Colocation

Je dispose d’un film annonce, plus la vision du film en avant première dans un cinéma municipal rénové de fraîche date – enfin, là, ça commence à faire quelques années maintenant je suppose (en réalité, en fait, finalement voilà quatre ans) – situé dans un quartier – Barbès – où il semble que les choses … Continuer la lecture de Colocation

Bon film, hein…

    Ma mère (il faut quand même que j’en parle de temps à autre) avait coutume de schtrater pour aller au cinéma – elle aimait beaucoup Errol Flinn si je ne m’abuse, et j’ai toujours cette vision de lui dans « Les aventures de Robin des bois » (Michaël Curtiz et William Keighley, 1938) en train de … Continuer la lecture de Bon film, hein…

on

Alors on ne sait pas si c’est le haut le bas de cette maison Par exemple est-ce que c’est la cave par exemple Par exemple le grenier par exemple un mauvais exemple qui suppose le surplomb Tu m’étonnes le surplomb y’en a pas Dégoûtés devant l’aéroport, nombreux, plus de mille à dire non Pas à … Continuer la lecture de on

Primus en Norvège

(quelle est donc cette façon de faire, de toujours rester accroché à quelque chose, qu’on aime, certes, mais qui n’est qu’une sorte d’habitude, qui ne vit que par soi, qui n’a pas d’autre ambition, d’autre but, d’autre fin ? A quoi est-ce que cela peut bien ressembler ? Impossible de trouver, sinon à de l’addiction, … Continuer la lecture de Primus en Norvège

Série sorcières #4

    Au début, ils étaient dix neuf (les photos, on les trouvera) puis ils ne furent que dix à être « entendus » par cette commission (les enfants, tu sais comme ils sont adorables et pertinents surtout, appelleraient certainement ça la grosse commission) (les guillemets à « entendus » parce que personne ne risque d’entendre ou d’écouter ce … Continuer la lecture de Série sorcières #4

Série sorcières #1

    C’est indéniable : il manque ici un coin où déposer les ordures – en même temps, personne n’y vit, pas de déchets, pas de commodités non plus, on comprend bien mais enfin, tout de même et malgré tout, cette série-là que j’entreprends sans savoir si je vais jamais parvenir à tenir -tous les … Continuer la lecture de Série sorcières #1

visite virtuelle #2 la Salle d’Eau

    Ce sont deux éviers, deux lavabos, deux vasques, l’une et l’autre dominées par des produits étiquetés codes barres prix qualités compositions emplois, baumes, crèmes, douceurs et satin, beauté et hygiène, extraits et concentrés, ou plus haut placée cette quintessence parfumée, et aussi mousses précipités appareils et émulsions force senteurs, essences et et et… vérification immédiate … Continuer la lecture de visite virtuelle #2 la Salle d’Eau

L’amour, la plage

  (tu sais quoi ? qu’est-ce que ça change que les deux torgnioles du haut de la hiérarchie de cet ectoplasme de pays interdisent de manifester ? ils se ridiculisent un peu plus, voilà tout. Après les propos obscènes rapprochant sans la moindre humanité bris de vitres et enfant orphelin, un troisième ajoute une couche … Continuer la lecture de L’amour, la plage

Vivre

(Reprendre, ne pas lâcher, rien, reprendre et continuer)   Il s’agit de quatre femmes, des sentiments, des choses qu’elles mangent, comme cette tartine de pain de mie couverte d’alevins cuits, il s’agit d’une famille, un père qui meurt -tu sais, ce genre d’histoire, moi, finit par me poser des questions, depuis longtemps déjà, soixante dix … Continuer la lecture de Vivre

Qu’est-ce que c’est, « dégueulasse » ?

Ce billet est dédié au jeune Diego Duarte, mort à quinze ans enseveli sciemment par la police sous des tonnes d’ordures du côté de Buenos Aires : entendre ici si l’on veut ce qu’en relate Alicia Dujovne-Ortiz   (il en est aussi de retraite, de fous, ou de santé, ou d’arrêt ou de redressement (ça ne … Continuer la lecture de Qu’est-ce que c’est, « dégueulasse » ?