d’activités environnementales contre le projet d’autoroute A69 entre Toulouse et Castres, à Saix, dans le sud-ouest de la France, le 21 octobre 2023. (Photo de CHARLY TRIBALLEAU / AF
Une photographie montre un véhicule en feu après qu’un incendie a frappé une cimenterie, provoqué par des manifestants lors d’une manifestation d’activités environnementales contre le projet d’autoroute A69 entre Toulouse et Castres, à Saix, dans le sud-ouest de la France, le 21 octobre 2023. (Photo de CHARLY TRIBALLEAU / AFP)

Sale ambiance (jte parle pas de la casse : de l’université, de l’hôpital, du droit du travail, des comités hygiène et sécurité, de la sécurité sociale, de la retraite et de la justice, des affaires étrangères et maintenant de l’école publique et du logement) (je ne te parle même pas du conseil national de la résistance)

Un pompier travaille après qu’un incendie a frappé une cimenterie, provoqué par des manifestants lors d’une manifestation d’activités environnementales contre le projet d’autoroute A69 entre Toulouse et Castres, à Saix, dans le sud-ouest de la France, le 21 octobre 2023. (Photo de CHARLY TRIBALLEAU / AFP)

 

Des militants environnementaux assis sur un tracteur brandissant des pancartes participent à une manifestation contre le projet d’autoroute A69 entre Toulouse et Castres, à Saix, dans le sud-ouest de la France, le 21 octobre 2023. (Photo de CHARLY TRIBALLEAU / AFP)

je ne te parle pas non plus du pedigree de celui qui tient la place Beauvau (il fait bizarrement la une de cet organe que les milliardaires s’arrachent à présent, incroyable)

Des manifestants affrontent des gendarmes français dans un nuage de gaz lacrymogènes, dans un champ près du camp de la « Zone à défendre » (ZAD) de CremArbre, lors d’une manifestation contre le projet d’autoroute A69 entre Toulouse et Castres, à Saix, dans le sud-ouest de la France, le 10 février 2024. Les gendarmes français ont mené une intervention le 9 février pour dégager une zone proche de l’autoroute prévue après que des militants eurent installé des toilettes et des panneaux de signalisation sur un terrain privé où ils prévoyaient de créer une soi-disant « zone à défendre ». (ZAD) baptisé « CremArbre ». La police a déblayé les palettes et les chariots utilisés pour bloquer une petite route longeant le champ, proche du tracé du projet d’autoroute A69 reliant Toulouse à la ville de Castres. (Photo de Lionel BONAVENTURE / AFP)

je me souviens de Superphénix, je me souviens de Vital Michalon – il y a 47 ans, je me souviens de Rémy Fraisse il n’y en a pas dix –

Des manifestants affrontent des gendarmes français dans un nuage de gaz lacrymogènes, sur une voie ferrée, près du camp CremArbre « Zone à défendre » (ZAD) lors d’une manifestation contre le projet d’autoroute A69 entre Toulouse et Castres, à Saix, dans le sud-ouest de la France, le 10 février 2024. Les gendarmes français ont mené une intervention le 9 février pour dégager une zone proche de l’autoroute prévue après que des militants eurent installé des toilettes et des panneaux de signalisation sur un terrain privé où ils prévoyaient de créer une soi-disant « zone à défendre ». (ZAD) baptisé « CremArbre ». La police a déblayé les palettes et les chariots utilisés pour bloquer une petite route longeant le champ, proche du tracé du projet d’autoroute A69 reliant Toulouse à la ville de Castres. (Photo par AFP)

« la vie d’un homme c’est peu de chose » chantait Maxime

Des manifestants crient aux autres occupants des arbres lors d’une opération d’évacuation des personnes qui occupent des arbres près du camp CremArbre « Zone à défendre » (ZAD) contre le projet d’autoroute A69 entre Toulouse et Castres, à Saix, dans le sud-ouest de la France, le 19 février. 2024. (Photo par Ed JONES / AFP)

révoltant – les bras ne se baissent pas et ne se baisseront pas

TOPSHOT – la militante écologiste suédoise Greta Thunberg et des manifestants participent à une manifestation contre le projet d’autoroute A69 entre Toulouse et Castres, à Saix, dans le sud-ouest de la France, le 10 février 2024. Les gendarmes français ont mené une intervention le 9 février pour dégager une zone proche le projet d’autoroute après que des militants eurent installé des toilettes et des panneaux de signalisation sur un terrain privé où ils prévoyaient de créer un camp dit de « zone à défendre » (ZAD), baptisé « CremArbre ». La police a déblayé les palettes et les chariots utilisés pour bloquer une petite route longeant le champ, proche du tracé du projet d’autoroute A69 reliant Toulouse à la ville de Castres. (Photo de Lionel BONAVENTURE / AFP)

force reste à la loi : abus de pouvoir, abus du pouvoir

Cette photographie prise le 19 février 2024 montre une cabane de fortune dans un arbre lors d’une opération d’évacuation de personnes occupant des arbres à proximité du camp CremArbre « Zone à défendre » (ZAD) contre le projet d’autoroute A69 entre Toulouse et Castres, à Saix. , sud-ouest de la France. (Photo par Ed JONES / AFP)

mais rien – rien –

Des policiers éliminent un manifestant occupant un arbre contre le projet d’autoroute A69 reliant Toulouse à la ville de Castres, alors que les policiers mènent une opération pour les expulser, au camp de protestation de Crem’Arbre « zone à défendre » (ZAD) à Saix , sud-ouest de la France, le 22 février 2024. (Photo d’Ed JONES / AFP)

un tel gâchis, un tel dégoût

Cette photo aérienne prise le 20 février 2024 près de Puylaurens montre une vue du chantier de construction de l’autoroute A69 entre Toulouse et Castres, dans le sud de la France. Les écologistes ont manifesté à plusieurs reprises ces derniers mois le long du tracé prévu de l’A69 alors que le gouvernement est déterminé à achever le projet qui réduira de 20 minutes le temps de trajet entre Toulouse et Castres et devrait ouvrir en 2025. (Photo d’Ed JONES / AFP)

 

Alexeï

 

 

en ouverture de billet : Alexeï Navalny lors d’une manifestation à Moscou, le 15 septembre 2012.

tout est dit au titre – pratiquement

dans un autre compartiment du jeu, une disposition a été testée : elle se nommait  assez pompeusement (mais le pompeux (comme la pompe, fut-elle funèbre…) fait partie des chemins empruntés par la narration) « étude de cas » (l’image suivante ne prouve rien

: il s’agit d’une capture d’écran dans laquelle ne figure pas le dossier d’aujourd’hui – je noie le poisson, tout en passant au style direct) – la réunion d’une trentaine d’images obligeamment fournie(s) par le canard (référence/13h) – abonnement à neuf euros quatre-vingt dix-neuf par mois, crois-je savoir – je tente la chronologie – augmentée des légendes (traduites par une artificielle intelligence – laquelle met bas de nombreuses corporations, traducteurs, rédacteurs, et autres plumitifs) (c’est notre monde) et de quelques mots (le rédacteur n’est responsable que de lui-même et s’autorise par là) – la tentation du recours à l’humour dans le cas présent est maladroite – il s’agit d’un drame dans toute son horreur je suis désolé mais apprenant la résolution, je ne pense pas pouvoir taire ces agissements-là – dans quel but ? pour quelle(s)raison(s) ? Est-ce une raison et y en a-t-il seulement une dans ces assassinats perpétuels ? pour quoi faire, je ne sais pas : sans doute pour ne pas (me) taire.
Ici une autre « capture d’écran » (ce vocabulaire informatique m’exaspère : pas de chasse, pas de gibier, pas de colonie, pas de frontière : le monde, ici)

Je les pose, les classe, les trie. On les verra mieux. Ici les dates de prises de vue

les neuf images de juin dernier : partie du carnet d’atelier (Une année en images)

Tentative d’assassinat-intimidation – 27 avril 2017

DOSSIER – Dans cette photo d’archive du 27 avril 2017, Yulia, épouse du chef de l’opposition russe Alexei Navalny, le soigne après que des attaquants inconnus l’ont aspergé d’un antiseptique vert devant une salle de conférence à Moscou, en Russie. Le retour de Navalny d’Allemagne le 17 janvier 2021 après avoir passé cinq mois à Berlin pour se remettre d’un empoisonnement à un agent neurotoxique a été marqué par le chaos et l’indignation populaire, et s’est terminé, de manière presque prévisible, par son arrestation. Navalny est un militant anti-corruption et le critique le plus féroce du Kremlin. (AP Photo/Evgeny Feldman, File)/XAZ908/21021605247845/FILE PHOTO PRISE LE JEUDI 27 AVRIL 2017/2101220705

 

La profonde connaissance des élites : 19 Août 2019, regarde bien, petit, regarde bien…

Le président français Emmanuel Macron (à droite) donne quelques explications au président russe Vladimir Poutine, lors de sa retraite d’été dans la forteresse de Brégançon sur la côte méditerranéenne, près du village de Bormes-les-Mimosas, dans le sud de la France, le 19 août 2019, lors d’une réunion pour des discussions avant le sommet du G7. (Photo d’Alexei Druzhinin / Spoutnik / AFP)

septembre 2019  à Moscou avec sa famille :

Moscou, Russie. 05Th Sep 2019. Moscou, Russie – le 8 septembre 2019 : le militant de l’opposition Alexei Navalny, son fils Zakhar, sa femme Yulia et sa fille Darya (R-L) au cours de l’élection à la Douma de Moscou 2019 au bureau de vote 1490. Sergei Bobylev/crédit : TASS Agence de presse ITAR-TASS/Alay Live News

DB367W Yulia Navalnaya, épouse du politicien de l’opposition russe Aleksei Navalny, accompagnant son mari à son retour à Moscou

 

Février (29 sûrement) 2015 – 5 ans après l’assassinat de Boris Nemstov autre opposant de Poutine

20 Août 2020 :

 

21 Août 2020 : le moment de l’empoisonnement (première (peut-être) tentative d’assassinat d’Alexeï Navalny)

21.08.2020 Yulia Navalnaya, épouse du chef de l’opposition russe Alexei Navalny, s’entretient avec la presse à l’extérieur de l’hôpital d’urgence clinique numéro 1 de la ville, où le chef de l’opposition russe Alexei Navalny a été admis après être tombé malade dans ce que sa porte-parole a déclaré être un empoisonnement présumé, en Omsk, Russie. Alexandre Kriajev / Spoutnik

 

21 décembre 2020 : Navalny raconte comment il a trompé et confondu au téléphone l’un de ceux qui l’ont empoisonné

Dans cette image tirée d’une vidéo publiée le 21 décembre 2020 par l’opposant russe Alexei Navalny sur son compte Instagram, l’opposant russe Alexei Navalny raconte comment il s’est entretenu avec Konstantin Kudryavtsev, un spécialiste des armes chimiques de formation. Le chef de l’opposition russe Alexeï Navalny a publié lundi un enregistrement d’un appel téléphonique qu’il aurait passé à un agent présumé de la sécurité de l’État qui a révélé les détails de la façon dont l’homme politique a été empoisonné. (Compte Instagram Navalny via AP)
 
17 janvier 2021: après l’arrestation à son retour d’Allemagne où son époux  était soigné, suite à son empoisonnement

Yulia, épouse du chef de l’opposition russe Alexei Navalny, s’adresse aux médias après son arrivée à l’aéroport de Sheremetyevo, près de Moscou, en Russie, le dimanche 17 janvier 2021. Le service pénitentiaire russe affirme que le chef de l’opposition Alexei Navalny a été arrêté dans un aéroport de Moscou après son retour de Allemagne. Le service pénitentiaire a déclaré qu’il avait été arrêté dimanche pour de multiples violations des conditions de libération conditionnelle et des conditions d’une peine de prison avec sursis et qu’il serait maintenu en détention jusqu’à ce qu’un tribunal prenne une décision dans son cas. (Photo AP/Alexandre Zemlianichenko)/XAZ114/21017721042061//2101172110

 

2 février 2021 : condamnation abusive

PHOTO DE DOSSIER : Une image fixe tirée d’une séquence vidéo montre le chef de l’opposition russe Alexei Navalny, accusé d’avoir bafoué les termes d’une peine avec sursis pour détournement de fonds, à l’intérieur du banc des accusés lors de l’annonce d’un verdict du tribunal à Moscou, Russie, le 2 février 2021. Service de presse du tribunal de district de Simonovsky/document via REUTERS ATTENTION AUX RÉDACTEURS – CETTE IMAGE A ÉTÉ FOURNIE PAR UN TIERS. AUCUNE REVENTE. PAS D’ARCHIVES. CRÉDIT OBLIGATOIRE./Photo de dossier

2 Février 2021 : procès d’Alexeï Navalny,

6452032 02.02.2021 Dans cette vidéo diffusée par le tribunal municipal de Moscou, Yulia Navalnaya, épouse du militant de l’opposition russe Alexei Navalny, au centre, assiste à une audience sur le remplacement de sa peine avec sursis dans l’affaire de fraude Yves Rocher par une peine de prison en temps réel, à Tribunal municipal de Moscou, à Moscou, Russie. Usage éditorial uniquement, pas d’archive, pas d’utilisation commerciale. Tribunal municipal de Moscou

 

On regardera l’emprise des services secrets en relation avec la firme Yves Rocher.

16 février 2021 – il y a trois ans – condamnation – sous les verrousLe critique du Kremlin Alexei Navalny, accusé d’avoir calomnié un ancien combattant russe de la Seconde Guerre mondiale, est vu à l’intérieur d’un quai des accusés lors d’une audience devant le tribunal à Moscou, en Russie, le 16 février 2021, dans cette image fixe tirée d’une vidéo. Service de presse du tribunal du district Babushkinsky de Moscou/document via REUTERS ATTENTION AUX ÉDITEURS – CETTE IMAGE A ÉTÉ FOURNIE PAR UN TIERS. AUCUNE REVENTE. PAS D’ARCHIVES. CRÉDIT OBLIGATOIRE. CETTE IMAGE A ÉTÉ TRAITÉE PAR REUTERS POUR AMÉLIORER LA QUALITÉ, UNE VERSION NON TRAITÉE A ÉTÉ FOURNIE SÉPARÉMENT.

26 Mai 2021 :

 

22 Mars 2022 :

 

18 Octobre 2022 :

24 Mai 2022 :

(FICHIERS) Le chef de l’opposition Alexei Navalny apparaît sur un écran installé dans une salle d’audience du tribunal municipal de Moscou via une liaison vidéo depuis sa colonie pénitentiaire lors d’une audience d’appel contre sa peine de neuf ans de prison qu’il a été condamnée en mars après avoir été retrouvé coupable de détournement de fonds et d’outrage au tribunal, à Moscou le 24 mai 2022. Le chef de l’opposition russe Alexei Navalny sera de nouveau jugé le 4 août 2023 pour savoir s’il a été reconnu coupable de « création d’une communauté extrémiste », une accusation qui pourrait voir lui passer 20 ans de plus derrière les barreaux. Il purgeait déjà une peine de neuf ans dans une prison à sécurité maximale pour « détournement de fonds », une accusation qui, selon ses partisans, a été forgée de toutes pièces en représailles pour avoir défié le président Vladimir Poutine et l’establishment politique russe. Dans une déclaration à ses partisans le 3 août 2023, Navalny a déclaré qu’il s’attendait à ce que le tribunal lui inflige une longue peine de prison « stalinienne » d’environ 18 ans et a appelé ses partisans à résister au régime de Poutine. (Photo par Alexandre NEMENOV / AFP

 

26 avril 2023 :

19 Juin 2023 : la mère et le père de Navalny sortent de la prison où leur fils purge sa peine (19 ans)

(DOSSIERS) Les proches (son père et sa mère) du chef de l’opposition russe Alexei Navalny, Anatoly Navalny (à droite) et Lyudmila Navalnaya quittent la colonie pénitentiaire IK-6 à Melekhovo, à environ 250 kilomètres (155 miles) à l’est de Moscou, où Alexei Navalny est emprisonné le 19 juin 2023. Le chef de l’opposition russe Alexeï Navalny est décédé le 16 février 2024 dans la colonie pénitentiaire de l’Arctique où il purgeait une peine de 19 ans, a annoncé le service pénitentiaire fédéral russe dans un communiqué. (Photo de Natalia KOLESNIKOVA / AFP)

 

le 15 février 2024, la veille de son assassinat

Cette photo tirée d’une vidéo publiée par le Service pénitentiaire fédéral russe via SOTAVISION montre le chef de l’opposition russe Alexei Navalny apparaissant via une liaison vidéo depuis la colonie pénitentiaire arctique de Kharp, dans la région de Yamalo-Nenetsk, à environ 1 900 kilomètres (1 200 miles) au nord-est de Moscou, où il purge une peine de 19 ans à Kovrov, en Russie, le 15 février 2024. Peu de temps après l’annonce de la mort de Navalny, le vendredi 16 février 2024, la chaîne de médias sociaux russe SOTA a partagé des images du politicien de l’opposition qui se serait présenté au tribunal. hier. Dans les images, Navalny est vu debout et rit et plaisante avec le juge via une liaison vidéo. (Service pénitentiaire fédéral russe via SOTAVISION via AP)

 

Puis les suivantes : avant hier (17/02/2024) Navalny est mort assassiné

Des fleurs sont déposées à l’extérieur de l’ambassade de Russie, à la suite du décès du chef de l’opposition russe Alexei Navalny, à Copenhague, au Danemark, le 17 février 2024. Nils Meilvang/Ritzau Scanpix/via REUTERS ATTENTION AUX ÉDITEURS – CETTE IMAGE A ÉTÉ FOURNIE PAR UN TIERS. DANEMARK OUT. AUCUNE VENTE COMMERCIALE OU ÉDITORIALE AU DANEMARK.

les fleurs sont presque immédiatement foutues à la poubelle par des humains, comme vous et moi (nous sommes capables de tout – inutile d’en tirer fierté, comme on voit)

 

16 Février 2024 : assassiné, hommage à Berlin

Des gens tiennent le portrait du chef de l'opposition Alexei Navalny et des bougies lors d'un rassemblement de protestation devant l'ambassade de Russie à Berlin, en Allemagne, le vendredi 16 février 2024. Alexei Navalny, qui s'est battu contre la corruption officielle et a organisé des manifestations massives contre le Kremlin alors que L'ennemi le plus féroce du président Vladimir Poutine est décédé dans la colonie pénitentiaire de l'Arctique où il purgeait une peine de 19 ans. C'est ce qu'affirme l'agence pénitentiaire russe. Il avait 47 ans. (AP Photo/Ebrahim Noroozi)

 

16 février 2024 – assassiné – hommage à Montréal

Une personne place une bougie sur un mémorial de fortune pour Alexei Navalny devant le consulat russe à Montréal, le vendredi 16 février 2024. Alexei Navalny, qui s’est battu contre la corruption officielle et a organisé des manifestations massives contre le Kremlin en tant qu’ennemi le plus féroce du président Vladimir Poutine, a est décédé dans la colonie pénitentiaire de l’Arctique où il purgeait une peine de 19 ans. (Graham Hughes/La Presse Canadienne via AP)

 

16 Février 2024 : assassiné – hommage à Moscou

Une femme dépose des fleurs au monument aux victimes des répressions politiques suite à la mort du chef de l’opposition russe Alexei Navalny, à Moscou, en Russie, le 16 février 2024. REUTERS/Stringer

16 Février 2024 : Hommage à Washington

WASHINGTON, DC – 16 FÉVRIER : des manifestants et des personnes en deuil se rassemblent à l’ambassade de Russie à la suite du décès d’Alexei Navalny le 16 février 2024 à Washington, DC. Navalny, militant anticorruption et critique du président russe Vladimir Poutine, a été signalé par le Service pénitentiaire fédéral russe comme étant mort en prison après avoir été récemment transféré dans une colonie pénitentiaire près du cercle polaire arctique. Kevin Dietsch/Getty Images/AFP (Photo de Kevin Dietsch / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)
17 Février 2024 : assassiné – hommage à Saint-Petersbourg
La police a arrêté samedi un homme alors qu’il voulait déposer des fleurs pour rendre un dernier hommage à Alexei Navalny au monument, un gros rocher des îles Solovetsky, où le premier camp du système carcéral politique du Goulag a été établi, à Saint-Pétersbourg, en Russie. , 17 février 2024. Les autorités russes affirment qu’Alexeï Navalny, l’ennemi le plus féroce du président russe Vladimir Poutine qui s’est battu contre la corruption officielle et a organisé des manifestations massives contre le Kremlin, est mort en prison. Il avait 47 ans. (Photo AP)

17 Février 2024 : hommage à Washington

18 Février 2024 : hommage à Londres

Des fleurs et une photo sont laissées en hommage au politicien russe Alexi Navalny, près de l’ambassade de Russie à Londres, le dimanche 18 février 2024. Navalny, qui s’est battu contre la corruption russe et a organisé des manifestations anti-Kremlin massives en tant que l’homme le plus féroce du président Vladimir Poutine ennemi, est décédé vendredi dans la colonie pénitentiaire de l’Arctique où il purgeait une peine de 19 ans de prison, a annoncé l’agence pénitentiaire russe. Il avait 47 ans. (Photo AP/Kirsty Wigglesworth)

 

17 Février 2024 : sa femme, Yulia, le lendemain de sa mort : elle, dit continuer le chemin et le combat de son mari – 19 février 2024 (dans 5 jours commence la troisièmeannée de guerre contre l’Ukraine) :


 

et puis, tant qu’à piller, ici une espèce d’éphéméride, pour ne pas oublier sans doute (la dernière date est du cru)

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https://www.lemonde.fr/disparitions/article/2024/02/16/alexei-navalny-de-l-engagement-au-sacrifice_6216957_3382.html

Alexeï Navalny en quelques dates

1976 Alexeï Navalny naît le 4 juin à Boutyne, dans la banlieue de Moscou, d’un père ukrainien et d’une mère russe.

2011 Il créé la Fondation anti-corruption en septembre, et participe aux grandes manifestations de l’hiver 2011-2012, dans le cadre des élections législatives remportées par Russie unie, le parti au pouvoir, qui lui vaudront sa première incarcération, et contre la candidature de Vladimir Poutine à un nouveau mandat pour la présidentielle.

2013 Il remporte 27 % des voix aux élections municipales de Moscou, seul scrutin où il sera autorisé à se présenter.

2020 Il est victime d’une tentative d’empoisonnement au Novitchok, alors qu’il revenait à Tomsk, en Sibérie, où il menait une enquête sur la corruption.

2021 De retour en Russie en janvier, après des mois de convalescence à Berlin, où il a été transféré à la demande de sa famille, il est immédiatement arrêté.

2023 Il est condamné à dix-neuf ans de prison pour « extrémisme » et doit purger sa peine dans une colonie pénitentiaire où les conditions sont les plus dures.

2024 16 Février Il meurt, assassiné en colonie pénitentiaire.

 

 

Il semble que des pétitions circulent pour faire quelque lumière sur cet assassinat ou d’autres interventions –  par exemple ici  (merci à apap pour le lien)

 

 

 

 

 

le fleuve, le pont, un couple

 

 

à O., qui vers début janvier (le 12) mais au siècle dernier, en 16, naquit

 

 

ah si elle avait été encore de ce monde, elle aurait été aux première loges – encore que, depuis quelques années (oui) l’immeuble soit en travaux – ça commence à se terminer (et sans doute travaille-t-on  assez fort pour une ouverture vers juin si tu veux mon avis) – ici un état de l’avancement

puis là le petit métier du bâtiment (cosmétique : fausse pierre de taille – mais faut ce qu’il faut)

(sur l’honneur, je m’engage à renseigner le tarif des chambres dans quelques mois – il parait que certaines de ces officines ont vu iceux-ci multiplié par vingt pour les semaines de fin juillet début août en cette magnifique ville-lumière) (pourquoi se gêner ?) – mais en vrai non, je passais par là et il faisait beau – je passais juste quand je les croisai

en vrai il y aura du monde

mais pour le moment, c’est calme – on a le temps

un regard vers l’est – pour se repérer – peut-être sans vouloir s’imposer

passer le pont du Carrousel

l’hôtel n’est plus à l’image, mais je me retournais, la voyais à sa fenêtre (troisième puis premier étage) lui faisais signe (à la prochaine)

– ces deux-là  bonnets et carte –

voyons voir – au dessus de l’eau

d’autres se prenaient en photo, peu de monde – il n’y avait pas là la gitane qui,parfois, trouve sur le pont une merveilleuse bague en or – elle la trouve là, et veut vous la vendre, cette merveille – mais non – eux se consultent

un regard au bateau-mouche qui passe sûrement – je n’ai pas d’image – je me souviens juste d’elle – je marche je me retourne, je n’y viendrai plus dans cet établissement – je me retourne, l’eau qui passe ici se retrouvera bientôt sous le pont Mirabeau – elle passe –

il y a quelques années (et plus de cinquante lorsqu’elle me prêta sa chambre pour l’examen Louis-Lumière qu’on appelait Rolin – non, mais je l’ai manqué) je me souviens et quand même

non, mais d’elle, oui

 

cette dernière image est une magnifique œuvre due à Christine Jeanney (merci encore…!)

Contemporain 2 (donc)

 

 

 

 

légende de cette première image:

La chanteuse country Taylor Swift chante l'hymne national avant le match entre les Dodgers de Los Angeles et les Rockies du Colorado le jour de l'ouverture au Dodger Stadium le 9 avril 2007 à Los Angeles, Californie. Stephen Dunn/Getty Images/AFP == POUR LES JOURNAUX, INTERNET, TELCOS & UTILISATION DE LA TÉLÉVISION UNIQUEMENT == (Photo de STEPHEN DUNN / Getty Images Amérique du Nord / Getty Images via AFP)

 

 

add. du dimanche 4 février 24 vers 9h15 du : le rédacteur se rend compte que le titre de son billet a déjà utilisé (par lui-même d’ailleurs, ce qui prouve sa suite dans les (ou sa fixité des) idées)  pour une autre humeur – qui explique bien d’autres choses en somme – c’est là 
bah il y a là aussi cette recette (mais non, je préfère n’en garder que celle des confitures)

 

 

il y a eu cette chanson de Colette Magny (je l’aime bien – elle chantait aussi Melocoton que j’aimais aussi beaucoup, sur un même album, en 1965, vers mes douze ans bien que n’y comprenant que pouic) : j’ai pour cette femme, comme pour Mercedes Soza une affection particulière; j’adore aussi (et d’abord sans doute) leurs voix. Chanson qui est passée sur radio paris à la suite de quelque chose (sans doute avais-je trop bu pour me souvenir – ou autre chose pensé-je à mes amours d’antan (« c’était de la grisette » disait le poète) – et par ailleurs, je dispose dans un dossier de quelques images (seize pour tout dire) dont je voudrais illustrer les paroles – ça vient un peu comme un cheveu dans le potage, je sais bien, mais c’est comme au mitan (à part que tout est centré) (sur la page, veux-je exprimer) : pour voir si quelque chose se passe – la chanson donc étant composée de trente six (disons) vers (lesquels forment six couplets – c’est sans refrain : ça vient de chez Victor Hugo, certes : c’est écrit comme on aime, tu verras), je pose des images à intervalles assez réguliers – il s’agit d’images d’une chanteuse mondialement connue (crois-je croire : il y a quelques semaines, je ne la connaissais pas) (elle fut objet d’une étude de cas en atelier) – je ne suis pas non plus aficionado de ce type d’étoile – mais petit à petit je reconnais que je l’aime bien (notamment parce qu’elle pourrait bien foutre l’ordure à la poubelle) – cela (ma sympathie pour elle) n’a que peu d’importance – les images sont trouvées par un dispositif rôdé donc en atelier un an durant (la traduction des légendes (lorsqu’elles apparaissent) est effectuée automatiquement (artificiellement sinon intelligemment) par le robot et reproduite en l’état)  – celles-ci illustrant celle-là (les images nous sont parfaitement contemporaines – TS à ses « débuts » puis le temps passant – le tout n’étant pas exactement chronologique)

 

 

 

EXCLUSIVITÉ PREMIUM – Taylor Swift est vue en train de filmer son nouveau clip à Londres, au Royaume-Uni. La vidéo a été tournée dans l’un des bus rouges emblématiques de Londres. Taylor avait l’air preppy dans une veste à motifs de style scolaire. Taylor Swift

 

LAS VEGAS – 14 MAI : le musicien Taylor Swift se produit sur scène lors de la toute première soirée de spectacle de nouveaux artistes de l’Academy Of Country Music pour une cause, au profit du fonds caritatif ACM qui s’est tenu au MGM Grand Ballroom, MGM Grand Conference Center le 14 mai 2007 à Las Vegas, Nevada. (Photo d’Ethan Miller/Getty Images) *** Légende locale *** Taylor Swift (Photo d’Ethan Miller / Getty Images Amérique du Nord / Getty Images via AFP)

 

Nous sommes deux drôlesAux larges épaules
Deux joyeux banditsSachant rire et battreMangeant comme quatreBuvant comme dix

(DOSSIERS) Travis Kelce #87 des Chiefs de Kansas City (L) célèbre avec Taylor Swift après avoir battu les Ravens de Baltimore lors du match de championnat de l’AFC au stade M&T Bank le 28 janvier 2024 à Baltimore, Maryland. Vous saviez que Taylor Swift était influente, mais les républicains attribuent maintenant au chanteur des pouvoirs comparables à ceux d’un méchant de James Bond dans une théorie du complot farfelue affirmant que la romance du chanteur avec la star de la NFL Travis Kelce est en réalité un complot visant à truquer le Super Bowl et à obtenir le président Joe. Biden réélu. La relation entre la puissance pop et l’équipe rapprochée des Chiefs de Kansas City a saisi le pays pendant des semaines, avec des caméras de télévision s’étendant à plusieurs reprises depuis le terrain pendant la saison en plein essor de l’équipe dans la NFL jusqu’à un Swift applaudissant dans les tribunes. (Photo de Patrick Smith / GETTY IMAGES AMÉRIQUE DU NORD / AFP)

 

Taylor Swift s’entretient avec Travis Kelce, l’ailier rapproché des Chiefs de Kansas City, après un match de football du championnat de l’AFC NFL contre les Ravens de Baltimore, le dimanche 28 janvier 2024, à Baltimore. Les Chiefs de Kansas City ont gagné 17-10. (Photo AP/Julio Cortés)

Quand vidant des litresNous cognons aux vitresDe l’estaminetLe bourgeois difformeTremble en uniformeSous son gros bonnet

Nous vivons en sommeOn est honnête hommeOn n’est pas mouchardOn va le dimancheAvec Lise ou BlancheDîner chez Richard

DOSSIER – Dans une photo d’archive du samedi 1er juin 2019, Taylor Swift se produit au Wango Tango, au Dignity Health Sports Park à Carson, en Californie. Dans un post cinglant sur tumblr le dimanche 30 juin, la superstar de la pop écrit qu’elle est triste et dégoûtée. que son catalogue musical appartient désormais à Scooter Braun qu’elle accuse de la soumettre à des années d’intimidation incessante et manipulatrice. Ithaca Holdings de Braun a annoncé dimanche l’acquisition de Big Machine Label Group, qui a sorti tous les albums studio de Swift et possède ses masters. (Photo de Chris Pizzello/Invision/AP, File)
La chanteuse Taylor Swift se produit au Lincoln Financial Field dans le sud de Philadelphie lors de la tournée mondiale 1989, le vendredi 12 juin 2015. (Young Kim/The Philadelphia Inquirer via AP) PHIX OUT ; SORTIE TV; MAGS SORTIES ; NEWARK SORTI
DOSSIER – Taylor Swift se produit lors de « The Eras Tour » à Los Angeles le 7 août 2023. Swift sort son film de concert « Taylor Swift : The Eras Tour » le 13 octobre. (AP Photo/Chris Pizzello, File)

Nous vivons sans gîteGoulûment et viteComme le moineauHaussant nos capricesJusqu’aux cantatricesDe chez Bobino

Dans cette capture d’écran fournie par ABC, la chanteuse Taylor Swift sourit après avoir reçu le prix de l’artiste de l’année lors des American Music Awards 2020 diffusés depuis le théâtre Microsoft le 22 novembre 2020 à Los Angeles. (Photo par – / American Broadcasting Companies, Inc. / ABC / AFP) / RESTREINT À UN USAGE ÉDITORIAL – CRÉDIT OBLIGATOIRE « PHOTO AFP / Avec l’aimable autorisation d’ABC » – AUCUN MARKETING – AUCUNE CAMPAGNE PUBLICITAIRE – DISTRIBUÉ COMME SERVICE AUX CLIENTS

La vie est diverseNous bravons l’averseQui mouille nos peauxToujours en ribotesAyant peu de bottesEt point de chapeau

DOSSIER – Dans cette photo d’archive du 4 février 2017, Taylor Swift se produit au DIRECTV NOW Super Saturday Night Concert au Club Nomadic à Houston, Texas. Big Machine Records a déclaré vendredi à l’Associated Press que les précommandes de l’album « Réputation » de Taylor Swift, qui sortira le 10 novembre 2017, ont doublé les précommandes de l’album « 1989 » de Swift, une semaine avant sa sortie. sortie en 2014. (Photo de John Salangsang/Invision/AP, File)

Nous avons l’ivresseL’amour, la jeunesseL’éclair dans les yeuxDes poings effroyablesNous sommes des diablesNous sommes des dieux

 

 

ça ne marche pas si mal

Ni dieu ni maître, certes.

Ici les autres vers de Victor

Nos deux seigneuries
Vont aux Tuileries
Flâner volontiers,
Et dire des choses
Aux servantes roses
Sous les marronniers.

Sous les ombres vertes
Des rampes désertes
Nous errons le soir,
L’eau fuit, les toits fument,
Les lustres s’allument,
Dans le château noir.

Notre âme recueille
Ce que dit la feuille
À la fin du jour,
L’air que chante un gnome.
Et, place Vendôme,
Le bruit du tambour.

Les blanches statues
Assez peu vêtues,
Découvrent leur sein,
Et nous font des signes
Dont rêvent les cygnes
Sur le grand bassin.

Ô Rome ! ô la Ville !
Hannibal, tranquille,
Sur nous, écoliers,
Fixant ses yeux vagues,
Nous montre les bagues
De ses chevaliers !

La terrasse est brune.
Pendant que la lune
L’emplit de clarté,
D’ombres et de mensonges,
Nous faisons des songes
Pour la liberté.

Entrisme

 

 

c’est égal, la maison dispose d’un jardin (serait-il pelé et mal entretenu – je ne sais qui s’en occupe – je ne sais rien de cette maison ni de son administration dans le réel (?) mais j’y viens régulièrement – j’y fais quelque chose comme mon cinéma -mais foin de cet art, je me permets ici de reproduire une tribune vieille de près de vingt ans signées de deux conseillères du Paris d’alors et de Bernard Maris, mort assassiné en plein Paris début 2015 (annus horribilis s’il en fut) – tu crois qu’on va oublier ? Non.
Je ne veux pas parler des diverses frasques (notamment sexuelles) qui ont été, dans le milieu du sport (jte parle pas de celui du cinéma hein), mises au jour par la grâce de ce hastag metoo. Je ne veux pas parler non plus du fait que la ministre de l’éducation nationale était, dans le gouvernement précédent (et dans celui-ci il me semble bien) en charge de ce milieu… Je ne veux plus me souvenir de l’époque où ces (du pain et des) jeux (les onzièmes : 1936…) eurent lieu en capitale du troisième reich (l’histoire ne bégaie pas, dit-on, mais cette mémoire est brune, glauque, abjecte). Je remarque cependant qu’elles ne s’annulent, ces olympiades, que durant les guerres…
J’en suis là de mes réflexions : dans six mois d’ici la ville, Babylone, sera le lieu de la foire décrite ci-dessous – on ne va pas pouvoir rester y vivre (c’est déjà difficile et très onéreux) – on ne va pas pouvoir – à la mairie on a élu, puis réélu une édile qui fut première adjointe d’un maire, lui-même élu et réélu, qui portait une certaine couleur politique (bizarrement, son adjointe porte la même et  cette couleur est morte) (il arrive aux couleurs de mourir, il en est ainsi aussi de certaines lumières) : ces personnes pourtant défendirent bec et ongle l’accueil de ces olympiades (trente troisième demain; trentième pour l’article : il n’a pas pris une ride). Une espèce de dégoût ? Notons que de 2012 à 2017, l’obédience municipale était partagée, du point de vue idéologique, par celle nationale. Depuis, nous savons ce qu’il en est – une seule image (1968 : 19ème)

je laisse en l’état les a priori du canard – j’y suis abonné : je copie-colle – je ne change rien – poing fermé sur mon cœur en souvenir de l’économiste signataire, ainsi que des autres assassinés durant ces moments de terreur.

 

 

 

 

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Des JO à Paris ? Non, merci…, par Charlotte Nenner, Sylvain Garel et Bernard Maris
Tribune

Publié le 08 mars 2005 à 12h43, modifié le 08 mars 2005 à 12h43 Temps de Lecture 4 min.

Quelle grande cause mérite le soutien apparent de toute la classe politique ? Qui mérite drapeaux, autocollants, pin’s, mais aussi l’illumination de ces symboles de démocratie que sont l’Hôtel de Ville et l’Assemblée nationale ? Qui mérite un affichage omniprésent, des galas, des émissions de télé et des comités de soutien ? Ce n’est ni la lutte contre le réchauffement climatique, ni celle contre le sida, ni l’annulation de la dette du tiers-monde.
Non, il s’agit de cette grande foire du sport-spectacle : les Jeux olympiques. Il est devenu impossible de se déplacer dans la capitale sans voir un des logos « Paris JO 2012 ». On les retrouve partout : dans le métro, les journaux, à la télévision. L’overdose est proche. Est-il encore possible d’affirmer une opinion différente face à ce consensus forcé, ce rouleau compresseur de la candidature qui n’a jamais fait l’objet d’un vrai débat politique et public, pourtant nécessaire ?
Il ne faut pas confondre le sport-spectacle et le sport tout court, la pratique sportive. Les JO n’ont rien à voir avec le sport, mais tout avec la compétition. Il y a bien longtemps que l’important n’est plus de participer, mais de gagner.
Et comme il faut gagner à tout prix, le dopage est partout. Pendant que les athlètes des pays pauvres se font prendre la main dans le pot de confiture, ceux des pays riches échappent aux contrôles. De même, le nationalisme exacerbé aux Jeux est totalement contradictoire avec notre volonté de dépassement des frontières dans un cadre européen, puis mondial.
L’organisation des JO pose un problème démocratique : le pouvoir immense du CIO favorise la corruption. Récemment encore, un membre de cet auguste organisme s’est fait prendre la main dans le sac par un journaliste de la BBC.
Il est vrai que les Jeux sont d’abord une affaire de gros sous, une très grosse industrie qui brasse des milliards, nécessite des investissements lourds. 24 millions d’euros seront dépensés pour le seul dossier de candidature de Paris. Sans compter la garantie financière de la Ville et de la région : plus de 2 milliards d’euros, soit 1 000 euros par Francilien !

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Les investissements sont à la charge de la Ville, de l’Etat ou de la région, mais les bénéfices démentiels générés par les droits TV ne vont jamais aux collectivités. Ainsi les villes organisatrices peuvent se retrouver lourdement endettées, voire ruinées, pour un profit maximum du CIO et des multinationales sponsors.
L’organisation des grands événements sportifs suit d’ailleurs un modèle économique ultralibéral : les investissements sont pris en charge par la collectivité, et les bénéfices privatisés, souvent dans la plus grande opacité.
Ces vingt dernières années, la place des multinationales sponsors est devenue envahissante. Ces sponsors, d’ailleurs imposés, sont très loin du commerce équitable et des valeurs sportives : malbouffe, vêtements fabriqués dans des pays aux salaires minables… Il suffit de lire la liste des premiers parrains de la candidature de Paris : un marchand d’armes, un exploitant de centrales nucléaires, un distributeur d’eau au passé sulfureux… Que des bienfaiteurs de l’humanité !
Certains brandissent l’argument de la création d’emplois. Mais les emplois qu’on nous fait miroiter concerneront surtout l’industrie du sport et du tourisme, et seront pour la plupart précaires ou délocalisés. Nous préférerions qu’ils soient créés pour satisfaire les besoins de la population, dans le domaine de la petite enfance, de l’aide aux personnes âgées, de l’environnement. Mais il est vrai que ces secteurs génèrent peu de profits publicitaires.
Le choix même de Paris est problématique. A l’heure de la décentralisation, Paris a-t-elle besoin de touristes en plus ? Ville la plus visitée au monde, son prestige international n’est pas à construire. A-t-elle besoin d’équipements de grande envergure supplémentaires ? Nous tombons encore dans le centralisme. Soutenir la candidature d’une autre ville française aurait eu, à la limite, plus de sens.
Socialement et écologiquement, il serait plus responsable d’utiliser les droits TV et l’argent des sponsors pour organiser des JO dans une métropole d’Afrique ou d’Asie dépourvue d’infrastructures sportives.
Surtout, l’organisation des Jeux ne doit pas remplacer une politique municipale. Nous craignons que Paris n’axe l’essentiel de sa politique municipale autour de l’organisation des JO, or il y a bien d’autres priorités : lutter contre les inégalités sociales, faire reculer la pollution ou résorber l’habitat insalubre…
Pour Paris, ce sera un vélodrome et quelques stades en plus. Un bétonnage de la zone des Batignolles pour créer le village olympique. Certes, nous aurons la prolongation du tramway autour de Paris et une extension des espaces verts, mais il est triste de penser qu’il faudrait attendre des années supplémentaires pour faire aboutir ces projets si nous n’avons pas « les Jeux ».
Les légitimes ambitions de changer Paris ne devraient pas être conditionnées par une décision que prendra le Comité international olympique l’été prochain.

Charlotte Nenner et Sylvain Garel sont conseillers (Verts) de Paris. Bernard Maris est économiste et écrivain.