(version complétée du noms des hôtes de la galerie Terrasses d’Aligre)
Hier soir j’étais en avance – dans une galerie de la rue Prague (au numéro 5, Terrasses d’Aligre) était présenté l’ouvrage de Philippe Aigrain intitulé Jachère
L’objet est simplement magnifique (il sortait des presses) – la couverture porte deux rabats – des illustrations aux tons chauds – j’étais en avance (je me suis trompé comme souvent) je me le suis procuré (j’avais dans l’idée d’avoir participé à la recherche de fonds qui a été organisée, mais non) (je me suis trompé comme souvent) et je me suis assis – on préparait l’intervention
on voit ici à droite Guillaume Vissac, l’éditeur du livre et des ouvrages de la maison publie.net – l’un des hôtes du lieu (je me renseigne et le cite : merci à vous, Mireille : Pour précision, les hôtes de la galerie sont Myriam Burgi et Philippe Albizzati), vers le fond Joachim Séné qui lirait tout à l’heure – au mur (bord cadre en bas, les agapes post-lectures) le monde arrivait
et la galerie ne tarda pas à être pleine comme un œuf – chaleureuse ambiance – simple, douce et gaie – comme Philippe (sur l’écran défilaient les images de Roxanne – on aperçoit assise Jane Sautière) – et donc Guillaume présenta le livre (une œuvre assez collective, comme l’aurait, à n’en pas douter, aimé Philippe – mention spéciale à celles et ceux qui le réalisèrent : pour les illustrations (foisonnantes, magnifiques) Roxanne Lecomte; pour l’édition, donc lui – même, et Christine Jeanney (excusée, c’est pourquoi et, entre autres, pour elle que je pose ici ce billet); Marie Cosnay pour la postface; et Benoît Vincent pour l’édition aussi) – puis on lut: Joachim
puis Jane
puis Joachim, puis Jane encore – on écoutait, concentré.es impliqué.es ému.es
puis vint Mireille, l’épouse de Philippe qui, nous parlant aussi de leurs deux filles, Suzanne et Louise, remercia elle aussi pour le livre et sa réalisation (laquelle, posthume fait, cependant chaud au cœur)
je crains la redite mais c’est égal tant pis – déjà le meurtre de cette femme, en pleine rue, a été posé ici – déjà (et à des reprises nombreuses) ce verbe « Résister » s’est imposé ici – continue m’abjuré-je (oh là) (du verbe s’abjurer) (?) – je suis donc tombé au hasard sur huit images – les voici (il a fallu les capturer – dimanche prochain comme le suivant, dans les rues, on marchera contre la loi scélérate dont on sait qu’elle viole la constitution de ce pays – on le sait, on la vote – quand même… Qu’est donc devenu l’état de droit ?) Résister.
il y a quelques minutes, elle a flanqué un coup à un soldat allemand (elle, c’est Pina) et voilà qu’elle a vu Francesco s’en aller – il s’agit d’une rafle, c’est la guerre, peut-être sur sa fin, c’est à Rome – on emmène son homme, elle crie, elle crie et court et la voilà qui sort dans la rue
elle court, elle crie – le camion s’en va (il me semble me souvenir qu’il y a là le contrechamp, Francesco dans le camion qui tente de se lever, qui est rattrapé tenu empêché par ses compagnons) – elle crie « Francesco ! »
on tire
elle tombe
elle meurt
son fils se précipite (il est garçon d’honneur)
lui aussi hurle
elle meurt, il pleure
elle est morte
le prêtre la bénit –
plus tard, il subira le même sort.
qu’est-ce que tu penses ? une allégorie de la république ? une personnification, Anna Magnani qui joue Pina, de ce qui se passe – le coup de feu qui part et tue on ne sait d’où (ou on le sait trop bien). Résister.
En dédicace à Zineb Redouane et à toutes celles et ceux, mort.es estropié.es énucléé.es blessé.es dans cet état dit « de droit ». Résister.
Rome ville ouverte, un film de Roberto Rossellini,1945
Anna Magnani : Pina, une veuve au chômage sur le point de se remarier
Vito Annichiarico : Marcello, le petit garçon de Pina
Aldo Fabrizi : Don Pietro Pellegrini, un curé romain résistant
L’image d’entrée de billet est due à madame Célérier, qu’on remercie .
(mercredi, c’est cinéma – à peine en retard – merveille…)
quelque chose avec le corps
et la propreté
et les lieux où s’exerce une espèce de nécessité
qu’on soit gueux ou roi
je me souviens de mon père qui répondait
« là où les rois vont à pied » à la question
où tu vas ?
c’est de l’autre côté du monde
ces lieux-là
j’en ai cherché/trouvé quelques uns
une autre façon de concevoir l’hygiène
(souvent, en voyant des touristes japonais ici, la stupeur me prend
en mesurant la différence qui existe entre ici et là-bas
et la propreté de ces lieux d’aisance – seraient-ce ceux des bars et des cafés) – j’ai pensé au Dernier des hommes (Friedrich Wilhelm Murnau, 1924) où l’entrée du héros en ces lieux représente la déchéance la plus complète…) – et puis l’histoire commence
c’est à Tokyo – cette tour se nomme SkyTree Tower dans la vraie vie (DL2V) si ça veut dire quelque chose (? la réalité ?)
(tour de l’arbre au ciel – de l’arbre du ciel) (quelque chose avec les arbres en tout cas) ici le héros (Hirayama) il est à vélo sur le pont qu’on voyait plus haut – ainsi passe-t-on de la réalité à la fiction
c’est un homme heureux (il y a une chanson comme ça) – il travaille (ici sa petite voiture bleue dans laquelle il range ses affaires (la jeune fille blonde est une amie de son collègue)
son métier : nettoyer
les toilettes publiques – ici son aide/adjoint/ami (jeune, plus ou moins amoureux, plus ou moins désargenté)
Hirayama a un quotidien très réglé – écoute de la musique
se lève se lave se vêt – part travailler
regarde le ciel – prend un café au distributeur – bosse
avec rigueur
et déjeune d’un sandwich triangle dans un parc où il prend (parfois) des photos
à l’aveugle
des arbres des feuilles des branches et des lumières
puis il les classera une fois développées – ça sert à quoi, tout ça ? – pendant le week-end il va au sauna
sa nièce vient un jour le voir
non un soir plutôt – peut-être fugue-t-elle ? fuit-elle quelque chose ? peut-être, il l’emmène avec lui au travail – ils déjeunent – prennent des photos (c’est Hirayama qui lui a offert le même appareil que lui) –
des images des arbres – la joie de vivre – de se connaître – d’en être ravis – il y a cette jeune fille blonde, donc amie de son aide,
qui un jour vient le voir, lui demande d’écouter cette musique (la bande son est magique) sur une cassette audio du siècle dernier – ils écoutent ensemble dans la voiture – elle lui demande si lui et son aide ont parlé d’elle – la musique
l’émotion – si forte – si belle – elle se penche vers lui vivement
lui donne un bisou
s’en va – une des plus belles scènes de cinéma de tout l’univers –
oui – et d’autres histoires, bien d’autres – à voir… sa lecture
juste une merveille
Perfect Days un film (magnifique, magnifique, magnifique) de Wim Wenders ( Hirayama interprété par Koji Yakusho prix d’interprétation masculine au dernier festival de Cannes; la jeune fille blonde : Aoi Yamada; la nièce : Arisa Nakano; l’aide : Tokio Emoto – etc etc…)
ce collage de bleus (dû à Christine Jeanney, qu’on remercie) dédié à cette femme magnifique qui disparut hier, 28 décembre 2023
le trouble c’est qu’elle n’en fait jamais, cette garce, de trêve – je ne la nomme même pas – il y a quelque chose avec elle qui fait qu’elle est tellement usitée, utilisée, usée par des hommes que ce devrait en devenir un mot masculin (ils ont pour elle quelque chose de l’adoration) – ça doit exister en certains dialectes (outre-Rhin, je crois bien) – ça ne veut rien dire non plus, mais un petit peu quand même – ôtée à notre affection par la grâce du temps qui passe ou par quelque imbécile trop imbu de lui-même (un type crie dans la rue, sort un schlasse ou un surin c’est comme il veut, comme il peut, un marteau, des cris des gestes – elle, elle est là et lui est fou – cinglé tordu endolori mais toujours en vie – il regarde passer le monde, il est déclaré fou, il n’est pas responsable) : je m’égare, je ne voulais parler que de la disparition des êtres chers – ce n’est pas que je l’aie tellement connue, d’ailleurs, deux fois vue, deux fois simplement – tu sais ça n’a pas d’importance, les gens sont un peu comme les choses, ils s’en vont (il n’y a pas de féminin à gens – non plus que de singulier) (un jour, je n’ai pas osé, je n’ose guère ces choses-là – un jour avec l’Employée aux écritures nous étions au pub Gay-Lussac, le café normal, il n’y a pas deux ans, et elle, Catherine, elle elle était là avec quelques autres, un critique de cinéma je me souviens, et non, je n’ai pas osé aller la saluer) (que lui aurais-je dit ? « vous vous souvenez de mélico ? »…) (non, je n’ai pas osé) – je garde au souvenir son rire formidable, un peu comme celui de Marceline (que j’ai manquée, d’ailleurs, lors de sa venue pour la présentation des films de son mari – je l’ai manquée – pourquoi, dirait Bashung, tu la visais ?) – il s’agit de deux êtres que j’aime toujours car, comme disait (et dit toujours) le poète, le temps ne fait rien à l’affaire (la suite de cette chanson est dédiée au prince de la pertinence qui, dans son infinie prescience, a décidé de la disparition du support grâce auquel (justice en est ici rendue : merci pour tout) l’occasion m’a été donnée (ainsi qu’à mon amie, Hélène Clémente) de rencontrer ces personnes qui sont gens du livre).
Une quinzaine (il en manque dans l’image), quelques années de travail quand même – je me souviens de ce qu’on disait (le « on » restera indéfini) : « ça va rester dans un tiroir » – croupir ? je ne sais pas – on dit ça aussi des études « elles vont rester sous une armoire » – les conditions sociales de production de ces entretiens (dont je garde toujours les sons, quelles qu’elles soient) font qu’on ne peut guère les diffuser – je suppose, je n’ai pas de juriste sous la main, non plus que de contrat ou quoi que ce soit d’autre de ce genre – je ne dispose que de ma mémoire
et du disque dur qui a réchappé de l’incendie d’il y a huit ans – tu vois, ça se passait en avril 2008 – montage son/retranscription – quinze ans – mise en place, rendez-vous, comment tu fais ? – je me souviens d’avoir manqué ce rendez-vous coin esplanade des Invalides/boulevard Latour-Mauboug – je ne me souviens plus du train, mais de la librairie, oui – la salle du haut, celle du sous-sol – c’est égal, les temps (eussent-ils été « modernes ») sont passés (mais ils sont toujours modernes), et aux orties ces paroles, ces mots, ces idées qui devaient (qui doivent et devront) durer – blessante était la manière d’affirmer que ces travaux ne méritaient pas d’être poursuivis; idiot était le ressort de ces actes; ça n’a rien changé au bonheur de faire exister ces paroles – la rencontre, si audacieuse – lire oui – une librairie est un comptoir, mais ce n’est pas simplement un tiroir-caisse – feue mélico – alors pour encore, et malgré tout garder au cœur la réalité des choses et des êtres, salut à vous
ce n’est pas que ce genre de réminiscence me plaise – au contraire, elles me troublent et ne m’apaisent pas – je déplore je déteste mais passent les jours et passent les semaines disait le poète
à peine à un peu plus d’un an d’ici disparaissait mon ami – pour lui un texte au collectif des Villes en voix – pour lui un autre ici – dehors il pleut – je me souviens des déjeuners d’Asnières, des projets des portes de Paris, des fou-rires devant l’imbécillité du monde – je me souviens de son déménagement prochain, des paroles des échanges des mots immédiats en retour de mes textes – je me souviens de la suprême beauté des choses simples, celle qui le faisait, comme moi, agir
Cette image, l’une des plus belles qu’il ait faites (mais il y en a tant)
Elle me remémore la fille d’un autre de mes amis disparu au quatre août – dans la nuit – cette année n’a épargné personne – comme toutes les autres oui
Continue, me dis-je – il y a Les jours parfaits de Wim Wenders qui attendent – il y a les récits de voyage, les textes d’atelier, le reste du temps et du monde qui attendent aussi – tout autant – continue, me dis-je
Heureusement, L. – heureusement, P. – et évidemment bien sûr, heureusement B.
Et surtout ne t’arrête pas
Spéciale dédicace à mon ami photographe éditeur Denis Pasquier
(qu’en paix repose son âme)
(les sous-titres sont assez mal placés – parfois ils correspondent, mais parfois moins, à l’espèce de narration générale – merci d’excuser cette difficulté – de lecture imposée par le support de vision – je ne suis pas abonné au site qui propose ce film… (*))
vous je ne sais pas bien, mais moi je trouve qu’il y a quelque chose de bien pourri dans le climat actuel (et jte parle même pas de météo ou de fonte des glaciers – « on va pas vers le mieux » disait un de mes amis – on parlait d’autre chose) l’ambiance si on préfère – la bête immonde ne cesse pas de hanter les pays – des cinglés flanquent des coups de surin au hasard, d’autres balancent des drones n’importe où n’importe comment (bing : cinquante morts) (dégâts collatéraux et fait alternatifs sont dans un bateau) – en but à l’abrutissement général j’ai regardé un film (c’était un cadeau de je ne sais plus qui – pas une personne, un site je suppose)* comme il m’a plu, j’ai pris quelques images – je les donne ici, la maison[s]témoin déjà pas mal décorée par les diverses dispersions le sera un peu plus (j’ai un index sur la planche, oui) – or donc
ça se déroule aux US, on est en juin 63 (je tapais à peine dix piges) il y a (comme toujours, semble-t-il dans ce sud pourri) un sénateur
tellement infatué (le reste de sa vie le voit changer de position – on tentera de l’assassiner) Georges Wallace – là il incarne une espèce de gloire
chauffeur costume tout le kit du « winner » – blanc raciste vaguement play-boy sûr de lui
et de la force de ses convictions frelatées – il refuse l’entrée à l’université de deux étudiants noirs parce qu’elle et il sont noir.es
elle et lui nommons-les, Vivian Malone et James Hood – ça se passe en Alabama, le sud profond comme on dit – le sénateur a certes ses convictions, mais le droit est à l’État, fédéral – le président et son ministre de la justice ont à le faire respecter – c’est une épreuve de force : faire intervenir l’armée, ou simplement en menacer – on voit ici le dispositif mis en place : plusieurs caméras, une prise de vue assez directe
le sénateur Wallace croit en sa force – en fait, trois ou quatre cameras le suivent, suivent aussi les deux étudiants, en ce jour où ils font leur entrée à l’université – le montage est alterné : eux, le sénateur, puis le ministre de la justice
les prises de vue ont lieu chez lui, on y voit sa famille, ses enfants puis son équipe
– quelque chose du cinéma direct – d’appels téléphoniques en appels téléphoniques, on réglera le discours et les actions à mener
le président prendra la parole à la télévision
réaffirmant la réalité de la constitution américaine
– les deux étudiants iront assister à leurs cours
après des moments de tension
on n’en sera pas venus à l’épreuve de force ni aux armes
juin soixante trois
voilà soixante ans de ça…
Crisis un film documentaire pour la télévision réalisé par Robert Drew et Richard Leacock – à la prise de vue, Donn Alan Pennebaker, Richard Leacock, Albert Maysles)
* : le film est visible sur abonnement payant sur le site tënk
il y a très souvent dans ma démarche (je marque mon pas sur les pas de quelqu’un.e) quelque chose qui ressemble à une prise de position – se faire remarquer, on disait (lorsque nous étions petit.es dans cette famille mienne, un père, une mère et quatre enfants – dans l’ordre d’apparition à l’image – et, aussi, dans celui plus socialement constitué, patriarcal – « faire son intéressant » – ou du troll (sans qu’il s’agisse jamais d’une attitude négative – je fais ce que je peux) : ici, la conjonction de deux événements (l’un décrit en entrée de billet, l’autre sous ce lien) augmentée des divers travaux menés (notamment d’enfance et d’écriture) impose (il me semble) ce billet plutôt (disons) personnel – subjectif (ça n’existe pas) – et je ressens un peu car noir sur blanc ces mots s’écrivent un sentiment qui me suggère ce qu’on nomme en anglais « coming out » – le secret étant de polichinelle, j’indique ici que, certes, je suis juif mais comme l’un de mes maîtres (que je n’ai connu que par ses écrits, Maurice Halbwachs qui disparut dans les mêmes conditions que l’un des protagonistes de ce billet) seulement pour les antisémites.
ce n’est pas une très bonne période pour moi, sans doute ressens-je le contrecoup de différents événements (outre des deuils, les guerres à répétition – la façon de les montrer – les montées des discours de haine – celles de la bête immonde ici, (on se souvient de cette ordure d’Ui mais de Bertold Brecht) en Argentine, Hollande, Russie Ukraine, Pologne, Hongrie, Turquie, Syrie que sais-je), lequel contrecoup s’exerce sur et dans mon corps – fragilisant ma santé probablement – et puis comme le terme, sinon le but, de l’affaire est de s’anéantir et d’accepter de l’être (notre condition, donc, semble-t-il), une espèce de volonté imposée de me retourner vers un passé ancien – je n’y étais pas – et l’image du billet précédent que je pourrais facilement reproduire (faisant par là économiser un clic à notre planète) (est-ce bien certain qu’elle soit notre… sans nous appartenir, peut-être ?) (empêchant ou plutôt ne favorisant pas la lecture dudit billet)
donc non
Des images trouvées dans une enveloppe, laquelle m’était destinée, remise au gardien (O.) de l’immeuble derrière son comptoir d’acajou, avec d’autres documents à un moment où j’entreprenais une tentative – dont on peut ici découvrir la teneur (ça n’a pas marché, d’ailleurs)
Inconnu, tel est ce passé
ce sont gens de facture assez classique (j’ai failli écrire « bonne » mais ça ne me plaisait pas) (ainsi que dans « de la bonne société ») (bourgeoise, « à l’aise ») – il s’agit ici d’une réunion plus ou moins (plutôt moins, je suppose, vue l’affluence) familiale (la tablée doit être familiale), je peux dater la prise de vue (qui est de l’ordre du début du siècle : le jeune homme regard caméra droite cadre est un de mes grands-oncles (le frère de ma grand-mère), quel âge peut-il avoir ? dix ans ? (il doit y avoir ma grand-mère,ce pourrait être, gauche cadre, lajeune fille à la robe qui ici apparaît blanche) – il doit être né au début du siècle précédent ou la fin du précédent encore (beaucoup d’enfants)
ce n’est probablement pas une photo de famille (les gens ne sourient pas, les regards divergent etc.) : ils et elles, certes, semblent écouter un speech – sans doute un mariage (ils ont l’air sur leur trente-et-un, il me semble) (il se peut que le type au nœud papillon soit le père du môme, la femme à lunettes sa mère) une remise de prix – les gens debout au loin – que de questions… (j’aime beaucoup la femme au chapeau, au deuxième plan, à gauche, on dirait bien Delphine Seyrig)
Une autre de la même époque, crois-je : portrait posé – asseyez-vous ne bougez plus (pendant deux ou trois secondes – merci)
turlututu chapeau pointu – l’une de mes (quatre, certes) arrières grand-mères, crois-je, en costume typé des femmes juives de l’époque en Tunisie (début 20ième) – je ne sais pas, mais le coussin sous les pieds ? en tout cas, elle sourit (trop mignonne) – n’est-ce pas la même que celle qu’on voit sur la photo précédente avec des lunettes ? – une recherche rapide avec le grand frère gougueule permet de retrouver ceci (1903)
ou ceci (1880)
Voilà la chose fixée.
Et donc plus tard : le petit (c’est un garçon) est un de mes oncles (naissance en 29, je crois bien)
l’adulte en manteau/chapeau/lunettes qui sourit, un de mes (deux) grands-pères – une espèce d’instantané (palmeraie ? calèche ? servant ? d’autres enfants au loin, qui s’arrêtent, est-ce pour la pose?). Et pour finir, cette image-là
qui sont-ce ? je ne sais (peut-être le même grand-père et sa femme – le type droite cadre me plaît beaucoup…) où est-ce ? des palmiers, du sable sans doute – en Tunisie certainement mais plus avant…?
parfois le chemin est tellement escarpé qu’il est bon de regarder un peu ailleurs – au téléphone un de mes amis hospitalisé – un autre disparu dans la nuit du 4 août -encore un fauché par le crabe voilà près d’un an – parfois les choses ne vont pas comme elles devraient mais c’est ce que nous voulons croire – en fait elles vont leur chemin propre et nous tentons encore d’espérer – or donc continuant mon pillage des illustrations données par le canard de référence paraissant l’après-midi voilà que je tombe sur un quarteron de photos – des représentations – on se dit que vraiment ces choses-là existent… Ne pas y arriver, ne pas parvenir – trop d’explications, trop de détours – alors simplement des images, ce sont des images vraies de choses qui n’existent pas – vingt cinq millions d’années lumières, qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire ? – je remarque que toutes adoptent le fond noir : nous autres, ici, ne le voyons, ce ciel, ainsi que de nuit – nous appelons ça la nuit – franchement, je préfère le bleu…
Pour cette première image, on ne dispose que de cette légende :
Les astronomes estiment que 50 000 sources de lumière sont représentées sur cette image du télescope spatial James-Webb. NASA / ESA / CSA / R. BEZANSON (PITT PACC) / I. LABBE (CAS) / A. PAGAN (STSCI)
je pensais qu’il y était adjoint une autre légende mais non – pour les autres, je les récupère et les pose : il en est de beaucoup plus fouillées (que je reproduis, pour mémoire et pour celles et ceux que ça intéresserait, traduites, en fin de billet) auxquelles j’ai beaucoup de mal à accorder quelque compréhension (elles sont très mal traduites, certes) – tu sais je suis fatigué : je me dis, mélangeant toujours tout, qu’avec cinq milliards de dollars, on éradiquerait la faim sur terre (selon quelque source); le tournis me prend lorsque je tente de ne serait-ce qu’imaginer le coût des deux guerres auxquelles nous assistons ces temps-ci; je me dis « assister à ces guerres comme on le ferait à des spectacles » mais qu’est-ce donc que ces mots ? Des jeux du cirque ? Souvent, tu sais, souvent je désespère… Je me dis que cette humanité se construit une drôle d’histoire – je ne fais que passer – je n’y suis pour personne quand je suis dans vos bras disait une si jolie chanson – oui, sans doute, l’amour des autres…
ça ne raconte pas d’histoire – il n’y a pas de narration – ce sont des données transmises depuis l’espace – des zéros et des uns – par un dispositif complexe pourvu d’un miroir de six mètres et demi de diamètre, lequel capte les émissions de lumière des objets stellaires éloignés. On avait eu droit au téléscope Hubble lequel nous renseignait déjà sur les piliers de la création (il porte le nom d’un astronome étazunien) (c’est tout sauf innocent) – nous sommes passés au téléscope James-Webb (coût : dix milliards…) (il porte lui aussi le nom d’un astronome étazunien). L’entreprise est mondiale.
ici donc ces images qui renseigne sur quoi ?
Dans quelle littérature ?
Avec quels mots décrire ces représentations ? De ce côté-ci du monde, sans doute…
Le cœur de M74, également connu sous le nom de Galaxie Fantôme, vue par le télescope spatial James-Webb. ESA / WEBB / NASA & CSA / J. LEE / PHANGS-JWST TEAM
2.
Le Quintette de Stephan, un groupe de cinq galaxies, vu par le télescope James-Webb. NASA / ESA / CSA / STSCI
3.
Les bras gracieux et sinueux de la grande galaxie spirale M51 s’étendent sur cette image prise par le télescope spatial James-Webb. ESA / WEBB / NASA & CSA / A. ADAMO (STOCKHOLM UNIVERSITY) / FEAST JWST
et dans l’ordre, les légendes des agences, traduites par le grand frère GouGueule :
Cette image du télescope spatial James Webb NASA/ESA/CSA montre le cœur de M74, également connu sous le nom de galaxie fantôme. La vision nette de Webb a révélé de délicats filaments de gaz et de poussière dans les grandioses bras en spirale qui s’enroulent vers l’extérieur à partir du centre de cette image. Le manque de gaz dans la région nucléaire offre également une vue dégagée sur l’amas d’étoiles nucléaires au centre de la galaxie. M74 est une classe particulière de galaxie spirale connue sous le nom de « spirale de grand dessein », ce qui signifie que ses bras spiraux sont proéminents et bien définis, contrairement à la structure inégale et irrégulière observée dans certaines galaxies spirales. La galaxie fantôme se trouve à environ 32 millions d’années-lumière de la Terre, dans la constellation des Poissons, et se trouve presque face à la Terre. Ceci, associé à ses bras spiraux bien définis, en fait une cible privilégiée pour les astronomes étudiant l’origine et la structure des spirales galactiques. Webb a observé M74 avec son instrument Mid-InfraRed (MIRI) afin d’en apprendre davantage sur les premières phases de formation d’étoiles dans l’Univers local. Ces observations font partie d’un effort plus vaste visant à cartographier 19 galaxies proches formant des étoiles dans l’infrarouge par la collaboration internationale PHANGS. Ces galaxies ont déjà été observées à l’aide du télescope spatial Hubble NASA/ESA et d’observatoires au sol. L’ajout d’observations Webb d’une clarté cristalline à des longueurs d’onde plus longues permettra aux astronomes d’identifier les régions de formation d’étoiles dans les galaxies, de mesurer avec précision les masses et les âges des amas d’étoiles et d’avoir un aperçu de la nature des petits grains de poussière dérivant dans l’espace interstellaire. Les observations de M74 par Hubble ont révélé des zones de formation d’étoiles particulièrement brillantes appelées régions HII. La vision nette de Hubble dans les longueurs d’onde ultraviolettes et visibles complète la sensibilité inégalée de Webb dans les longueurs d’onde infrarouges, tout comme les observations de radiotélescopes au sol tels que le Large Millimeter/submillimeter Array d’Atacama, ALMA. En combinant les données des télescopes opérant à travers
L’instrument MIRI (Mid-InfraRed Instrument) de Webb montre des détails inédits du Quintette de Stephan, un groupement visuel de cinq galaxies, dans cette image. MIRI a percé des régions enveloppées de poussière pour révéler d’énormes ondes de choc et queues de marée, du gaz et des étoiles arrachés des régions extérieures des galaxies par les interactions. Il a également dévoilé des zones cachées de formation d’étoiles. Les nouvelles informations de MIRI fournissent des informations inestimables sur la manière dont les interactions galactiques ont pu conduire l’évolution des galaxies au début de l’univers. Cette image a été publiée dans le cadre de la première série d’images du télescope spatial James Webb NASA/ESA/CSA le 12 juillet 2022 (pour une gamme complète des premières images et spectres de Webb, y compris les fichiers téléchargeables, veuillez visiter cette page). Cette image contient un filtre MIRI de plus que celui utilisé dans l’image composite NIRCam-MIRI. Les spécialistes du traitement d’images du Space Telescope Science Institute de Baltimore ont choisi d’utiliser les trois filtres MIRI et les couleurs rouge, vert et bleu pour différencier le plus clairement possible les caractéristiques des galaxies les unes des autres et les ondes de choc entre les galaxies. Sur cette image, le rouge désigne les régions poussiéreuses de formation d’étoiles, ainsi que les premières galaxies extrêmement lointaines et les galaxies enveloppées d’une épaisse poussière. Les sources à points bleus montrent des étoiles ou des amas d’étoiles sans poussière. Les zones bleues diffuses indiquent une poussière contenant une quantité importante de grosses molécules d’hydrocarbures. Pour les petites galaxies d’arrière-plan dispersées dans l’image, les couleurs vertes et jaunes représentent des galaxies plus lointaines et plus anciennes, également riches en ces hydrocarbures. La galaxie la plus haute de Stephan’s Quintet – NGC 7319 – abrite un trou noir supermassif 24 millions de fois la masse du Soleil. Il accumule activement de la matière et émet une énergie lumineuse équivalente à 40 milliards de soleils. MIRI voit à travers la poussière entourant ce trou noir pour dévoiler le noyau galactique actif étonnamment brillant. En prime, la sensibilité profonde de l’infrarouge moyen de MIRI a révélé une mer d’objets auparavant inconnus.
Les bras gracieux et sinueux de la grande galaxie spirale M51 s’étendent sur cette image prise par le télescope spatial James Webb de la NASA/ESA/CSA. Contrairement à la ménagerie de galaxies spirales étranges et merveilleuses avec des bras spiraux déchiquetés ou perturbés, les galaxies spirales de grande conception possèdent des bras spiraux proéminents et bien développés comme ceux présentés sur cette image. Ce portrait galactique a été capturé par l’instrument MIRI (Mid-InfraRed Instrument) de Webb. Dans cette image, la lumière stellaire retraitée par les grains de poussière et les molécules au milieu de la galaxie illumine un milieu filamenteux spectaculaire. Cavités vides et filaments brillants alternent et donnent l’impression d’ondulations se propageant à partir des bras spiraux. Les régions jaunes compactes indiquent les amas d’étoiles nouvellement formés dans la galaxie. M51 – également connue sous le nom de NGC 5194 – se trouve à environ 27 millions d’années-lumière de la Terre dans la constellation de Canes Venatici et est piégée dans une relation tumultueuse avec sa voisine proche, la galaxie naine NGC 5195. L’interaction entre ces deux galaxies a rendu ces voisins galactiques constituent l’une des paires de galaxies les mieux étudiées dans le ciel nocturne. On pense que l’influence gravitationnelle du plus petit compagnon de M51 est en partie responsable de la nature majestueuse des bras spiraux proéminents et distincts de la galaxie. Si vous souhaitez en savoir plus sur ces deux voisins galactiques qui se chamaillent, vous pouvez explorer les observations antérieures de M51 par le télescope spatial Hubble de la NASA/ESA ici. Cette observation Webb de M51 fait partie d’une série d’observations intitulées collectivement Feedback in Emerging extrAgalactic Star amasTers, ou FEAST. Les observations FEAST ont été conçues pour mettre en lumière l’interaction entre la rétroaction stellaire et la formation d’étoiles dans des environnements extérieurs à notre propre galaxie, la Voie Lactée. La rétroaction stellaire est le terme utilisé pour décrire l’effusion d’énergie des étoiles vers les environnements qui les forment, et constitue un processus crucial pour déterminer la vitesse à laquelle les étoiles se forment.
il y a toujours ce sentiment qui s’impose, celui de ne rien faire de tenu – celui de toujours aller ailleurs, ne pas s’attacher à élaborer un VRAI travail d’écriture – et la multiplication des livres (à quoi bon en ajouter un autre) – (et la pourriture des produits dérivés (comme cette chemise odieuse où on a fait broder une citation, reprise dans le cahier par un écrivain, obscène, décomplexé, indigne) la rue où siège cette entreprise (corporate) intitulée du patronyme de la famille : c’est pire encore que le reste, cette connivence institutionnelle et municipale) – à quoi bon des images encore ? Je voulais dans cette maison poser une image de Michel Ciment qui vient de disparaître
qui parlait, parlait – drôle de mec – j’étais hier dans une librairie de cinéma, du côté du Panthéon, cherchant son livre (il n’y était pas – autobio plus ou moins – la libraire avait autre chose à faire – j’ai bien demandé mais non, ça ne répondait pas : ça m’a fait penser à ces affaires cahiers/positif je n’ai pas insisté) – je m’en suis (un peu) amusé
parce qu’il faut les associer – lui et Stanley – parler, lire, voir, écrire – je me suis souvenu de cette fois, il n’y a pas si longtemps, où il descendait de l’ascenseur de la tour Montparnasse, j’y entrai, je l’ai croisé, tendu la main « bonjour monsieur Ciment » m’a regardé sans me connaître, l’a prise « bonjour » le regard questionnant, « j’étais un de vos élèves en anglais en fac… » « ah bon ? comment allez-vous ? » oui, plus de quarante ans de ça, certes – je suis monté, j’allai rejoindre mon amie qui décernait un prix – il venait d’aller la voir – cette image de lui – le cinéma, oui
alors cette merveille (Martine Carol, dans Lola Montès – magique merveille) ou encore
Meryl Streep telle qu’en elle-même – merveille magique – des gens, des acteurs
(Gene Wilder dans le Frankenstein Junior mis en scène par Mel Brooks) le rire aussi – celui un peu plus discret (et peut-être plus amer, aussi) de Billy Wilder
(j’aime bien le chapeau, comme le suivant)
Gary Cooper (je crois dans L’extravagant Mister Deeds (Frank Capra, 1936)) tellement drôle aussi, charmant, dupé trahi mais s’en sortant par sa morale et son éthique (c’est tout moi, ça) – le cinéma, mais aussi la musique
oh Tina (Turner)… et Glenn (Gould) aussi (avec le réalisateur Bruno Monsaingeon, qui a été aussi le traducteur des écrits du pianiste)
et Jean-Louis (Murat)
ah oui, l’écriture… Ici Deborah (Levy) – est-ce qu’on perçoit comme elle aime rire ?
et pour finir, celui-là, seul au désert (enfin presque seul – il faut bien que l’image soit prise…) Théodore (Monod) on le dirait en train d’écrire sur son nino – mais non. Non. (on ne peut pas mieux finir)
Il s’agit d’un diptyque – la maison en est témoin – un autre chef d’état – un autre état – un des états du monde (ici le Brésil, 214 millions d’habitants) (là-bas la Turquie, 85 millions) – un des BRICS (ils appellent ça le sud global, plus ou moins – les blocs…) (la guerre) LILDS (Luis Inacio Lula Da Silva) a été porté au pouvoir le premier janvier de cette année (la déstabilisation à la fucking DT45 a été tentée par le précédent au poste (je ne le nomme pas ici) mais ça n’a pas marché (le type s’était exilé à… Miami) – or donc on ne peut pas parler sans cesse de guerre : parlons d’amour si tu veux… LILDS a été foutu en prison puis en est sorti – nettoyé des soupçons qui pesaient sur lui (comme sur la précédente – Dilma Rousseff – qui avait été, elle aussi, salie par quelque propagande ou agissements – le vrai est difficile à discerner du faux – les affaires du monde – dès son arrivée au pouvoir, LILDS a nommé Dilma Rousseff à la présidence de la Nouvelle banque de développement, la banque des BRICS…) – il est deux fois veuf – il rencontre lors d’un meeting (dit une feuille ou une autre) une militante, une certaine Rosangela Da Silva, ils s’épouseront en mai 2022 – il y a une image de l’événement plus bas – elle devient par là première dame du Brésil (ce titre n’existe pas), Lula est président, marié (en troisième noce, donc) à celle qu’on surnomme Janja. Une histoire du monde (on pense à Evita Peron, évidemment; on pense aussi à Kamala Harris, vice présidente des US). En quelque sorte, ce sont là des photos de famille… Place aux images, aux légendes aseptisées des agences de presse.
1° janvier 2023 investiture de LILDS (Janja en tenue sable à l’extrême gauche (vue d’ici – elle tient un clebs en laisse – mise en scène d’elle-même) du groupe qui gravit les escaliers)
Brazil’s new President Luiz Inacio Lula da Silva (4-L) is welcomed by indigenous Brazilian leader and environmentalist Raoni Metuktire, known as Chief Raoni (3-L) and other community representatives that will hand him the presidential sash, as Brazil’s First Lady Rosangela da Silva takes their dog « Resistencia » by the leash, at Planalto Palace after his inauguration ceremony at the National Congress, in Brasilia, on January 1, 2023. Lula da Silva, a 77-year-old leftist who already served as president of Brazil from 2003 to 2010, takes office for the third time with a grand inauguration in Brasilia. (Photo by Sergio Lima / AFP)
Le nouveau président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva (4-L) est accueilli par le leader indigène brésilien et environnementaliste Raoni Metuktire, connu sous le nom de chef Raoni (3-L) et d'autres représentants de la communauté qui lui remettront l'écharpe présidentielle, en tant que Première dame du Brésil Rosangela da Silva prend son chien "Resistencia" en laisse, au Palais du Planalto après sa cérémonie d'investiture au Congrès national, à Brasilia, le 1er janvier 2023. Lula da Silva, un gauchiste de 77 ans qui a déjà été président du Le Brésil de 2003 à 2010 prend ses fonctions pour la troisième fois avec une grande inauguration à Brasilia. (Photo de Sergio Lima / AFP)
1° janvier 2023 (investiture LILDS)
Luiz Inacio Lula da Silva stands next to Indigenous leader Cacique Raoni at the Planalto Palace after he was sworn in as new president in Brasilia, Brazil, Sunday, Jan. 1, 2023. (AP Photo/Eraldo Peres)
Luiz Inacio Lula da Silva se tient à côté du leader indigène Cacique Raoni au Palais du Planalto après sa prestation de serment en tant que nouveau président à Brasilia, Brésil, le dimanche 1er janvier 2023. (AP Photo/Eraldo Peres)
1° Janvier 2023
Firefighters spray water over supporters of Luiz Inacio Lula da Silva gathering to attend his inauguration as new president outside the Planalto presidential palace in Brasilia, Brazil, Sunday, Jan. 1, 2023. (AP Photo/Silvia Izquierdo)
Des pompiers pulvérisent de l'eau sur les partisans de Luiz Inacio Lula da Silva rassemblés pour assister à son investiture en tant que nouveau président devant le palais présidentiel du Planalto à Brasilia, Brésil, le dimanche 1er janvier 2023. (AP Photo/Silvia Izquierdo)
Sur cette photo publiée par le bureau de presse de la campagne 2022 de Luiz Inacio Lula da Silva, l'ancien président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, à gauche, et la sociologue Rosangela Silva se marient à Sao Paulo, Brésil, le mercredi 18 mai 2022. L'ancien président brésilien et Da Silva, candidat favori aux élections d'octobre, s'est marié lors d'une cérémonie à caractère politique alors qu'il cherche à reprendre le poste qu'il a occupé entre 2003 et 2010. (Ricardo Stuckert/Bureau de presse de la campagne Lula 2022 via AP)
1°Janvier 2023 – élection de LILDS (Janja dans l’ombre…)
Brazil’s new President Luiz Inacio Lula da Silva (C) gestures as he stands beside new Vice President Geraldo Alckmin and their wives, First Lady Rosangela da Silva and Maria Lucia Ribeiro Alckmin, during his induction ceremony at Planalto Palace in Brasilia on January 1, 2023, after his inauguration ceremony. Lula da Silva, a 77-year-old leftist who already served as president of Brazil from 2003 to 2010, takes office for the third time with a grand inauguration in Brasilia. (Photo by CARL DE SOUZA / AFP)
29 décembre 2022 – LILDS élu
Sonia Guajajara, appointed by Brazil’s President-elect Luiz Inacio Lula da Silva as the future Minister of Indigenous Peoples, gestures during a press conference at the transitional government building in Brasilia, on December 29, 2022. (Photo by EVARISTO SA / AFP)
Sonia Guajajara, nommée par le président élu du Brésil Luiz Inacio Lula da Silva comme futur ministre des Peuples autochtones, fait des gestes lors d'une conférence de presse au bâtiment du gouvernement de transition à Brasilia, le 29 décembre 2022. (Photo par EVARISTO SA / AFP)
18 mai 2022 (mariage de Janja avec LILDS) (« cérémonie à caractère politique » note judicieusement la légende)
In this photo released by the 2022 campaign press office of Luiz Inacio Lula da Silva, Brazil’s former president Luiz Inacio Lula da Silva, left, and sociologist Rosangela Silva get married in Sao Paulo Brazil, Wednesday, May 18, 2022. Brazil’s former president and front-runner for October’s elections Da Silva got married in a ceremony that had a political touch as he seeks to return to the office he held between 2003 and 2010. (Ricardo Stuckert/Lula 2022 Campaign Press Office via AP)
Sur cette photo publiée par le bureau de presse de la campagne 2022 de Luiz Inacio Lula da Silva, l'ancien président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, à gauche, et la sociologue Rosangela Silva se marient à Sao Paulo, Brésil, le mercredi 18 mai 2022. L'ancien président brésilien et Da Silva, candidat favori aux élections d'octobre, s'est marié lors d'une cérémonie à caractère politique alors qu'il cherche à reprendre le poste qu'il a occupé entre 2003 et 2010. (Ricardo Stuckert/Bureau de presse de la campagne Lula 2022 via AP)
11 septembre 2019
Curitiba, Paraná, Brazil, September 11, 2019: Luiz Inacio Lula da Silva former president of Brazil during an interview with Le Monde at the Federal Police building in Curitiba. Lula has been serving a sentence in the Paraná prison since April 7, 2018. When he was arrested by order of Judge Sergio Moro under the Lava Jato operation. Photo: Avener Prado / Le Monde
Curitiba, Paraná, Brésil, 11 septembre 2019 :
Luiz Inacio Lula da Silva, ancien président du Brésil, lors d'un entretien avec Le Monde au siège de la police fédérale à Curitiba.
Lula purge une peine dans la prison de Paraná depuis le 7 avril 2018. Il a été arrêté sur ordre du juge Sergio Moro dans le cadre de l'opération Lava Jato.
Photo : Avener Prado / Le Monde
7 Novembre 2019
Supporters of jailed former President Luiz Inacio Lula da Silva, celebrate a Supreme Court decision that may free Da Silva, outside Brazil’s Supreme Court, in Brasilia, Brazil, Thursday, Nov. 7, 2019. Brazil’s top court has reached a narrow decision that could release almost 5,000 inmates that are still appealing their convictions, including Da Silva. The country’s Supreme Court decided by 6 votes to 5 on Thursday that a person can only be jailed after all appeals to high courts have been exhausted. (AP Photo/Eraldo Peres)
Les partisans de l'ancien président emprisonné Luiz Inacio Lula da Silva célèbrent une décision de la Cour suprême qui pourrait libérer Da Silva, devant la Cour suprême du Brésil, à Brasilia, au Brésil, le jeudi 7 novembre 2019. Le plus haut tribunal du Brésil a rendu une décision étroite qui pourrait libérer près de 5 000 détenus qui font toujours appel de leur condamnation, dont Da Silva. La Cour suprême du pays a décidé jeudi, par 6 voix contre 5, qu'une personne ne peut être emprisonnée qu'après épuisement de tous les recours devant les hautes cours. (Photo AP/Eraldo Peres
8 novembre 2018 sortie de prison (posture LILDS) (Janja (derrière lui, lunettes) n’est encore que sa « petite amie »)
Former Brazilian President Luiz Inacio Lula da Silva speaks to supporters next to his gilfriend Rosangela da Silva (R) after leaving the Federal Police Headquarters, where he was serving a sentence for corruption and money laundering, in Curitiba, Parana State, Brazil, on November 8, 2019. A judge in Brazil on Friday authorized the release of ex-president Luiz Inacio Lula da Silva, after a Supreme Court ruling paved the way for thousands of convicts to be freed. / AFP / CARL DE SOUZA
L'ancien président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva s'adresse à ses partisans aux côtés de sa petite amie Rosangela da Silva (à droite) après avoir quitté le siège de la police fédérale, où il purgeait une peine pour corruption et blanchiment d'argent, à Curitiba, dans l'État de Parana, au Brésil, en novembre. 8 janvier 2019. Un juge brésilien a autorisé vendredi la libération de l'ex-président Luiz Inacio Lula da Silva, après qu'un arrêt de la Cour suprême a ouvert la voie à la libération de milliers de condamnés. /AFP/CARL DE SOUZA
Une autre image du même jour (peut-être plus peuple) (très souriante, à l’arrière plan, en blanc, Gleisi Hoffmann présidente du parti des travailleurs (PT) et, un temps, « n plus un » de Janja)
28 mars 2018 – campagne (posture LILDS)
Former Brazilian President Luiz Inacio Lula da Silva speaks during a rally in Curitiba, Brazil, March 28, 2018. REUTERS/Rodolfo Buhrer
L'ancien président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva s'exprime lors d'un rassemblement à Curitiba, au Brésil, le 28 mars 2018. REUTERS/Rodolfo Buhrer
l’autre (immonde) camp
3 avril 2018 – groupe (pitoyable) de pression contre LILDS
A demonstrator dressed as Batman holds a sign that says in Portuguese: « Lula in prison! » during a protest against Brazil’s former President Luiz Inacio Lula da Silva on Copacabana beach in Rio de Janeiro, Brazil, Tuesday, April 3, 2018. Brazil’s attorney general urged the country’s top court to reject a request by da Silva to stay out of prison while he appeals a corruption conviction, one day before the court is expected to make a decision. (AP Photo/Silvia Izquierdo)
Un manifestant habillé en Batman tient une pancarte qui dit en portugais : "Lula en prison !" lors d'une manifestation contre l'ancien président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva sur la plage de Copacabana à Rio de Janeiro, au Brésil, le mardi 3 avril 2018. Le procureur général du Brésil a exhorté le plus haut tribunal du pays à rejeter une demande de da Silva de rester en dehors de la prison tout en il fait appel d'une condamnation pour corruption, un jour avant que le tribunal ne prenne une décision. (Photo AP/Silvia Izquierdo)
24 juillet 2022
RIO DE JANEIRO, BRAZIL – JULY 24: Michelle Bolsonaro speaks during the Liberal Party (PL) national convention where President of Brazil Jair Bolsonaro was officially appointed as candidate for re-election at Maracanazinho gymnasium on July 24, 2022 in Rio de Janeiro, Brazil. Brazil’s presidential elections will be held on October 2.
RIO DE JANEIRO, BRÉSIL - JUILLET 24 : Michelle Bolsonaro s'exprime lors de la convention nationale du Parti libéral (PL) où le président du Brésil Jair Bolsonaro a été officiellement nommé candidat à la réélection au gymnase Maracanazinho le 24 juillet 2022 à Rio de Janeiro, Brésil . Les élections présidentielles brésiliennes auront lieu le 2 octobre.
13 août 2022- ignobles
Rio de Janeiro’s Governor Claudio Castro (L) sings to Brazilian President Jair Bolsonaro and First Lady Michelle Bolsonaro during the March for Jesus Christ event in Rio de Janeiro, Brazil, on August 13, 2022.
Le gouverneur de Rio de Janeiro, Claudio Castro (à gauche), chante devant le président brésilien Jair Bolsonaro et la première dame Michelle Bolsonaro lors de la Marche pour Jésus-Christ à Rio de Janeiro, au Brésil, le 13 août 2022.